COLS MULETIERS D’ITALIE

 

Type d’indication dans la vallée de Livigno

 

Liste non exhaustive : il existe encore bien d’autres possibilités relativement faisables à vélo ! En fait, j'en ai franchi bien plus (notamment ouest Cuneo, vers Sestrières...), mais à l'époque, je ne prenais ni note, ni photo

 

COLS DU SÜD TIROL

 

REGION DE BORMIO-TIRANO-LIVIGNO (SONDRIO)

 

Boucle ouest Livigno4 cols

Boucle de l’Alpisella6 cols

Accès Passo Val Viola2 cols

Traversée du Passo Verva1 col

Accès Passo della Forcola1 col

 

REGION DE BARDONECCHIA-OULX-CESANA (TORINO)

 

Boucle de la Bercia14 cols

Boucle du Chaberton2 cols

Accès Passo della Mulattiera6 cols

Boucle de l’Argentera3 cols

 

 VAL MAIRA

 

Colle di Rui6 cols

Colle del Sautron 6 cols

La Colletta3 cols

Colle Oserot8 cols

 

Le Val Maira, et en particulier la région d’Acceglio fourmilla un temps d’une multitude de pistes et de sentiers militaires, quand l’Italie « bétonnait » toute sa frontière avec la France et l’Autriche, un peu comme ce qui s’est fait autour du col de Tende et vers Briançon en France, ou bien vers Sestriere, Bardonnechia et Claviere en Italie. Hélas, nombre de ces infrastructures, tracées parfois dans un paysage de montagne impressionnant (les environs du Col d’Oserot en sont l’exemple le plus frappant), ont été grandement rongées par Dame Nature, qui n’aime pas laisser les cicatrices imposées par l’homme, quand celui-ci n’en n’assure plus l’entretien incessant et coûteux.

 

Il n’en reste pas moins quelques parcours bien cyclables, et nombre de sentiers de randonnée empruntant aujourd’hui ces sentiers autrefois bâtis, aux pourcentages forts mais calculés, suffisamment large pour traîner un canon derrière un cheval…ou laisser passer un vélo. La plupart des itinéraires décrits ne sont pas vraiment bien cyclables, et honnêtement, on gagnerait à en faire certains tout à pied, les distances à parcourir auparavant sur route étant parfois réduites. Ils s’adressent aux dingues des cols à vélo, qui s’imposent le « challenge » d’atteindre ces hautes altitudes sur leur monture de fer (ou de carbone tungstène).

 

N’ayant que mon compteur basique (ne fonctionnant pas sous 3 km/h), les indications de distance sont souvent des calculs d’après la carte. Attention, ces montagnes sont souvent arides : dès qu’on quitte les routes et les pistes, généralement ne pas compter trouver de l’eau. Il faut donc embarquer, juste avant d’aborder les sentiers, suffisamment d’eau (2 à 3 l), au moins si l’on « roule » en plein été.

 

Le Val Maira, à l'ouest d'Acceglio Chialvetta, au sud d'Acceglio

 

Accès : en transports en commun, Cuneo (Coni) est sur la ligne ferroviaire Torino - Vintimiglia (Turin - Vintimille) via Breil s/Roya (quelques trains de correspondance Nice - Breil), avec en moyenne 1 train par heure dans chaque sens, et près de la ligne Torino - Savona, avec correspondance assurée Fossano - Cuneo en moyenne 1 fois par heure, ce qui fait en général un train toutes les demi-heures depuis Torino Porta Nuova (la gare principale). Si l’on vient de France par TGV, comme on descend à Torino Porta Susa, il faut soit récupérer un train entre les deux gares (2 à 4 trains par h), soit parcourir les 2 km de distance avec le vélo. Si l’on a du temps et pas envie de claquer son fric dans le TGV (les trains locaux italiens sont restés très économiques : Bardonnechia - Cuneo, 9,6 € pour 180 km), on peut recourir à un système compliqué de trains locaux : (Lyon) Chambéry - Modane, puis bus ( !) Modane - Bardonnechia (on peut embarquer le vélo, à condition en principe d’avoir acheté le billet « bici a seguito » à Modane – s’ils le délivrent), puis souvent train régional Bardonnechia - Bussoleno, puis (changement de quai, correspondance très immédiate !) Bussoleno - Torino, puis Torino - Cuneo, ou Torino - Fossano et Fossano - Cuneo. En partant de Chambéry vers 8 h (l’une des pires options), cela vous met à Cuneo à 16h30…Il existe cependant, selon les heures de la journée (et tout le temps dimanches & fêtes) des trains directs Torino - Bardonnechia. Le vrai goulot d’étranglement, ce sont les 4 bus Modane - Bardonnechia, mal répartis dans la journée, apparemment pour drainer le maximum de clientèle vers le TGV… qui double le prix du transport côté italien.

 

En Italie, pour embarquer le vélo, à nu ou sous housse, il faut de toutes manières demander en gare un « supplemento bici », 3,6 € pour un train régional (et le double si train national). Les trains avec le fameux pictogramme acceptent les vélos à nu, les autres (tous les trains grandes lignes, les trains régionaux autour des heures de pointe, certaines petites lignes, et… le TGV) ne les acceptent que sous housse. Enfin, certains grands trains (Eurostar…) ne les acceptent pas du tout (il me semble). Ce billet est valable 24 h. En pratique, il me semble que dans le Piémont, les contrôleurs ne vérifient pas trop. Mais dans la stricte Padanie, pardon, en Lombardie (Milan), je me suis fait gaulé, un jour d’étourderie et de précipitation.

 

Chialvetta, dans le Vallone d'Unerzio En direction du Colle Maurin

 

De Cuneo : 3 bus par jour partent de la gare jusqu’à Acceglio : 09h40, 13h40, 18h00 (09h40 et 19h30 dimanches & fêtes, uniquement en été), et mettent presque 2 h. De Acceglio, 06h10, 15h20 et 18h00 (07h10 & 17h00 dimanches & fêtes), 1h30. Horaires respectés. http://www.atibus.it

 

A vélo ou autres (planche à voile, surf, trottinette au diesel) : Dronero est à 80 km sud de Torino, Acceglio à 35 km de Dronero, Cuneo à 90 km au nord de Ventimiglia via le tunnel de Tende. Acceglio est à 55 km de Cuneo, via Dronero. Nota : de nombreuses cartes routières indiquent une piste, entre Chiappera (au bout de la vallée après Acceglio) et le col de Maurin, d’où l’on peut redescendre sur Barcelonnette. Cette piste demeure et demeurera à l’état de projet – quoique le dénivelé général ne soit pas un problème, et qu’il soit même tout à fait envisageable, si l’on est peu chargé, d’accéder à la vallée à vélo par là (et, par exemple, de revenir en France via le Col Mounié, mais prévoir une longue journée !).

 

La vallée regorge d’hébergements, notamment de campings, hélas situés plutôt en relative altitude (à partir de Sarreto). Le camping sauvage (pour peu qu’on respecte l’état de la nature) est une option assez aisée.

 

SITES INTERNET (en italien)

 

VALLE MAIRA : http://www.vallemaira.cn.it

ACCEGLIO : http://web.afpdronero.it/comuni/acceglio

MACRA : http://web.afpdronero.it/comuni/macra/

MARMORA : http://web.afpdronero.it/comuni/marmora/ 

PRAZZO : http://web.afpdronero.it/comuni/prazzo/

ROCCABRUNA : http://www.comune.roccabruna.cn.it

 

 

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