MALTE

 

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NB : dans les lignes ci-dessus, Malte se réfère au pays, tandis que l’île de Malte se réfère à l’île principale, par opposition à l’île de Gozo. La Valette et Valletta sont la même ville : suivant le contexte, le nom indique soit la municipalité intra-muros, siège de la capitale, soit l’ensemble de l’agglomération, qui rassemble environ 40 fois plus d’habitants que Valletta stricto sensu. J’ai choisi d’utiliser La Valette pour la ville intra-muros (puisqu’il s’agit du nom originel, venant du Grand Maître Parisot de la Valette), et Valletta pour l’agglomération, puisqu’il s’agit de la ville telle qu’elle est devenue sous domination anglaise.

 

CLIMAT

 

Normalement, celui de la Tunisie et de la Sicile. Eté très chaud et sec, mais je pense que le vent, fréquent, atténue un peu la sensation de canicule. Hiver doux et pluvieux (pour autant, sur 7 jours en janvier 2004, j’ai eu 7 jours de ciel bleu et rares nuages). Tabler sur une moyenne de 15° le jour et 9° la nuit en janvier, ce qui serait confortable sans les pluies (14 jours en moyenne le même mois). Les saisons intermédiaires sont cependant les mieux indiquées, de mars à mai et de septembre à novembre, où l’on est à peu près sûr d’avoir une bonne météo.

Le vent est quasi constant : fort, continu, il peut devenir violent. Provenance dominante : nord-ouest, notamment l’hiver (en été, il vient plutôt sud-est). Là encore, en janvier, j’ai eu 3 jours de vent moyen à assez fort de nord-est, 1 jour sans vent toute la matinée, et 2 jours avec un vent moyen de sud-ouest. Comme quoi…

Pour les infos à 5 jours : la page météo de Malta International Airport.

 

 

TRANSPORTS

 

BATEAUX

 

Ferries réguliers depuis l’Italie :

 

* Virtu Ferries opère un hydroglisseur 3 fois par semaine, mardi, jeudi, samedi. En général, départ Pozzallo (60 km sud-ouest Syracuse, en Sicile) à 19h00, arrivée le soir-même 20h30. Le jeudi, la rotation a l’air de se faire avec Catania au lieu de Pozzallo, selon un horaire inversé (départ Catane le matin, retour Malte le soir, 2h30 de traversée). Retour les mêmes jours départ Valletta 07h00, arrivée 08h30. A Syracuse, on trouve des trains en correspondance avec les trains Turin-Syracuse (aisé à l’aller, moins au retour). Attention : sur le site internet, la circulation était indiquée toute l’année, sauf 10 au 30 janvier. Alors qu’un prospectus sur place n’indiquait pas cette « trêve ». Donc, bien vérifier.

L’Aller-Retour (autour de 110 € avec le vélo, taxes diverses comprises) est nettement plus attractif que l’aller simple (autour de 75 €, auquel il faut ajouter la taxe de 10 € de départ de Malte). Consultez toutefois le site, on ne sait jamais.

 

Vertu Ferries propose des prix sur certains grands week-ends (presque demi-tarif sans les taxes), mais uniquement pour des AR départ Malte pour se rendre en Sicile. Donc de faible intérêt pour se rendre à Malte.

 

* Siremar ou MaReSi opère un ferry régulier toute l’année :

-          un aller-retour Valletta-Catania, départ Malte le mardi soir, retour le mercredi soir. Départ 19h00, arrivée prévue 07h00, mais compter un 08h00 bon poids.

-          un aller-retour Valletta-Reggio di Calabria, départ Malte vendredi 19h00 (arrivée 09h00), retour Reggio vendredi 13h00 arrivée 07h00.

Tarif AR 135 € avec le vélo toutes taxes comprises, avec le vélo, depuis Catania, 185 € depuis Reggio. AS : 91 € depuis Catania, 118 € depuis Reggio, auquel il faut ajouter 10 € si ce voyage est au départ de Malte.

Attention : ce ferry faisant dans la semaine une rotation supplémentaire pur cargo avec Reggio, il peut en résulter des retards. Bien que la mer était calme (autre raison de retard pour tous les ferries, notamment en hiver), mon départ a été retardé d’un jour, suite à des problèmes de chargement à Reggio. Donc, bien garder les coordonnées d’une agence, le n° de téléphone de Maresi à Malte.

 

* Grimaldi Group opère un ferry hebdo toute l’année depuis Salerne (port à 50 km au sud de Naples). Mais l’aller se fait via Tunis, ce qui rallonge le parcours et transforme le tout en croisière (voulez-vous danser, cher chauffeur de semi-remorque ?). 93 € l’AS avec vélo (sans les 10 € de départ Malte), autour de 145 € l’AR avec vélo TTC hors périodes pointe. Intéressant si l’on veut faire un voyage triangulaire (Tunisie, Malte, sud Italie).

Départ tous les mercredis 20h00, arrivée Malte les vendredis à 09h00 (via Tunis). Retour de Valletta les vendredis 18h00, arrivée les samedis 08h00 à Salerne.

 

* Grandi Navi Veloci opère un ferry hebdo depuis Gênes, avec toutefois une interruption février. Départ Gênes, mais là encore, via Tunis.

Autour de 110 € l’AS avec vélo (avec 10 € de taxe de départ Valletta), compter 190 € l’AR hors périodes pointe TTC.

Départ samedi de Gênes, 18h00, arrivée Valletta lundi 09h00 (via Tunis). Départ Valletta lundi 15h00, arrivée Gênes mardi 20h00.

Intéressant pour un voyage triangulaire, ou à la rigueur si l’on habite vers Nice / Marseille et qu’on a le temps.

 

* Il y aurait aussi avec Tomasos un ferry bi-quotidien Napoli-Catania-Valletta, départ mardi & jeudi 21h00 de Napoli, mercredi & vendredi 09h30 de Catania, arrivée mêmes jours à Valletta 14h30, retour Valletta 16h30 mêmes jours. Depuis Napoli, 110 € l’AS (+ 10-12 € taxes si départ Malte), 205 € l’AR TTC hors pointe. Depuis Catania, 70 € l’AS (+ taxes de 10-12 € si départ Malte), 110 € TTC. Ce service ne doit pas fonctionner toute l’année. Mieux vaut partir de Catania que de Napoli.

 

FERRY INTER-ILES

 

Bacs Malte-Gozo, entre Cirkewwa (à l’extrême nord-ouest de l’île de Malte, 27 km de La Valette) et Mgarr, en général tous les ¾ d’h. 2,25 Lm l’AR avec le vélo. A priori, on ne paye qu’au retour (ou bien j’ai resquillé deux fois à l’aller sans le savoir), le guichet côté Cirkewwa semblant dédié à des réservations.

A noter qu’une fois par jour, un ferry part directement de La Valette (côté opposé au Grand Port), au quai de Sa Maison. Arrivée et départ 1 fois par jour autour de midi. Cependant, en janvier 2004, je ne l’ai jamais vu fonctionner. Voir le site de Gozo Channel pour plus d’infos sur ces liaisons vers Gozo.

Bac La Valette-Sliema, à mon avis plutôt fait pour les piétons, et d’assez faible intérêt si l’on est à vélo.

 

AVION

 

Vols directs depuis Paris, 1 vol hebdo intermittent (mais toute l’année, et non pas seulement lors des périodes de pointe) depuis Lyon le samedi. L’aéroport de Valletta est à une dizaine de km de La Valette.

 

En s’y prenant largement à l’avance, et si possible hors des périodes très demandées (congés scolaires, grands ponts…), et plutôt des mois « déprimés » (janvier, mars, novembre), un vol à tarif négocié vous reviendra bien moins cher qu’un train + ferry via l’Italie. Dans le premier cas, j’ai trouvé des premiers prix à moins de 250 € l’AR tout compris depuis Lyon (départ-retour samedi) (mais les dates ne me convenaient pas), dans l’autre, il faut le plus souvent tabler, ne serait-ce que depuis Chambéry (la ville la plus proche de l’Italie), sur un total entre 300 et 350 €, selon qu’en plus vous prenez une couchette, etc… Un tarif négocié « classique » revenant autour de 400 € depuis Paris ou les principales villes, ça ne vaut le coup de passer par l’Italie que pour visiter celle-ci (exemple : Sicile) en même temps. Il y a deux trains de nuit directs quotidiens entre Turin et la Sicile (Catane), 1540 km, 16h00 – 11h00 ou 18h00 – 12h00, mais ils partent de la gare centrale (Porta Nuova), alors que les TGV vous débarquent à 2-3 km de là, à Porta Susa. Et les correspondances ne sont pas toujours géniales. La SNCF et surtout Trenitalia ont rendu le passage France-Italie par Modane extrêmement compliqué hors TGV : train TER jusqu’à Modane, 2 bus par jour jusqu’à Bardonecchia, train jusqu’à Bussoleno, changement pour Torino Porta Nuova ! Et ont supprimé une relation de mi-journée entre Lyon et Turin. Dites, si vous voulez qu’on prenne l’avion ou des bus Eurolines, dites-le tout de suite qu’on vous intéresse pas…

C’est plus facile si vous partez du sud-est : train direct Nice-Rome, ou une flopée de combinaisons via Gênes (où vous rattrapez les trains directs Turin-Sicile).

 

BUS LOCAUX

 

Fréquents, desservent tous les villages, selon en général un horaire au moins toutes les heures. La très grosse majorité part du terminus central de Floriana, à l’entrée de La Valette. Quelques uns partent de Sliema, dont un intéressant bus passant sur tout le front de mer, et allant jusqu’au ferry de Cirkewwa vers Gozo. Premiers départs : 08h00 et 08h45, correspondant pile-poil avec les ferries de 09h00 et 09h45. Retours sans problème, l’après-midi les bus sont au moins toutes les demi-heures sur cette ligne. 0.40 Lm l’aller. Sur Gozo, correspondance immédiate vers Victoria (0.15 Lm). Ensuite pour continuer dans l’île, rupture de correspondance, que je soupçonne volontaire (le plus de temps vous attendez la correspondance, le plus de chance vous avez de traîner dans les rues de Vitoria, ses vitrines, ses terrasses de café…).

 

Par contre, tout à fait impossible d’embarquer un bus sur ces bus, qui s’apparentent à des cars urbains. Pour plus d’infos en général : http://maltatransport.com

 

CHANGE

 

Janvier 2004 :      1 Lm (livre maltaise = pound) = 2,3 €

                            1 € = 0,4 Lm

 

Quelques distributeurs de billets dans Valletta (il me semble en avoir vu aussi sur Gozo). Banques et offices de change assez nombreux à Valetta, banques dans les autres villes des deux îles. A Sliema, si tout est fermé (ou tout simplement pour aller encore plus vite), un changeur de billets (€, $, £) à la devanture d’une Bank of Valletta, presque en face des terminus de bus / ferry La Valette. Change semblable à celui, par exemple, de l’entrée de La Valette (1 Lm = 2.4 €).

Ne pas croire que, pour un court séjour, on peut payer ses achats en €, $ ou £ : pour pratiquement tout, la seule monnaie reconnue est la Lm, surtout pour le courant (paiement d’un hôtel ordinaire, des entrées de sites touristiques, des transports, et bien sûr de la nourriture). Vous ne pourrez faire l’économie de ne pas changer.

 

SECURITE

 

Pays très tranquille. Dans le centre de Valletta, lorsque je me contentais de mettre l’antivol sur le vélo, on me conseillait toutefois de le cadenasser contre un élément fixe. Mais si l’on vous vole votre vélo, avec le faible nombre (on croise toutefois des cyclos le dimanche), il doit être assez facile de le retrouver : Malte est peuplée, mais pas immense. Et puis, honnêtement, des débiles qui roulent à vélo, vous en connaissez beaucoup, vous ?

 

ROUTES

 

Circulation à gauche. La très grande majorité des conducteurs Maltais est prudente notamment avec les cyclistes, mais il y a toujours quelques dingues du volant (un mélange de « conduite » anglo-saxonne et de style méditerranéen), donc rester en permanence sur ses gardes, un peu comme en Italie.

 

La quasi totalité du réseau est revêtue. En fait, on ne trouve en piste que les accès à des champs, et d’anciens tracés de routes abandonnées. Les axes principaux sont en général en bon état. Le réseau secondaire est majoritairement en mauvais état, fait de rapiéçages sur plusieurs couches sédimentaires, ce qui fait que rouler là-dessus ou sur des nids-de-poule, la différence n’est pas immense. Vous avez aimé l’arrière-pays irlandais, vous adorerez les backroads maltaises ! Les prochains fonds européens devraient améliorer tout cela d’ici cinq ou dix ans.

 

Le trafic est infernal autour de Valletta, en particulier sur le périphérique sur lequel vous finirez par échouer lamentablement en tentant un pathétique raccourci pour rejoindre au plus vite votre hôtel (fol que vous êtes). Tous les axes partant de la capitale sont circulants, et il faut vraiment atteindre les petites routes (pourries) pour enfin respirer un semblant de tranquillité durant quelques km.

 

Le passage par Floriana / La Valette étant presque obligé, notamment si vous résidez à Sliema qui concentre la majorité des hébergements intéressants pour nous, deux options : soit utiliser le périphérique, soit le front de mer. Le périphérique est le plus court chemin, mais le plus périlleux : fort trafic, rapide de surcroit, et il faut bien connaître pour tourner au bon endroit. Le front de mer est plus long (on peut mettre 10 km pour se rendre de La Valette à St Julians, le rivage étant très sineux), mais moins pénible ou risqué, et plus sympa. Et l’on a sous la main tous les commerces et services. Et prime, c’est presque plat, alors que le périphérique n’arrête pas de couper les collines entourant la capitale.

 

Signalisation : bien faite en général sur les grands axes (avec parfois des loupés, donc toujours être attentif), très variable sur les routes secondaires : parfois excellente, parfois inexistante. Enormément d’intersections, dont des routes qui n’apparaissent sur strictement aucune carte (sauf peut-être celle à 3 Lm, mais alors, il y a presque trop d’infos à déchiffrer). Pour tourner au bon endroit, compter sur la chance, l’intuition, tout autre mode de repérage (via l’intelligence, le bon sens, etc…) se révélant inopérant.

 

CARTES-GUIDES

 

CARTES ROUTIERES

 

Une carte détaillée est obligatoire. En France, on en trouve une très bien, quoique nécessitant un rafraîchissement, accompagnant le petit guide « Bon Voyage » (cf ci-dessous). Dès l’aéroport ou l’arrivée par ferry depuis l’Italie, on trouve une carte gratuite, qui peut très bien vous suffire. Par endroit, elle est quand même insuffisante pour bien se diriger (notamment, le périphérique est mal signalé), et surtout pour le réseau secondaire, parfois indiqué « à la serpe ».

Sur place : le meilleur choix semble être une carte à 1 Lm (pardon, 0.99), Malta & Gozo au 1:45000 de Berndtson & Berndtson, http://www.berndtson.com. Elle n’est pas cependant totalement exempte d’erreurs, ni tout à fait à jour (quelques anciennes petites routes apparaissent encore, tandis que d’autres, pourtant anciennes, n’apparaissent pas). Il existe aussi une carte à 3 €, encore plus précise – presque trop. Pas vu de carte topo ou avec courbes de niveau.

 

GUIDES PAPIER

 

Depuis 2004, le Guide du Routard.

Le guide Bon Voyage (Könemann), bien fait, et dont les éditions périmées (mais encore utiles) se trouvent assez souvent en soldes un peu partout (hypermarchés, la Maison des Livres…).

Lonely Planet, évidemment toujours le meilleur de tous.

 

GUIDES INTERNET

 

VISIT MALTA : le site officiel, complet.

GUIDE GOZO 

DECOUVRIR MALTE : le site d’un voyageur, pas mal, assez complet.

 

NOUVELLES FRONTIERES : le plus complet des guides « en bref »

GUIDE DU ROUTARD : intéressant.

ABM (Aventures du Bout du Monde) : encore plus d’infos en étant adhérent.

LONELY PLANET : en anglais, un peu succint.        

 

HEBERGEMENT

 

Auberge de jeunesse : Hibernia Hostel, Triq Depiro, Sliema (9 km depuis la station principale de bus de Floriana, à l’entrée de La Valette). La carte des auberges de jeunesse ne semble pas exigée, tout au moins hors saison. Nuitée en dortoir à 2.5 Lm (ou 2.25 ?), soit 6 €, le meilleur deal de l’île. Très confortable, très propre. Le dortoir était paraît-il en travaux, ce qui fait qu’on se retrouvait dans des chambres à deux (parfois aménagées pour trois) équipées d’une kitchenette (plaques, frigo, micro-onde, baignoire, eau très chaude…). Celles-ci doivent être plus chères en saison, mais rester très compétitives. Il y a toujours un guide en anglais qui traîne sur l’étagère de la réception. Inconvénient : impossible de garer son vélo à l’intérieur (sol ciré !). Mais mon vélo est resté contre un arbre, avec une vague chaîne, 6 soirs de suite, sans problème (secteur tranquille).

Passer par le centre de Sliema est légèrement compliqué. Roulez en front de mer jusque tout au nord-ouest de Sliema, à l’entrée de St Julians. Après la grande église à près de 9 km, le front de mer continue en se courbant sur la droite suivant l’anse. Prendre tout droit la rue en montée indiquée en cul-de-sac, puis tourner à gauche : on voit tout de suite un pont enjambant cette rue en forte montée. La Triq Depiro est la prochaine à gauche (en sens interdit) après être passé sous le pont. L’AJ se situe au pâté de maisons suivant le carrefour d’après (cabine téléphonique), sur la droite, entre une boucherie et une petite épicerie.

Si vous venez directement de l’aéroport : vous vous retrouverez immanquablement sur le boulevard périphérique encerclant Valletta. Suivez « Valletta », puis dès que vous verrez sur votre gauche « Pieta – Gozo Ferries », tournez. Vous vous retrouvez sur le début du front de mer entre La Valette et St Julians, cf ci-dessus. Si vous venez du port, suivez les indications « Valletta », puis une fois sur un boulevard circulant à voies séparées, prendre tout de suite la branche à droite faisant prendre les voies dans l’autre sens. Puis dès que vous verrez sur votre gauche « Pieta – Gozo Ferries », tournez.

Arriver de préférence avant 17h00 : après, il arrive que l’entrée principale soit fermée, et il faut le badge. Si vous pensez arriver plus tard, et de plus si vous voyagez hors plein hiver, il est conseillé de réserver (voir le site des Auberges de Jeunesse). En dépannage, vous pouvez essayer d’entrer à la faveur d’une entrée ou sortie d’un résident, puis montez au 6° pièce 601 voir s’il reste de la place.

A noter que la rue passant sur le pont (juste parallèle à la Triq Depiro, où se situe l’AJ) mène tout droit sur Naxxar, et de là, Mosta, Mdina / Rabat ou St Paul’s Bay et Gozo (bien sûr également accessible par la route côtière) : cela permet de s’affranchir aisément d’une fastidieuse traversée de Valletta.

 

CAMPING

 

Explicitement interdit sur tout le territoire (aucun terrain officiel du reste), et de plus assez malaisé de camper discret ! Villes, villages, maisons et champs très cultivés de partout. Avec une densité de 1200 hab / km2, on n’est pas exactement sur le Mont Lozère. Un peu plus possible dans l’ouest de l’île de Malta et de Gozo, mais chut. Le seul bois, proprement dénommé « buskett », est situé autour du palais présidentiel au sud de Mdina / Rabat : la zone doit donc être souvent inspectée. Le vent violent fréquent n’arrange rien à l’affaire.

 

EAU

 

A priori toujours potable. A l’AJ, il est indiqué qu’il ne faut pas boire de l’eau du robinet. Peut-être l’été, car je n’ai pas eu de problème. Aucune rivière digne de ce nom, même l’hiver, tout juste des ruisseaux d’eau quasi-stagnante. Malte possède trois usines de dessalement de l’eau de mer, rassurez-vous ça ne se sent pas au gout. Tout juste un arôme subtil de dégazage de tankers et de boues radioactives délestées par un sous-marin russe à la dérive (je plaisante).

 

RECHAUDS

 

En ces temps d’après 11-septembre, encore moins jamais question d’embarquer de France des recharges butane dans l’avion ! En fouinant dans Sliema, notamment les magasins de pêche ou quincaillerie au début du front de mer, vous devriez pouvoir trouver des recharges 190 g (mais je doute que d’autres modèles de recharge, tel 270, puissent se dégoter). Sinon, quand vous venez de La Valette vers Sliema : un sens interdit vous fait quitter le front de mer, et débouche sur une rue toute droite montant dans l’intérieur de Sliema. Sur la gauche, petite quincaillerie / clés minute, avec au-dessus « Peter’s Scooter Shop » : à la devanture, j’ai vu un réchaud butane en vente, donc ils devraient vendre des cartouches. Vous avez déjà vu un vendeur de voitures qui ne vend pas d’essence ? Ah, euh…

 

SUPERMARCHES

 

On trouve des épiceries ou supérettes un peu partout, elles sont parfois un peu discrètes. Je n’ai vu qu’un seul supermarché alimentaire digne de ce nom, avec un choix assez large : à Sliema. Au niveau du centre de Sliema (terminus des bus et du ferry piétons vers La Valette), la route coupe le cap et quitte un très court moment le front de mer : en haut de la petite montée, tournez à droite, l’enseigne « supermarket » se voit bien. A priori ouvert même l’après-midi.

 

TELEPHONE – INTERNET

 

Cybercafés bien sûr, mais également de vénérables cabines rouges britiches ont été reconverties en « internet phone ». Rester en contact avec le village global n’est pas un problème.

 

A VOIR

 

Surtout pour l’histoire, les monuments, l’art, la culture. Moins pour les paysages, malgré quelques petites perles sur les quelques zones côtières restées un peu sauvage.

 

Malgré la faible superficie (les deux îles confondus, tout juste le dixième d’un petit département français comme le Rhône !), une semaine peut être bien remplie sans avoir le temps de s’ennuyer, ni pour autant courir après la moindre curiosité touristique. On peut se contenter de 3 ou 4 jours, en se limitant à La Valette (incontournable), Mdina et Victoria (Gozo) si l’on aime les villes, ou bien le sud de l’île de Malte et surtout le sud et l’est de Gozo si l’on préfère les paysages. On peut à l’inverse trouver sans problème à s’occuper pour 2 semaines ou plus : incessantes visites de La Valette / Vittoriosa (on ne s’en lasse pas) et du front de mer entre La Valette et Sliema / St Julians, les diverses « experiences » audio-visuelles à thème propres à piéger sympathiquement le touriste (dont le village de Popeye, le disneyland local), longues balades à pied dans les secteurs des falaises, voire plages de sable (rares) au nord-ouest de l’île de Malte (Mellieha Bay).

 

Il est tout à fait possible d’atteindre tous les points de l’île de Malte en rayonnant depuis Valletta. La seule difficulté est de visiter Gozo dans la journée (cela représente déjà 55 km, rien que pour atteindre et revenir de Cirkewwa, point d’embarquement du ferry), et il faut un minimum de 25 km pour visiter un minimum l’île (j’en ai fait 40). Ajouter qu’il est intéressant de traîner un peu à pied dans l’ouest et le sud de l’île. Il est possible de s’héberger pour un prix encore raisonnable à St Paul’s Bay (à 11 km du ferry), ou bien de tenter le camping sauvage « furtif » (tente plantée à la tombée de la nuit, décampage au lever du jour). Pour ma part, j’ai fait l’aller-retour dans la journée depuis Valletta, puis suis revenu une autre journée en bus, visiter à pied (Victoria et les falaises autour de Xlendi).

 

Si vous ne voulez pas vous encombrer de trop de documentation, et que vous voulez faire branché, presque tous les sites sont dotés d’un système de numéro portable à appeler, sur lequel vous avez 2 mn d’infos sur le site en face duquel vous êtes, pour le prix d’une communication. Arrêtez de vous abimer les yeux sur votre Guide Bleu, laissez ça aux ringards de mon genre !

 

Même si vous n’êtes pas un mordu des musées, il faut au moins se rendre à la Co-Cathédrale de La Valette (ainsi nommée, parce qu’elle partage son titre avec celle de Mdina, la première capitale) et au Palais des Chevaliers. Le musée archéologique est une bonne introduction aux sites à visiter, mais l’on peut shunter. Il existe une sur les deux îles une flopée de « … experience » à 4-7 €, spectacles audiovisuels ou musées de cire, qui peuvent occuper ludiquement (tout en restant informatif) de longues journées de pluie.

Raison supplémentaire de ne pas visiter en plein été : souvent, les musées ferment dès 14h00, alors que le reste de l’année, ils sont ouverts jusqu’à 16h30 – 17h00.

 

Chaque village a son église monumentale, modèle cathédrale Houphouët Boigny (pour les dimensions), où bien souvent de prestigieux architectes, peintres ou sculpteurs Italiens ont sévi durant l’époque des Chevaliers. A ce quoi il faut ajouter, là encore dans le moindre village, des maisons bourgeoises de caractère, des édifices publics anciens et ouvragés, et bien sûr les inévitables balcons à chaque presque maison ancienne – voire récente. En rase campagne (ou ce qui en fait figure ici, vu les faibles distances entre les zones habitées), on tombe souvent soit sur des monuments préhistoriques, soit des des chapelles « isolées » (rien que le mot me fait sourire, dixit Coluche), de palais bâtis par quelque protecteur (Chevaliers, Anglais, Napoléon n’ayant pas eu bien le temps de bâtir que ce soit, occuper à aller contempler 40 siècles en Egypte).

 

Côté culture :

-          l’agglomération de Valletta, de part et d’autre du « Grand Port », ensemble de fortifications datant des Chevaliers, suivant toutes les sinuosités de la côte, très découpée à cet endroit. Musées, édifices religieux ou militaires… L’arrivée par ferry depuis l’Italie est formidable (mais trop brève).

-          Mdina, citadelle bourgeoise très bien conservée sur les « hauteurs » de l’île, pas encore rattrapée par l’expansion toutes directions de l’agglomération de Valletta.

-          Victoria (Rabat) sur l’île de Gozo, autre citadelle bien restaurée.

-          Quelques sites néolithiques tout à fait étonnants, spécifiques à Malte.

-          Le petit port de Marsaxlokk, sud-est, surtout pour la flottille de « luzzus » (barques colorées) – mais l’on en voit aussi à St Julians, nord de Sliema, en bien moindre nombre cependant.

Côté nature :

-          Les falaises de Dingli sont un peu surfaites. La route passe sur la crête de l’île (250 m), juste en aplomb de la côte sud. Cependant, les falaises sont en contrebas de zones cultivées, pas vraiment visibles de la route, et apparemment d’accès malaisé.

-          Blue Grotto : au sud de l’île de Malte, est un joli site, mais ne vaut vraiment la peine que si l’on fait le traditionnel passage en barque. Ne pas venir trop tôt (avant 10 h), au moins l’hiver.

-          Les falaises à l’ouest et au sud-ouest de l’île de Malta : assez peu fréquentées (sauf le dimanche), en fait plus spectaculaires que Dingli, mais pas très aménagé – et c’est peut-être tant mieux. Sauf que les routes sont vraiment tape-cul.

-          Fenêtre d’Azur et Mer Intérieure, dans l’ouest de Gozo, deux curiosités pour le prix d’une (site évidemment gratuit) ! Pas mal, spectaculaire par bon vent. Une vague piste, passant sous la tour de guet, permet plus loin d’approcher Fungus Rock, puis (brutale redescente puis remontée) de rattraper très haut une petit route locale passant sur les hauteurs de Xlendi.

-          Au sud de Gozo, Xlendi. Un très beau sentier longe le rebord des falaises, de plus en plus spectaculaires en allant vers l’est (près de 150 m en vertical !). On peut aussi accéder par une petite route terminant en bonne piste : à la sortie de Munxar (village entre Xlendi et Sannat), suivre « Sanap Cliffs ». Le curieux est que ce superbe site ne semble pas trop indiqué, ni dans les guides, ni sur les brochures locales. Tant mieux, car c’est l’endroit et de loin le plus spectaculaire et sauvage.

 

On peut faire l’impasse sur le sud-est de l’île de Malte (Marsascala et Marsaxlokk, sauf pour approcher les luzzus, cf ci-dessus).

Pas vraiment la peine de s’attarder dans l’est et le nord de l’île de Gozo, sauf Xaghra (Ggantija Temple – se prononce Gigantia - : néolithique, et moulin à vent). Traîner plutôt dans l’ouest et le sud.

 

Pour les dingues de cols, ces tordus (ça ne devrait même pas exister, une telle engeance), 3 cols « officiels » sur l’île de Malte : le Targa Gap, entre Mosta et St Paul’s Bay, le plus net quoique assez évasé, un faux, le Falka Gap (d’où peut-être le nom !??) plus au sud, enfin le Bingemma Gap, entre Rabat et Mgarr (attention, il s’agit des Rabat et Mgarr de l’île de Malte, pas de leurs homonymes de Gozo), pas très net mais le plus haut (200 m d’altitude, autant dire qu’on tutoie les dieux). L’île de Gozo recèle une jolie ligne de crête plus nette, offrant une série de cols au nord et à l’ouest de Victoria / Rabat, autour de 100 m : Zebbug, Ghasri, Ta Pinu, Santa Lucija. C’est bien visible, depuis les remparts de la citadelle.

 

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