EMEISHAN
La gare ferroviaire est au sud de la ville, sur la route de Leshan. La gare routière est sur la même avenue, mais au coin de la rocade qui contourne la ville par le sud (il existe une autre gare routière, en plein centre, tout près du carrefour principal). Le site dispose également d’une gare routière spécifique, avec les liaisons internes vers les parkings – têtes de sentiers, mais aussi vers Chengdu, et quelques liaisons diverses (un AR Leshan, Chongqing).
Hébergement : le célèbre Teddy Bear vanté par tous les guides, juste à l’entrée du site, à 6 km du centre-ville. 330 m après l’arche, prendre la rue à gauche, juste avant la gare routière touristique.
Prix d’accès : 120 ¥ (12 €), auquel il faut ajouter les bus et les télécabines si vous en empruntez (10 à 30 ¥ les bus, 40 ¥ les télécab/phérique), la visite du Wannian Si (10 ¥), les hébergements (qu’on dit être à 40-100 ¥ et au-delà), la restauration et la biscuiterie de cours de route (compter le double des prix habituels). Et je ne compte pas le monorail du sommet, 60 ¥, qui permet de joindre le sommet extrême, à 3 km (mais qui n’apporte pas beaucoup – enfin, je pense). Je présume qu’en général, on s’en sort pour 300 à 400 ¥. Ça finit par faire beaucoup, pour ce qui n’est, fondamentalement, qu’une randonnée dans la nature (les monastères les plus intéressants, Baoguo et Fuhu, étant hors zone, et l’objet d’un paiement séparé, du reste modique). Bref, on paye pour souffrir, bel acte psychanalytiquement non dénué d’intérêt.
On peut limiter les frais en emportant avec soi des aliments énergétiques (chocolat, biscuits fourrés), des noodle soups, en prenant de l’eau chaude avant de partir, ainsi qu’à la station supérieure du téléphérique, et si l’on dispose d’un mini-réchaud (genre réchaud alcool ou matière combustible). Avec un duvet de 1 kg, 2 couvertures de survie et un matelas mousse, on ne s’alourdit pas tant que ça, et on peut dormir où l’on veut – enfin, à condition de trouver un abri, les pluies nocturnes (ou chutes de neige…) sont un risque constant.
Même pour un enragé du vélo comme moi, se rendre au bout de la route de 50 km au pied du téléphérique présente peu d’intérêt : tant qu’à payer, autant que ce soit pour approcher les monastères, et admirer ce véritable tour de force d’avoir bâti ces « sentiers de marche ». Pour autant, au moins dans sa première partie (jusqu’à la BK 28), le parcours de la route est vraiment joli et vaut la peine : on remonte un torrent dans des gorges étroites, puis on monte à un col à près de 1400 m, avec les 4 derniers km en lacet. Après une courte redescente, c’est la montée au sommet, probablement dans la forêt, mais les points de vue ne doivent pas manquer.
L’ennui est que si on monte au sommet, il faut payer les 120 yuans, et le billet n’est valable pour une deuxième entrée que si vous le demandez : ils vous prennent alors en photo, et vous remettent un ticket spécial. Si vous oubliez de demander, votre billet, une fois déchiré à l’entrée, n’est plus valable pour une autre entrée, y compris le jour-même. A l’accès Wannian, j’ai vu qu’ils étaient équipés pour ça, je n’en jurerais pas aux autres accès – dont celui par la route. La procédure peut être : on monte d’abord à vélo jusqu’au parking Wannian, puis après avoir eu le billet « 2 jours », on continue jusqu’au sommet à vélo, puis le lendemain (ou l’après-midi même), on laisse son vélo, soit à Wannian, soit à l’hôtel, et l’on fait le parcours à pied (une fois à l’intérieur, il n’y a pas de limite de durée de séjour).
Si l’on a oublié de prendre un billet « 2 jours » (ou bien si c’est impossible pour une raison ou une autre), on peut cependant combiner le plaisir du vélo à celui de la marche : monter d’abord à vélo au sommet de la route, antivoler la bête quelque part près de la station téléphérique (pas grand monde qui va venir là avec son coupe-boulon pour vous le piquer), monter au sommet (à pinces ou avec le téléphérique), puis faire une boucle à pied, d’abord par le sentier « sud », jusqu’au pavillon Qingyin, et de là remonter sur Wannian, puis par le sentier « nord » sur la station téléphérique, d’où l’on récupère son vélo. Ainsi, on ne ressort pas de la zone payante.
L’eau de la montagne est correcte, simplement il ne faut pas la prendre n’importe où. Eviter celle des robinets du Xixiangchi, car je la soupçonne de m’avoir refilé quelques gaz nocturnes ! Les occasions de trouver de l’eau à l’aller sont cependant rares, contrairement au chemin de retour. Inversement, les occasions de se restaurer sont plus fréquentes sur le chemin aller.
Les singes ne sont un problème que dans les zones vraiment fréquentées (et encore, on a dû leur faire la leçon, car à part un teigneux, je ne les ai pas trouvés agaçants, à condition de ne pas se trimballer avec une poche plastique et le casse-croûte dedans : c’est de la provocation pure et simple) : Wannian, Xixiangchi, la partie de sentier entre Leidongping et le Hall Jeyin. En dehors de ça, pas vu la queue d’un ! Alors, le coup d’acheter une canne pour les faire fuir…Par contre, une canne pour s’aider à la monter (et surtout à la descente…), c’est pas du pipeau. Cela dit, on est en forêt, pas trop dur de dénicher une branche d’un arbre mort. J’ai vu une collection de cannes chez Teddy Bear, le fameux hôtel près de la station des bus : ils doivent en louer.
90 % des sentiers sont formés de marches, le reste est dallé. Si l’on fait une boucle à peu près complète sans télécab/phérique, avec les redescentes ou remontées intermédiaires, on doit se farcir 25 000 à 30 000 marches en tout ! 20 000 quand même avec une option allégée (téléphérique par exemple). Une fois monté, il faut redescendre, et avec la fatigue des mollets, c’est plus dur que la montée ! En plus des marches, c’est quand même long : un panneau au début de l’accès par les environs de Fuhu indique qu’il y a 52 km jusqu’au sommet ! On peut faire le tout en seulement 2 jours, en se faisant déposer par un bus au pied du Wannian Si, et en le reprenant au parking de Wuxiangang, après le temple Qingyin. Mais on loupe le chemin entre Qingyin et Fuhu, qui permet de visiter de petits monastères très sympathiques, moins « musée » (mais aussi moins somptueux) que ceux de Baoguo, Fuhu ou Wannian, mais plus jolis que les taudis en toit de tôle qui parsèment les crêtes. Ils sont même assez fréquentés par les Chinois venant prier, ce qui les rend plus vivants. Il vaut donc mieux tabler sur 3 jours (voire 4 pour les musardeurs).
Le site d’Emeishan dispose d’un terminal de bus, distinct de celui de la ville d’Emei à 6 km. Celle-ci se situe le long de l’avenue partant de la route Emei-Longchi-Ebei, et allant jusqu’au Baoguo Si et au Fuhu Si. Des bus fréquents partent vers les têtes de sentier (Wuxiang, Wannian et la station inférieure du téléphérique). Mais il part également des bus vers Chengdu (près Traffic Hotel), Grand Bouddha de Leshan, voire Chongqing.
Certains font le choix de prendre le bus jusqu’au sommet de la route, puis le téléphérique, et de tout redescendre à pied. Pas sûr qu’à la longue ce ne soit pas pénible (descendre des marches requiert une attention de tous les instants, et sollicite énormément les jambes, autant que la montée), et puis on loupe forcément quelque chose : l’itinéraire sud via Xianfeng est de loin le plus beau, mais le Wannian Si, incontournable, est sur le sentier nord ! Cependant, sur le sentier sud, au temple Qingyin, au lieu de sortir vers le parking Wuxiangang, il y a un sentier qui remonte vers le Wannian Si, d’où un sentier (ou la télécabine !) redescend vers un autre parking. Les deux sont desservis par des bus réguliers. Dans ce cas, il est même pratiquement possible de faire le tout en une journée en ne loupant rien d’essentiel, en partant très tôt et en « dé-marchant » bien.
Pour les « vrais » marcheurs, beaucoup de guides conseillent de faire halte au monastère de Xixiangchi. On démarre entre 650 et 1000 m selon son choix (ou 500 si l’on part du parking au pied du Baoguo), ce monastère est à 2070 m, il reste ensuite 500 à 1000 m, selon qu’on recourt ou non au téléphérique. De toutes manières, on peinera à arriver au sommet avant 10 h. Or, je crains qu’une bonne partie de l’année, on risque de trouver une vue couverte par les nuages : soit le sommet lui-même, soit le paysage. Or, la vue est la seule vraie justification de cette randonnée assez éprouvante (les escaliers, ça casse !). De plus, si l’on démarre assez tôt après avoir visité le Wannian Si, on risque d’arriver à ce monastère dès 13 h – 14 h : dommage de s’en tenir là. Pour ma part, il faisait un désespérant brouillard en passant à Xixiangchi, alors que je suis arrivé en fin d’après-midi au sommet, dégagé – mais mer de nuages en-dessous.
La zone entre Leidongping et le téléphérique regorge d’hôtels. Certes, ils doivent être très fréquentés par les groupes chinois, la zone étant desservie par la route de 50 km entre Baoguo et la station inférieure du téléphérique. Mais vu le nombre d’hôtels, on doit quand même trouver de quoi se loger. Surtout, on est à près de 2500 m, et, si le lendemain on prend le téléphérique (dès 07 h), on est pour ainsi dire au sommet. Si l’on a son duvet, on peut même dormir sous un pavillon juste avant (1 mn) le temple de Leidongping, 15 mn avant le téléphérique. Il fait quand même moins froid que 600 m plus haut.
La nonnerie au sommet était réputée pour être un hébergement assez économique. En 2006, elle était en pleins travaux, comme tout le reste, et je crains qu’ils n’en profitent pour en faire un hébergement déjà plus aux normes (financières) occidentales. Le sommet regorge de bâtiments, et, pour les autonomes, il doit toujours être possible de dénicher un endroit où squatter. Je pense notamment aux environs de la station supérieure de l’ancienne télécabine, un peu avant d’arriver au complexe sommital, qui ne doit pas être trop fréquenté, et où on doit pouvoir dormir sans être dérangé. Mais il peut faire froid : fin mars, il neigeait presque chaque nuit, et le vent souffle bien là-haut.
On n’est jamais sûr d’avoir une vue claire. Mais je pense qu’on a toujours plus de chances, tôt le matin, et que ces chances s’amenuisent presque systématiquement au cours de la journée : les nuages se forment en cours de journée avec l’évaporation des plaines, et remontent le long des flancs de montagne. Pour ma part, j’ai eu un lever de soleil…dans le brouillard, qui s’est dissipé presque 1 h plus tard (vers 8h30), belle vue dégagée (mais sommets lointains non visibles). La veille, depuis le bus, vers 8h15, je pouvais voir le sommet. Par contre, en redescendant, vers 10-11h, je voyais déjà des nuages chatouiller le sommet, alors qu’en dessous, c’était clair (jusqu’à 1000 m, en dessous, assez brumeux).
La montée totale depuis Wannian est parfois décrite comme prenant 10 h. Ce chiffre me semble correct. Pauses comprises, j’ai mis près de 8 h, mais je l’ai payé le lendemain dans la descente. Cela dit, j’étais relativement chargé (disons 10 kg), donc il me semble réalisable de monter en 8 h avec un minimum. Par contre, il faut prévoir au moins un poncho (pluies) et des vêtements chauds pour le sommet : non seulement les températures y sont fraîches, mais elles sont d’autant plus sensibles qu’il fait humide (un 10° est alors ressenti comme un 5°, voire un 0°). Au pire, on peut louer un anorak à Leidongping…mais apparemment 10 $ et une caution de 90 $ !
Les tableaux ci-dessous indiquent le temps approximatif entre chaque point, et l’altitude. Il faut y ajouter tous les temps de pause selon son propre rythme, les photos, la météo, etc…En mars, tous les stands (restau, snack) n’étaient pas ouverts : ils doivent l’être en été, ou bien certains sites sont abandonnés. Dans le cas des monastères, je n’ai indiqué le logement que pour ceux dont je suis à peu près sûr ; en fait, ils doivent tous le pratiquer. J’ai surligné tous les monastères, mais tous ne valent pas une visite, même rapide !
MONTEE PAR SENTIER NORD
lieu |
durée |
altit |
remarques |
Station inf télec Wunnian |
|
800 |
|
Wunnian Si |
40 |
1020 |
Monastère |
Point de vue |
40 |
1240 |
Repartir en redescendant du temple, puis à gauche |
Restau |
10 |
1350 |
|
Xixin Palace |
10 |
1475 |
Monastère |
Point haut |
10 |
1505 |
|
Restau |
10 |
1465 |
|
Restau |
10 |
1570 |
|
Chudian Palace |
20 |
1740 |
Monastère, logement |
Buayan |
20 |
1914 |
Monastère |
Jinling |
10 |
1840 |
Restau. Jonction des sentiers. Attaquer la montée |
Restau |
10 |
1820 |
|
Pavillon |
10 |
1960 |
|
Restau |
5 |
2010 |
|
Xixiangchi |
10 |
2070 |
Monastère, logement |
Snack |
10 |
2150 |
|
Restau |
10 |
2270 |
|
Eau |
5 |
2270 |
Source |
Snack (fermé) |
5 |
2275 |
|
Snack (fermé) |
10 |
2330 |
|
Restau |
10 |
2400 |
|
Snack |
5 |
2470 |
|
Restau |
5 |
2450 |
|
Leidongping |
10 |
2430 |
Pavillon juste avant |
Heyin Palace |
20 |
2540 |
Station inférieure téléphérique. |
Snack |
10 |
2620 |
|
Pavillon |
5 |
2660 |
|
Pavillon + toilettes |
5 |
2710 |
|
Temple - snack |
20 |
2860 |
|
Restau |
10 |
2910 |
|
Stands fermés |
5 |
2950 |
|
Arrivée ancienne télécab. |
10 |
3000 |
Restau, hotel juste après |
Snack |
5 |
3040 |
Télécabine sur la gauche |
Parvis Sommet d'Or |
5 |
3077 |
Immense Statue, bâtiments "religieux" (en reconstruction 2006) |
REDESCENTE PAR SENTIER SUD
lieu |
durée |
altit |
remarques |
Station inférieure téléphérique |
|
2540 |
Pour les détails, voir parcours aller |
Leidongping |
15 |
2430 |
|
Xixiangchi |
60 |
2070 |
|
Jinling |
30 |
1820 |
Prendre le sentier de droite, descendant |
Stand fermé |
5 |
1750 |
|
Yuxiansi |
15 |
1680 |
Monastère, logement |
Pont, eau |
5 |
1570 |
Stand fermé |
Restau |
15 |
1630 |
|
Cascade |
10 |
1620 |
|
Stand fermé |
10 |
1670 |
|
Xianfengsi |
10 |
1752 |
Monastère, logement |
Restau |
10 |
1680 |
Eau, abri sous roche mi-chemin depuis temple |
Stand fermé, pavillon |
20 |
1500 |
On est en face du sommet, 1575 m en contrebas |
Pont, restau |
25 |
1230 |
|
Maison |
10 |
1260 |
|
Restau |
10 |
1180 |
|
Hongchun Ping |
20 |
1020 |
Monastère, logement - restaus plus bas |
Pont, restau |
20 |
850 |
|
Pont suspendu |
15 |
780 |
Prendre indifféremment l'une des 2 branches |
Qingyin |
30 |
710 |
Monastère, logement |
Ninxin Pavillon (restaus sur la droite) |
1 |
700 |
Pour Fuhu, tourner à droite (non signalé). |
Tout droit : parking Wuxian Gang 30 mn |
|||
Restau |
19 |
810 |
Temple Guangfu à proximité (pas vu) |
Route : tourner à droite |
10 |
775 |
Gauche : vers parking Wuxian Gang |
Zhongfeng Si |
5 |
775 |
A gauche de la route |
Dae Si |
15 |
830 |
Monastère, logement |
Shenshui Pavillon |
15 |
920 |
|
Stands. Descendre sur la droite |
10 |
930 |
|
Chunyang Palace |
5 |
940 |
Monastère, logement |
Snack |
15 |
840 |
|
Leyin Si |
20 |
700 |
Monastère, logement |
Pont, snack |
5 |
650 |
|
Caisse |
5 |
610 |
|
Route : tourner à gauche |
10 |
580 |
Fuhu Si 10 mn à droite |
Parking (à gauche) |
15 |
520 |
|
Terminal bus |
5 |
500 |
|
ACCES PAR LA ROUTE
Je ne l’ai faite que jusqu’à l’entrée de la zone payante, à la borne km (BK) 28. Jolie route, qui vaut la peine en tant que telle.
LIEU |
ALT |
DIST |
OBSERVATIONS |
BK |
STATION BUS |
500 |
|
Hotel Teddy Bear 100 m plus bas |
|
Parking |
520 |
0,4 |
|
|
X: gauche |
490 |
2 |
Péage : ne concerne pas les vélos |
3,2 |
X: tout droit |
590 |
7 |
|
8,2 |
→ Wuxiang Gang |
665 |
-1,7 |
Accès Qingyin Pavillon |
- |
X: tout droit |
780 |
11,6 |
|
13 |
→ Télécabine Wannian Si |
800 |
-0,8 |
Accès monastère Wannian |
- |
X: tout droit |
850 |
12,5 |
Droite : Mugua 3 km (impasse) |
14 |
Petit village |
1000 |
16,8 |
Restau, épicerie basique |
18 |
Hong Yuan |
1395 |
23,6 |
Col (joli parcours en lacet les 4 km avant) |
25 |
Petit village |
1315 |
24,8 |
Restau |
26 |
Petit village |
1325 |
27 |
Restau, épicerie basique. Accès sommet |
28 |
Leidongping |
2430 |
47 |
Entrée zone hôtels / restaus |
49 |
HALL JEYIN |
2540 |
49 |
Station inférieure du téléphérique |
51 |
Restaus : BK 12, 16, 18, 20, 26, 28. Après, il faut peut-être attendre BK 48,5 ?
Dénivelé positif : 960 m jusqu’à la BK 28. 2175 m jusqu’au sommet. Montée plutôt progressive : la montée finale donne 1215 m en 22 km (5,5 %). Compter 7 à 8 h pour la montée totale à vélo.
LESHAN
Depuis le site d’Emeishan (Baoguo), il y a 43 km jusqu’au quai des ferries par une piste cyclable longeant tout le long la route, et 44 jusqu’à l’entrée du site par la route. Les ferries « réguliers » se sont réduits comme peau de chagrin (été, mai à septembre : 10h, 13h, 16h, et retour 30 mn après. Hiver : 10h30, 13h, 15h, retour idem 30 mn après). 10 ¥. On peut embarquer le vélo, ce qui peut permettre par exemple d’arriver au site à vélo par la route (on peut garer son vélo près du ponton), et d’en repartir par le ferry, pour passer devant le Bouddha géant dans l’après-midi (le matin,on est à contre-jour). Le départ du ferry se situe après le grand pavillon rouge. Avant, ce sont les bateaux d’excursion à 50 ¥, qui permettent cependant une approche plus tardive du Grand Bouddha par la rivière.
Le site est vaste, l’entrée est à 70 ¥. Hormis le Bouddha géant, il y a beaucoup de bâtiments, mais assez peu de réel intérêt, à part une pagode et les tombes. Le monastère de Wuhou est un réel rafraîchissement, après les groupes de Chinois envahissant les abords du Grand Bouddha. Il existe une zone, apparaissant rarement sur les plans, dont les guides touristiques font peu de cas, et indiquée sur place uniquement en chinois : il s’agit du secteur du « Bouddha Oriental », qui fait l’objet d’un paiement à part (35 ¥), accessible par la route comme depuis le secteur du Grand Bouddha. Pas mal de grottes immenses taillées dans la roche, abritant de nombreuses sculptures de Bouddha, moins géantes que le géant, mais quand même. Et surtout, mais plutôt visible de l’avenue, un Bouddha couché de 170 m (!), sculpté en relief sur la roche. Meilleur moment pour le voir : le matin.
On peut par exemple se rendre le matin à l’entrée route du Grand Bouddha, mais en fait continuer 900 m jusqu’à l’entrée du Bouddha Oriental (pour admirer le Bouddha allongé de l’extérieur), continuer 800 m sur l’avenue jusqu’à un pont qu’on emprunte, continuer 800 m jusqu’au terminus de la route près du ponton du ferry, garer le vélo, et soit entrer sur le site du Grand Bouddha par l’entrée Wuhou, soit revenir à pied entrer par le Bouddha Oriental. A noter qu’il se peut qu’après avoir payé 35 ¥, on vous loupe pour vous faire payer les 70 ¥ du site principal ! Chut…(pour ma part, j’ai tout payé).
On peut aussi arriver par le ferry de 15 h (ou 16 h l’été), laisser le vélo au ponton d’arrivée, visiter le site à l’heure calme, hors groupes chinois, avant la fermeture (18 h l’hiver, 19h30 l’été), et rejoindre la ville par la route à vélo (env 5 km). 2h30 suffisent, hors Bouddha Oriental, en se concentrant sur le monastère Wuhou et le Grand Bouddha. Et le lendemain matin, admirer le Bouddha couché depuis l’avenue.
PLAN GENERAL DU SITE