INFOS NORVEGE

Un vieux classique : distance Oslo-Kirkenes = distance Rome-Oslo. Autant dire que, vu d'un Norvégien, Paris est dans la proche banlieue de Bergen. Donnée à intégrer, notamment quand on veut faire une traversée jusqu'au Cap Nord.

ARGENT

CHANGE

La Norvège ne fait pas partie de l'Europe, a fortiori n'utilise pas l'Euro comme monnaie. La couronne norvégienne, NOK selon la classification internationale (et comme le savent les cruciverbistes, les piécettes sont des øre), abréviation locale "kr". Juin 2008, 1€ = 7,9 kr (→8), 1 NOK = 1,25 €. Pour les vieux qui raisonnent encore en francs (j'en suis), 1 NOK = 0,83 FF, 40 NOK = 33 FF. Dans le texte, kr fait référence à la couronne norvégienne.

Consulter le dernier cours.

COUT (COUP ?) DE LA VIE

Pays très onéreux, dans le chapeau des cinq plus coûteux au monde. C'est surtout l'hébergement qui revient cher. Dans de nombreux cas (visites, train...), il devient vite intéressant de dénicher des "pass", des réductions et abonnements. Si l'on se fournit dans les supermarchés, on peut encore s'en tirer de manière acceptable pour la nourriture. Il m'est même arrivé a contrario d'acheter de bons articles de fin de saison (coupe-vent, matériel de camping), de plus très adaptés pour ces régions au rude climat, pour des prix défiant toute concurrence décathlon ou go sport. Ma dernière acquisition fut un lot de lunettes-loupes pour 10 kr chaque ! Mais bon, partir avec un budget 50% à 75% supérieur qu'en France, rien que pour l'alimentation.

Les ferries "utilitaires" faisant partie intégrante du réseau routier ne sont pas trop coûteux, mais dès qu'il s'agit de traversées longues quasi-croisière, ça grimpe vite. Mais ça vaut le coup. Et le coût.

Certains produits alimentaires ne sont pas trop chers dans les supermarchés en ville : le chocolat (barre éco, mais jamais les barres style Mars-Snickers), le müesli, barquettes de fruits (kiwis, nectarines), boites de pâté, parfois de poisson. Aussi les soupes de nouilles précuites, à prix chinois (5 pour 10 kr). Sinon, compter près du double des prix français (litre de lait à 1,5 €, pain de 500 g idem).

Le type de pain le moins cher : "kneipp brød" (pas vraiment moins bon que certains deux fois plus chers, par contre souvent, dès midi, il n'y en a plus). J'ai déjà vu de ce pain à 4 kr les 500 g quand les autres sont à 15-25 kr les 750 g !

Le type de lait le moins cher : "mjølk lett". Il n'y a que du lait frais, problème si vous voyagez seul et qu'il fait chaud - ce qui est assez rare il est vrai.

EN AVION

Comparateur de vols : http://www.easyvols.org

Vols directs Paris-Oslo, Lyon-Oslo, Nice-Oslo (mais aussi Genève, Londres, Amsterdam…)

L’aéroport n’est plus à Fornabu (5 km est Oslo) snif, mais à Gardermoen (http://www.osl.no/), 47 km au nord-est, le long de l’axe Oslo-Trondheim. Un autre aéroport à Sandefjord.

SAS est encore l'une des dernières compagnies européennes à ne pas faire la fine bouche avec les vélos. Le forfait d'excess baggage est acceptable (30 € par sens), et le vélo ne compte pas pour le poids autorisé en soute. Mais pensez à réserver pour le vélo (0825 325 335).
 

Train de l’aéroport: Départ d’Oslo S toutes les 10 mn environ, durée du trajet : 19 mn.
Trains NSB: Tous les trains locaux de la ligne Skien-Larvik-Oslo-Hamar-Lillehammer, 1 par heure, s’arrêtent à une gare située sur l'ancienne ligne (Jessheim, 6 km SE), de même que les trains Kongsberg-Oslo-Eidsvoll (2 par heure, mais à 5 mn d’intervalle). Les trains Oslo-Trondheim(-Bodø) semblent s’arrêter à la gare de l’aéroport, accessible par une ligne nouvelle.

Le bus de l’aéroport (transport SAS) : La navette fait l’aller-retour Oslo centre – Aéroport toutes les 20 minutes tous les jours depuis l’Hôtel Radisson SAS Scandinavia, via Galleri Oslo, la place de la gare (à côté de l’Hôtel Clarion Royal Christiania), Helsfyr et Furuset. Durée du trajet : environ 40 mn.
Le bus express de l’aéroport est accessible depuis Bekkestua, Fredrikstad, Majorstuen, Gjøvik et Ski, à Oslo et dans la région est vers l’aéroport d’Oslo.
Trajets normaux de la ligne SL 344 depuis l’Hôtel Radisson SAS Scandinavia via la place de la gare, Helsfyr et Furuset 3 fois/heure. Durée 50 mn depuis l’hôtel SAS. Ligne 332 depuis Galleri Oslo via Gjerdrum 1 fois/heure.

L'aéroport de Torp Sandefjord concerne plutôt les vols low-cost, dont Ryanair de Marseille. Aéroport situé près de la petite ville de Sandefjord, 110 km sud-sud est Oslo (non loin de Tonsberg)

Trains Oslo-Sandefjord (ligne locale vers Skien) toutes les heures, durée 1h45 (2h avec le bus), 212 kr (199 kr minipris) + 60 kr le vélo, 42 trains entre 05h30 et 22h30 (moins le week-end)

Par bus : Torp Ekspressen http://www.torpekspressen.no/ Oslo-Lysaker-Hovik-Asker-Drammen-Torp

Et Rygge Ekspressen http://www.rygge-ekspressen.no

Ces bus partent d’Oslo en correspondance avec les vols, compter 2 h de trajet.

QUITTER L'AEROPORT

Le nouvel aéroport d'Oslo est à Gardermoen, 47 km NO. Evidemment très bien desservi par les transports en commun (la ligne ferroviaire Oslo-Trondheim a été déviée, donc en plus du train aéroport express, tous les trains Oslo-Lillehammer s'y arrêtent, ainsi que tous les trains Oslo-Trondheim), il reste possible de gagner la capitale par la route, en approchant au passage quelques jolies églises en bois (cependant nettement plus récentes et moins typiques que les stavkirke de l'Ouest).

Immédiatement à la sortie du terminal, continuer sur la branche de droite, celle de gauche montant sur l'autoroute. Passer tout droit les rond-points, jusqu'à celui coupant la route 35 : continuez encore tout droit vers Sand (je crois que c'est indiqué).

Cependant, dans le cas où vous vous seriez embarqué sur la voie rapide (au début tranquille, mais qui plonge ensuite dans l'autoroute E6), tout n'est pas perdu. A 2,5 km, sortir vers Hønefoss, continuer tout droit.

A 0,5 km, tourner à gauche vers Sand. C'est à ce rond-point que vous rattrapez l'itinéraire cyclo - non indiqué.

A 2 km tourner à droite vers Sand.

A 2,5 km, sortie Sand (supérette), le plus direct pour Oslo est de continuer tout droit vers Jessheim, où l'on rejoint à 1,5 km un carrefour à l'entrée de la ville : cherchez un petit panneau marron avec le logo vélo et le n° 7. La route passe d'un côté puis de l'autre de l'autoroute Oslo-Trondheim, jusqu'à Skedsmokorset puis Oslo.

Sinon, le chemin des écoliers (par exemple à l'aller, au retour il sera plus simple de venir jusqu'à Jessheim via l'itinéraire cyclable 7) consiste, à la sortie de Sand, à tourner à droite sur la 178 vers Holten au lieu de poursuivre vers Jessheim. En fait de chemin des écoliers, c'est plutôt celui des bénitiers ! Parcours un peu vallonné et très tranquille.

A 0,5 km, après l'école, accès à gauche à l'église de Hovin.

A 5 km, carrefour. A droite, l'église de Holten à 1,2 km, et route vers Nannestad. Prendre à gauche vers Korsmo        .

A 5 km, 500 m après l'accès à Tori, on peut soit filer droit sur Ask (3 km), soit tourner à gauche, d'abord vers l'église de Heni, puis à 2 km, vers l'église de Gjedrum (300 m à gauche). Pour Ask, tourner à droite, 3,5 km.

Après Ask (supérette), le traic commence. A 8 km (Skedsmokorset), carrefour : tout droit vers Oslo. Sinon, à droite vers Slatten, parcours plus vallonné.

A 6,5 km, accès à droite vers l'église de Nittendal (400 m).

A 1,5 km, après une remontée, on atteint la route 4, longée presque toujours d'une piste cyclable. Prendre à gauche.

A 2,5 km, col facile de Gjelleråsen 220 m, annonçant l'agglomération d'Oslo.

A 12 km, Sinsen, juste après une descente brutale. A partir de là, la piste cyclable devient sinueuse, devant éviter de nombreux accès autoroutiers, bien prêter attention à la signalétique vélo vers "sentrum", "4", voire une fois "163".

2 km, on rejoint le réseau urbain. Tourner sur la gauche pour rejoindre le centre-ville, et la sentral station à environ 3 km.

Cet itinéraire champêtre fait 59 km, une dizaine de plus que par la route cyclable la plus courte.

EN TRAIN + FERRY

Un voyage en train + ferry depuis la France est, sur le plan financier, rarement intéressant, et limite galère. Il faut souvent changer plusieurs fois de train, et les trains anglais, allemands comme danois ne sont pas tellement donnés. Idem les ferries, pour lesquels on paye souvent pour le vélo, et ça vous prendra un minimum de 24-36 h de voyage par sens à courir d’un quai de gare ou de port à l’autre. Vraiment si vous n’avez pas pu dénicher un bon tarif avion, ou si vous roulez à vélo depuis la France jusqu’à Newcastle ou Frederikshavn. Mais si vous aimez le train, je vous délivre le fruit de mes recherches, avant de m’être rabattu sur un vol… à 135 € AR ! (+30 € par sens pour le vélo)

Comparateur de ferries

Via l’Allemagne : compter minimum 300 € depuis Paris aller retour

En Allemagne, tous les trains acceptent les vélos démontés sous housse. On peut aussi expédier un vélo, 2 jours avant (24 €). Sinon, tout train avec le fameux pictogramme peut accepter les vélos « entiers ». En régional : parfois gratuit, sinon 3,5 €. En train de grandes lignes : des EC ou IC (pas les ICE) indiqués, 8 €, ou 10 € sur les liaisons internationales acceptant les vélos non démontés (surtout vers la Suisse, l’Autriche).

Paris-Hamburg : 1 train de nuit direct (sinon, il faut prendre un Thalys jusqu’à Köln, et jusqu’à ce jour, il est impossible d’y embarquer un vélo), accepte les vélos (10 €) en réservant. Tarif SNCF aller de 60 € à 115 €, plus cher avec le Thalys. Si l’on achète le billet train de nuit Paris-Hamburg via la DB, on peut ne payer que 39 € ! (ou 57 € selon les jours, sinon 110 € plein pot – il existe un tarif cassé théorique à 29 €, qui s’applique plutôt sur les relations avec l’Est de l’Allemagne). Partir plutôt un début de semaine, et réserver 2 mois avant.

Si vous venez du sud ou sud-est de la France : Lyon-Mulhouse-Strasbourg, 5 trains/j, acceptant les vélos (compartiment vers le milieu de la rame). Depuis Strasbourg, quelques possibilités (avec vélo) avec 1 changement (Offenburg en général), 110 €. Si, via la DB, vous achetez un Offenburg-Hamburg ou Bâle (Basel Bad Bf)-Hamburg, vous pouvez dégoter un aller à 49 ou 59 €. Bâle-Kiel ou Flensburg (vers le Danemark) : idem (49 €), toutes les 2 à 4 h avec 1 changement minimum (Hamburg), durée 10-12 h.

Bâle est fréquemment accessible depuis Mulhouse par des trains régionaux rapides. Lyon-Strasbourg 17 € en prem’s + Strasbourg-Offenburg 5 € (au moins 1 TER par heure), Lyon-Bale 36 à 44 € si l’on évite les TGV.

Un Lyon-Strasbourg-Offenburg-Kiel ou Flensburg peut donc vous revenir à 70 € aller, en bidouillant entre SNCF et DB.

Hamburg-Kiel : 2 trains par heure (parfois par correspondance), durée 1h15, acceptent les vélos

Hamburg-Frederikshavn : 75 € aller, avec le vélo 5 possibilités/jour avec…3 ou 4 changements, durée 9 à 14 h. Avec vélo sous housse, environ 1 possibilité/heure, 2 changements, durée 8 à 10 h.

Hamburg-Hirsthals Havn (DSB): 1 possibilité par heure, avec 2 ou 3 changements, durée 9h, n’acceptent pas les vélos.

Pour Hantsholm, gare de Thisted à 23 km, qu’on peut atteindre après un parcours du combattant similaire.

Stena Lines :

Frederikshavn-Oslo : 1 par jour (aller 10h, retour 19h½, durée 8h½), 40 € aller mini

Color Line et http://www.aferry.fr/ferry-to-denmark-ferries-fr.htm

Danemark-Norvège :

Hirsthals-Kristiansand (4h½) 2 liaisons diurnes/jour, 90 € AR + 16 € vélo par sens

Hirsthals-Larvik (6h) 2 liaisons/jour, parfois nocturne, 100 € AR

Hirsthals-Oslo (9h), 1 liaison/jour

Hantsholm-Bergen 150 € AR

Allemagne-Norvège

Kiel-Oslo (20h), 1 liaison/jour (dép 14h), 400 € AR + 16 € vélo par sens

Via la Grande Bretagne : compter minimum 315 € depuis Paris l’aller-retour

Paris-Londres : surtout pas par Eurostar (ça fait belle lurette qu’on ne peut plus y mettre un vélo, c’était le bon temps), mais train (TGV) Paris-Calais, puis ferry, puis train Dover-London, puis train London-Newcastle ! A noter qu’il y a aussi un ferry Amsterdam-Newcastle (durée 16h, mini 62-72 £ + 5 £ vélo par sens).

Paris-Calais : 21 à 32 € l’aller, essentiellement par TGV

Ferry Calais-Dover (seule ligne acceptant les piétons et cyclistes) : très grosse fréquence, compter 40 € l’AR

Trains anglais : puis « search » puis « see all details » si le pictogramme apparaît (cycle policy = pas de vélo aux peak hours). Sous chaque résultat, « check fares » pour connaître le prix

Trains Dover Priory-London : fréquence élevée, vélos acceptés, durée 2h, arrivée Victoria ou Charing Cross, obligeant à un parcours urbain pour rejoindre King’s Cross.

Trains London-Newcastle : 2 trains/heure depuis King’s Cross, durée 3h, vélos acceptés, même procédure.

Dover-Newcastle aller retour : 83 €

Ferry Newcastle-Bergen ou Haugesund ou Stavanger : DFDS Seaways

Newcastle-Bergen : 2 fois/semaine (dép 15h, durée 27h)

Newcastle-Stavanger-Haugesund : 1 ou 2 fois/semaine (dép 15h ou 18h½, durée 18 à 24h

Compter mini 145 £, 110-135 £ en s’y prenant très très tôt, + 5 £ vélo par sens, soit en tout 150-200 € l’aller

EN FERRY (sur place)

De plus en plus de ferries sont remplacés par d’immenses ponts (surtout sur la côte) voire des ponts sous-marins, mais il en reste encore pas mal, surtout dans les fjords proprement dits, ils ne vont pas tuer la poule aux œufs d'or. Il s’agit parfois de véritables petites excursions. 21 kr (Dragsvik-Helle) à 62 kr (Nordeide-Vik) selon les liaisons, vélo gratuit (sauf sur des liaisons spéciales). Il faut absolument se farcir un ferry du Sognefjord, entre Gudvangen et Kaupanger (ou Flǻm), une vraie petite croisière.

Le bateau Flǻm-Aurland-Leikanger accepte les vélos (payant).

Kaupanger-Sogndal 125 kr (15 €)

Kaupanger-Gudvangen 180 kr

Laerdal-Gudvangen 186 kr

Flǻm-Gudvangen 195 kr + 60 kr pour le vélo

Geiranger-Valdall 170 kr

Geiranger-Hellesylt 110 kr, un aller-retour est à peine plus cher.

http://eng.tide.no/Default.aspx?pageid=750

http://en.ruteinfo.net/

http://www.thefjords.no

Ferries autour du Geiranger

HURTIGRUTE

Littéralement « route expresse », il s’agit de la liaison quotidienne et permanente entre Bergen et Kirkenes, desservant 35 ports, dont Geiranger (au fond du fjord du même nom) à l’aller. Le parcours total dure 6 jour, 5 jours dans le sens nord-sud.

C’est une super croisière, mais un peu coûteuse. En fait, souvent, on va d’un port à un autre. Il en coûte alors de 100 à 650 kr selon les étapes, et 33 kr pour le vélo (augmentant à chaque port passé). Tarif dégressif (cf "longue distance" : par exemple Bergen-Trondheim 1820 kr au lieu de 3050 en cabotage, ça fait chérot quand même). Il y a un tarif été (mi avril-mi sept), et un tarif hiver, 30% moins cher. Un complément pour éviter de rebrousser chemin par la même route, à petites doses ça fait de petites croisières pas chères.

A noter qu'il fait une étape Ålesund-Geiranger-Ålesund, la seule de l'hurtigrute dans l'intérieur des fjords.

EN TRAIN (sur place)

Norvège : NSB

Suède (Stockholm-Narvik) : SJ

En dehors d’un réseau local assez étoffé autour d’Oslo, il y a 4 grandes lignes :

Oslo-Kristiansund-Stavanger (sud-ouest)

Oslo-Bergen (ouest) avec la courte branche vers Flǻm

Oslo-Trondheim-Bodø (nord) avec la branche Dombǻs-Åndalsnes

Sur chacune de ces lignes, il y a en moyenne 3 trains diurnes et 1 train de nuit

(Oslo-)Hamar-Rorǿs-Trondheim (1 ou 2 trains)

On peut télécharger toutes les fiches.

Liaison aéroport : Oslo-Gardermoen toutes les 10 mn (20 mn le week-end), durée 19 ou 22 mn par l’Airport Express (en gros de 5h à minuit, 160 kr), gare à l’aéroport même. Les trains Oslo-Trondheim(-Bodø) s’arrêtent à cette gare (dép vers Trondheim : 08h33, 14h45, 16h33, 19h05, 23h46).

Sinon, par les trains régionaux de la ligne Oslo-Lillehammer (86 kr + 60 kr vélo), toutes les 20 mn, durée de 23 à 37 mn, la gare se situe à quelques km.

Les trains suédois ne sont pas chers : Stockholm-Narvik de 525 SEK (56 €), place assise 2-3 mois avant, à 1060 SEK (113 €) couchette quelques jours avant. Vu le nombre de km, c’est une sacrée affaire. 2 trains/jour (dont 1 direct), 17h13-13h24, 22h12-18h55, retour 10h57-07h45, 15h25-11h44.

Par contre, les trains norvégiens sont très chers en plein tarif (quoique l'€ n'arrête pas de grimper) :

Oslo-Bergen 739 kr (102 €)

Oslo-Stavanger 846 kr (117 €)

Oslo-Trondheim 813 kr (112 €)

Ces 3 trajets mesurant environ 500 km

Oslo-Bodø 1273 kr (176 €) (1250 km)

Pour les grandes lignes, vous pouvez opter pour le billet électronique (y compris dans le cas minipris), remis dans le train par le contrôleur (sur internet, choix juste avant de payer).

Deux possibilités pour payer moins cher :

* S’y prendre 3 mois à l’avance (parfois moins, tout dépend de la période), et acheter (par internet par exemple) un « minipris » : sur la plupart des destinations (sauf Narvik, qui n’est accessible que par la Suède), on paye 199 kr (28 €), 299 kr (41 €) si l’on s’y prend un peu tard. Les trains de nuit sont souvent moins demandés, donc plus de place.

Le tarif minipris ne s’applique pas forcément qu’à un train, mais aussi à une combinaison : exemple, Oslo Aéroport-Stavanger via Oslo, ou encore (Bodø)-Trondheim-Oslo-Bergen : 199 kr au lieu de (1564) 1121 kr !

Par contre, les combinaisons Flǻm-Bergen ou -Oslo coûtent 410 kr en minipris.

Lorsque vous réservez en ligne (NSB), la possibilité minipris s’affiche automatiquement (s’il y a encore des places) à côté du tarif plein. Nota : American Express, partez sans elle ! (la NSB refuse désormais ces cartes – no pb avec Visa).

* Si l’on compte faire plusieurs voyages, un pass scanrail. Par exemple, le flexi-pass 5 jours/2 mois permet, pour 238 € (288€ pour 8 jours), de voyager gratuitement 5 jours (pas forcément consécutifs) sur une période de 2 mois, sur la totalité de la Scandinavie (Norvège, Suède, Finlande, Danemark). Si vous voyagez essentiellement à vélo, vous aurez de la peine à le rentabiliser, sauf si vous faites de gros sauts de puce en train..

Les autres réductions (« discounts ») proposées ont peu de chances de vous concerner (étudiants, travailleurs…).

PRINCIPAUX TRAINS GRANDES LIGNES (en jaune les trains prenant les vélos)

D’une année sur l’autre, les horaires varient peu, vérifier sur NSB

1234567 = lundi mardi etc. / sf = sauf / été 18-06>13/08

TRAIN+VELO

Depuis l’Etranger : aucune possibilité d’embarquer son vélo non démonté sur la totalité d’un trajet entre Allemagne et Norvège ou Danemark. Pas d’info sur le transport en housse, mais je suppose qu’en choisissant un train pas trop rempli, ça reste toujours possible, vu que c'est désormais un quasi-standard européen.

En Suède, à part le sud, où il est possible d’embarquer son vélo dans les trains locaux, il faut recourir à la housse sur le reste du réseau. Plus de service d’expédition de bagages.

En Norvège, pratiquement tous les trains sont ouverts au transport du vélo (indiqué sur les fiches horaires). Il en coûte 150 kr (21 €) dans un train longue distance (Regiontog), 60 kr (8 €) dans un train local (Lokaltog, y compris trains régionaux desservant l’aéroport). Dans les trains longue distance, il faut réserver et payer auparavant, et ce n’est possible qu’en Norvège (gare, ou Customer Centre +47 815 00 888).

Si vous débarquez à l’aéroport Gardermoen, à 40 km nord Oslo, l’airport express de la NSB prend les vélos, en tête dans le sens Gardermoen-Oslo (et en queue au retour). Par contre, le « vrai » airport express (qui part de l’aéroport proprement dit), à vérifier.

Afin d'économiser 150 kr, il est possible de transporter son vélo démonté. Peut-être pas juste sous une housse classique du commerce, il n'y a pas assez de place dans les voitures, mais en faisant un sac avec le cadre, et un sac avec les roues. Ça loge (tout juste) dans les petits compartiments sur les plateformes (les filets à bagages sont un peu trop étroits), il suffit de relever la grille séparant le compartiment en boxes. L'idéal est de prendre le train à son origine et d'arriver tôt, afin de tout caser avant l'arrivée de voyageurs "concurrents". A Oslo, les trains de nuit sont mis à quai une heure avant.

Toujours à Oslo, le compartiment à vélo semble être en tête de train.

Pour le transport des bagages (30 kg par voyageur) :

Pour le transport des vélos

FLÅMSBANEN

Le grand classique est, entre Oslo et Bergen, de prendre le train Haugastøl-Finse-Myrdal-Flåm ou vice-versa, 60 kr  pour le vélo, puis de continuer par route ou ferry. 9-10 trains par sens en été, pas de réservation, capacité limité. Mais ce n’est pas parce que c’est un must, qu’on est… obligé de le faire !

J'ai eu accidentellement l'occasion de prendre ce train (incendie dans le tunnel de Myrland, voyageurs Oslo-Bergen détournés par Flåm, puis bus Voss, puis train). Un peu décevant. Le premier tiers, le plus spectaculaire, se déroule... les deux tiers du temps au moins en tunnel ou galeries, avec un quasi-grillage de piliers. Il n'y a que l'arrêt à, il est vrai, les splendides Kjosfossen (chutes). Un très court moment, il y a, sur la gauche (sens descendant), un magnifique point de vue sur la vallée en contrebas.

Ensuite, tunnels moins nombreux, mais souvent des arbres qui bouchent la vue, bien sûr les pylônes électriques qui apparaissent juste au moment où vous appuyez sur le déclencheur, et puis de toutes manières la plupart des fenêtres ne s'ouvrent pas, et les reflets sur les vitres sont nombreux par temps ensoleillé : allez-y par temps de pluie ! Bref, ça ne vaut pas la peine de débourser tant d'argent, il vaut mieux rouler sur la piste (sur 8 km ; ensuite route asphaltée sur 13 km), au moins pas de vitres, pas de tunnels, on s'arrête où l'on veut, quand on veut (faites plutôt la ligne régionale Grenoble-Veynes pour un tarif classique, ou alors la ligne St Gervais-Chamonix-Martigny, ou encore le train touristique de La Mure).

LES BUS

Plutôt chers : Oslo-Ålesund 745-830 kr (bus jour/nuit) sans promo, Oslo-Trondheim 480 kr. Et là, pas de minipris ! Le système de "pass" semble avoir été supprimé, et les discounts ne concernent que les réductions classiques (enfants, étudiants, séniors, groupes...). Cependant, il existe un système de "prix maximum", valable sur certaines longues distances (490-550 kr, ou, pour Oslo-Ålesund, 500-650), ou parfois plus courtes (Oslo-Lillehammer 150 kr, Trondheim-Røros 170 kr).

Apparemment moins cher pour de petites distances locales. Les discounts sont d’intérêt national. Dessert bien le pays, en particulier les nombreuses vallées et fjords non desservis par le train. Pour ce qui est d'embarquer un vélo, ??? Je suppose que dans un pays aussi sportif, ça doit être prévu.

http://nor-way.no/

HEBERGEMENT

Bon, ne parlons même pas des hôtels. Rien sous 250-300 kr (35-40 €), et les prix « raisonnables » ("budget") commencent plutôt vers 500 kr ! A ce prix-là, on dort dans la baignoire, bien évidemment.

J'ai sélectionné quelques sites pour les trois principales villes + Ålesund.

Les campings : très chers, tournés plutôt vers les caravanes, mobile homes, la location de chalets etc. Certains "campings" consistent en un parking asphalté pour mobil-homes. En général, tarif forfait, on paye pour l'emplacement et non le nombre de personnes. Compter un archi-minimum de 110 kr (15 €), plus souvent 150 kr. Peut dépanner, quand on veut passer une ou deux journées à visiter une ville.

Oslo : Ekeberg Camping 3 km E centre (par la 190/E6), 170 kr

Bogstad Camping 9 km NO, 175 kr (sur le site, carte d'accès dans "arrival", choisir centralstation)

Bergen : Bratland Camping (16 km SE) 80 kr, 10 kr douche

Lone Camping (19 km O par SE) 110 kr/tente

Grimmen Camping, (14 km S), 115 kr/cycliste+tente, 15 kr/30 mn internet

Bergen Camping Park, (13 km N) 150 kr/tente

Bruvoll Camping : 6 km N (Lindas)

Trondheim : Øysand Camping, 3 km S, 95 kr 10 kr douche

Sandmoen Camping : Heimdal sur la route d'Oslo, 100 kr 2 cyclos+tente

Vikhammer Camping, nord ville, 150 kr

Site gratuit pour les mobil homes à Lade, 2.8 km de Torvet, reste à voir si l'on peut camper...

Ålesund : Goksǿyr Camping, Runde, 70 kr

Les auberges de jeunesse (et assimilés) : dans la même gamme de prix (dortoirs), et au moins l’on a un toit, dans ce pays humide. Le réseau d'AJ est assez bien maillé à travers tout le pays. On peut réserver par HiHostels (évidemment recommandé en saison) mais on paye un peu plus - et puis ça gâche l'improvisation du voyage.

Oslo : Hostel Rønningen YMCA, au nord de la ville, apparemment une affaire à 190 kr le lit en dortoir avec p'tit déj' (162 pour les membres AJ).

Bergen : Bergen YMCA : 205 kr 1ère nuit (155 après), 400 m gare (Nedre Korskirkeallmenning 4)

Jacob's Appartment : 165 kr, 300 m gare (Kong Oscarsgate 44)

Marken Gjestehus : 175 kr, Tverrgaten près Kong Oscargate

Intermission Hostel, 200 m gare (Kalfarveien 8)

Trondheim : Interrail Senter, 150 kr p'tit déj inclus, internet gratuit... et pas de couvre-feu (bonjour les batailles de pelochon) Elgeseter gt. 1 sur les quais sud

Ålesund :  Youthhostel 220 kr

Le camping sauvage (ou libre) est autorisé sur tout le territoire norvégien, selon quelques contraintes de bon sens (ne pas camper près d’une propriété, etc.). Côté sécurité, rien à craindre. Par contre, le long des fjords, trouver un endroit pour camper relève parfois de l’exploit.

ABRIS

Dans un pays aussi pluvieux, il est bon de trouver où s'abriter.

- les abribus. Très variables. Quelques uns sont vastes et presque clos, la plupart sont étroits et ouverts sur la chaussée. Quand ils ne sont pas encombrés de boites aux lettres ou de poubelles, cela peut dépanner.

- Comme en Suisse, l'activité économique est pas mal décentralisée : on arrive souvent à trouver, dans les villages ou même en rase campagne, des entrepôts, de petites industries, avec des porches sous lesquels se protéger.

- les pontons de ferry : il y a en général, à côté des toilettes (eau chaude, prise électrique), une petite salle d'attente déserte et chauffée, qui ne ferme pas la nuit. Ma préférée étant celle du ponton Oppedal sur la route 14 au nord de Bergen sur le Sognefjord, qui a même un local attenant totalement sombre !

Cela est valable pour la région de Bergen à Måløy. Plus au nord, il n'y a pas d'abri, ou bien ils ferment la nuit. Je ne garantis pas qu'il y ait une de ces "venterom" à tous les pontons (notamment absents à Dale et Eikenes), ni qu'on puisse forcément y dormir (je me suis fait gentiment expulser de celle de Rysjedalsvika), notamment dans les endroits très fréquentés (Dragsvik, Balestrand, Vangnes). Au moins, on peut s'y laver à l'eau chaude, recharger ses appareils sur batterie, et ses propres accus.

CLIMAT

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Compte tenu de la latitude, le climat est relativement clément. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne fasse pas froid, et les températures d’été dépassent rarement les 20°. Mais la principale donnée, c’est cette météo très changeante, en particulier sur les côtes. Les nuages sont bas, et gâchent la splendeur du paysage, mais il n’y a rien d’autre à faire qu’à prendre son mal en patience.

La saison touristique va en gros de début mai à fin septembre (début juin à fin août au nord), avant et après il fait quand même frisquet, sauf à rester au bord de la mer, ou autour d'Oslo.

En 1985, roulant toute la (large) moitié nord entre Trondheim et le Nordkaap, sur 36 jours autour de juillet j'avais comptabilisé 26 jours de pluie ou de ciel bas, couvrant les montagnes.

En 1987, année exceptionnel ? j'avais eu un mois de juin très beau dans les fjords partie est - mais sur la fin, une bonne dizaine de jours bien arrosés, et c'est très désagréable dans les montagnes.

En 1995, fjords partie ouest, un mois de juin à tendance pluvieuse assez marquée.

2008, sur la côte entre Bergen et Trondheim, après 3 jours exceptionnellement beaux, tendance pluie ou nuages denses, puis une semaine de pluie souvent glacée accompagnée de vent fort, d'est puis d'ouest puis... du nord. Heureusement, une très belle semaine pour finir, avant le retour du mauvais temps. 13 jours de soleil, 9 de nuages ou temps instable (pluie puis soleil), 11 jours de pluie, et quand il pleut, il pleut ! Thermomètre oscillant entre 8 et 12 en plein été...

Si une journée ensoleillée est  aussi chaude qu'en France en juin (25-30), dès que c'est couvert il ne fait plus que 12.

Vents : dominants d'ouest évidemment, mais il peut aussi venir de l'est, et même relativement fort, et apporter des pluies J'ai même deux jours continues de pluies du sud-est, suivies aussitôt par deux jours de pluies tout aussi incessantes du sud-ouest !

Le plus souvent, les pluies débutent le matin, et parfois s'arrêtent en soirée. Le plus rageant est qu'il fait alors beau toute la "nuit", et que parfois la pluie reprend le lendemain matin...

NUITS

Courtes. Début juin à Oslo, la nuit tombe entre minuit passé et 3h, en fait il fait sombre au sol, et le ciel reste bleu... nuit. Dans les fjords, on ne peut même plus de nuit, tout juste de soir prolongé, de minuit à 2h !

Ne pas oublier un masque pour les yeux, un "loup de Zorro", qu'on trouve en France dans les pharmacies ou les hypermarchés (en fait, il faut même en mettre deux l'un sur l'autre, pour obtenir "l'écran noir total"). A noter qu'ils en pourvoient gratuitement dans les trains de nuit, même en place assise. On le garde, bien sûr.

INSECTES

Dans le Grand Nord (Alta à Kirkenes), les moustiques sont nombreux et voraces, certes moins qu'en Alaska, mais tout de même... Dans les fjords, peu de moustiques, mais ça et là, des "midges", ces minuscules moucherons piqueurs (surtout le cuir chevelu, portez une casquette, mieux, un bonnet) qui peuvent passer à travers la moustiquaire, comme j'en ai fait l'amère expérience en Ecosse et en Pologne. Ils apparaissent les jours non pluvieux et de faible vent. Assez casaniers, car parfois vous faites 50 m, et vous en êtes débarrassés ! Cependant, certains coins sont infestés, surtout si herbe et/ou mousse. Même remède que pour les moustiques (mais moins efficace que pour ces derniers) : les serpentins (mosquito coils) qui enfument l'environnement de votre tente (et vous avec) en se consumant durant 6 h. On en trouve dans certains supermarchés, sinon sûrement en apoteke. "Myggspiral Radar", boite bleu et noir.

VELO

Pas de problème (sinon les prix...), des boutiques cyclo partout. Pistes cyclables nombreuses, comme tous les pays évolués du nord de l'Europe (de la Suisse à la Norvège en passant par Strasbourg et Grenoble, j'ai une conception personnelle de la géographie et des découpages politiques).

CIRCUITS A VELO

Malgré la faible densité de population et les conditions rigoureuses dans des montagnes rugueuses, les possibilités sont multiples. En fait, quasiment tout le territoire de la Norvège est intéressant à faire à vélo, et dans tout l’ouest, c’est carrément splendide à chaque détour de la route. Ce sont bien sûr les fjords, avec des montées fantastiques au-dessus de ces sortes de « lacs marins », dominés par d’immenses champs glaciaires à peine visibles de la chaussée. Attention quand même, dès qu'on sort des routes principales, la neige peut obstruer, ou au moins gêner, dès 1000 m encore début juin.

Pour des idées d’itinéraires, voir http://www.bike-norway.com/, qui renvoie à un site norvégien qui propose des guides (300 kr l’un, pas donné), ou http://www.trollsykling.com/ (tours organisés, infos). Sur le même site, voir les indications d'itinéraires, généralement faisables y compris avec des enfants (nous sommes tous de grands enfants). Une carte permet de les situer.

PISTES CYCLABLES

Très nombreuses, en ville bien sûr, mais aussi assez souvent à la campagne. En fait, dans ce dernier cas, le principal souci des concepteurs est de sécuriser les trajets scolaires entre les groupes d'habitations et l'école ou les équipements sportifs. Il faut donc parfois les quitter au bon moment, avant de se trouver en impasse dans une zone pavillonnaire.

En ville, elles permettent d'éviter les accès encombrés, voire interdits. Si la signalétique à Oslo, Bergen et Trondheim est très bonne, par contre ailleurs il faut y aller au feeling (Ålesund).

Dans tous les cas, le pénible, comme dans à peu près tous les pays, est que la piste cyclable est d'un seul côté, et surtout qu'elle change justement plusieurs fois de côté, soit par passage clouté, soit par ces passages souterrains casse-pattes. Enfin, classique, le revêtement est souvent moins bon que la chaussée principale, avec des parties gondolées, etc. Et l'itinéraire alternant souvent des pistes cyclables en site propre avec des routes parallèles ou rues, il faut sans cesse avoir l'œil aux aguets, deviner que là il faut passer en face, ou quitter cette rue montante au bon moment et rejoindre la route principale, etc.

Bref, bien, mais peut mieux faire

PROFIL

La Norvège, aujourd’hui parmi le petit carré des pays très riches, fut longtemps un pauvre pays de montagne, la langue elle-même n’étant à l’origine qu’une « parlure » grossière dérivée du suédois. Il s’est fortement développé récemment, et son infrastructure, routière notamment, a explosée dans les dernières décennies.

Qui dit réseau récent, dit réseau adapté aux voitures puissantes, donc pas de ménagement côté pentes. Hors réseau principal, plus ancien et suivant des côtes et vallées relativement faciles, les pentes sont donc rudes, 10%, 12% etc., et ce en particulier dans les fjords. Il vaut mieux avoir de bons développements.

Mais c’est également valable sur toutes les routes côtières, qui sur les cartes collent bien au bord de mer (en principe, la mer, c’est plat), mais sont en fait tracées à la serpe, dans les flancs montagneux plongeant à pic dans la mer. Les dents de scie sont souvent innombrables, brutales. C’est autour d’Oslo, ainsi que dans l’est, régions au relief moins rugueux, que les routes sont plus raisonnables.

ITINERAIRES VTT

J'ai fait pas mal de pistes en Norvège, à vrai dire de la quasi-route la plupart du temps, les pistes norvégiennes étant très bien entretenues. Je voudrais citer deux itinéraires, que je n'ai personnellement pas parcouru (à l'époque, il n'y avait pas internet pour se rencarder sur les possibilités), mais j'espère bien avoir l'occasion un jour.

RALLARVEGEN

Cet itinéraire cycliste est réputé (20 000 par an !) : c’est à peu près le seul itinéraire norvégien de montagne sans voiture. Au vu des photos, elle a l'air d'avoir certaines sections un peu rudes, mais ça semble OK. A priori, il n’est circulable que de juillet à septembre : la piste passe à 1343 m, et la neige n’est pas dégagée, donc guère accessible avant fin juin. Au pire, on peut faire la section Finse-Hallingskeid, de 21 km en train (11:10 et 15:26) mais comme il il n'y a pas de lokaltog ici, il faut payer 51 kr pour soi et...150 kr pour le vélo.

C'est l'un des deux accès "routiers" à Flåm, l'autre, asphalté, étant la route vers le nord-ouest au départ d'Aurland.

La piste commence à Haugastøl (988 m), entre Oslo-Gol-Geilo et Odda-Bergen, et atteint Vatnhalsen (811 m), 63 km plus loin. De là :

- Soit on descend en 17 km sur Flåm (apparemment, descente très raide) sur l’Aurlandsfjord :

* ferry vers Gudvangen 4 par jour, 300 NOK aller avec le vélo, puis route vers Oslo

* 1 ou 2 bateaux express vers Balestrand (215 kr) et Bergen (625 kr) ou Aurland-Leikanger 135 kr, mais a priori service uniquement passagers.

* ou route vers Sogndal par un col à 1306 m

* ou remontée en train sur Myrdal, 8 fois/jour, 210 kr + 60 kr pour le vélo ! Flåm-Bergen : 410-450 kr + 150 kr pour le vélo).

- Soit on remonte en 2 km sur Myrdal (867 m) : train pour le tunnel entre Myrdal et Upsete (850 m), d’où l’on peut reprendre une piste vers Mjølfjell (627 m), puis route vers Ross (Upsete-Ross 43 km). 4 trains locaux entre Myrdal et Upsete (4 mn), Voss (50 mn), trains vers Bergen (2h), 31, 97, et 240 kr + 60 kr pour le vélo.

* En consultant certains sites, les infos sont ambigües concernant un éventuel trajet entre Myrdal et Voss. Je pense qu'on est en fait contraint de prendre le train passant sous le tunnel à la sortie de Myrdal, car aucun sentier un tant soit peu cyclable n'est détectable depuis la gare. Du reste, sur aucun site on ne trouve l'altitude du col à l'ouest de Myrdal.

Branche Myrdal-Flåm 

Piste étroite mais relativement entretenu, jusqu'à Blomheller (7,5 km) . Après, petite route asphaltée jusqu'à Flåm (13,5 km). Altitudes :

http://www.rallarvegen.no/default.asp?sprak=3 (Fjord Tours, pour le faire en organisé)

http://rallarvegen.com/index.php (site d'un chalet-refuge à Haugastøl, bonnes infos)

http://www.visitflam.com

http://www.rallarmuseet.no/vegen.htm Infos on time, mais en norvégien. Ça n'arrête pas de demander un mot de passe, mais en insistant...

HARDENGERVIDDA

Cet immense plateau entre Oslo et Bergen n'est traversé que par l'ancienne route Oslo-Bergen passant par Geilo et Haugastøl, et c'est tout. Tout ? Non, un village breton rés... euh, non en fait, il existe une possibilité en vélo. De Rjukan, ville industrielle dans un site époustouflant, un téléphérique (Krossobanen), autorisé aux cyclistes, permet de s'élever à 886 m, et d'emprunter une très longue piste en impasse, qui décrit une large boucle avant de redescendre vers Austbygd, 20 km NE Rjukan. En tout, 80 km, ça doit être faisable lors d'une longue journée d'été (sinon, il y a une hutte à 30 km). Ils disent que la piste est parcourable par des cyclistes de tout âge. Tout ? Même les Bretons ?

Voir la page sur le site de Rjukan.

Parmi les possibilités à vélo, il y a aussi, à Bygdin, accessible par l'Est de Vinstra, par le Nord de Vagamo/Lom, du Sud de Fagernes (sur la route Oslo-Sogndal), un bateau sur un lac d'altitude, vers l'ouest et Eidsbugarden, d'où une route rejoint Tyin et la route vers le Sogndalfjord. Ce bateau quotidien (de mémoire, en fin de matinée) prenait les vélos dans les années 80, ça doit toujours être le cas, maintenant que le vélo est encore plus à la mode. Lire cette page.

ROUTES

Les routes principales sont asphaltées de frais, et les nombreuses pistes sont de très bonne qualité, se roulent souvent aussi bien que du bitume. En fait, ce qui fait la différence, c’est que les routes sont souvent dégagées des neiges assez tôt, tandis que les pistes ne le sont généralement pas : en juin, à partir de 1000 m, on peut encore trouver de la neige, notamment dans le cas de la Rallarvegen.

Le réseau secondaire est assez souvent constitué de routes à péage (bompengeveg), très souvent encore sous forme de pistes (quoique de plus en plus sont revêtues, au moins partiellement). Dans tous les cas, elles sont bien entretenues (le péage est fait poru ça). Apparemment, ce péage ne concerne ni les randonneurs à pied, ni les cyclistes, sauf dans de très rares cas avec indication explicite (auquel cas même les randonneurs sont taxés).

TUNNELS

Sauf exceptions, les tunnels sur le réseau national (route numérotées à 1, 2, 3 chiffres) sont éclairés. Sur le réseau local (Fylke, numéro précédé d'un F, ou Kommune), il arrive souvent qu'ils ne le soient pas, alors que certains peuvent faire 1 km. Se munir d'une lampe-torche, on suit ainsi les marquages fluorescents du bord de la chaussée.

A ma connaissance, tous les tunnels sont éclairés, il y en a même qui sont climatisés (et passage de vidéos en boucle, je plaisante). En gros, les tunnels qui sont sur les routes "traditionnelles" (et notamment ceux sur la E6 et dans le nord du pays, ou encore sur la côte) sont autorisés aux vélos. Ceux sur les nouvelles routes dans l'intérieur (entre les fjords) sont interdits. Au pire, il est souvent possible d'emprunter un bus pour la durée de la traversée du tunnel (de village à village). Ça coûte cher standard budget cyclo, mais bon, ça reste acceptable.

De mémoire, tous ceux au nord de Trondheim sont autorisés, tous les tunnels courts (< 1 km) également. Le sont aussi : celui à l'ouest de Åndalsnes, celui au sud-est de Høyanger.

Tunnels interdits aux vélos :

Les Norvégiens ont bâti ces dernières années tout un tas de nouvelles routes, afin de s’affranchir des hauts cols enneigés, et parfois des traversées de fjords par ferry. Ces routes récentes, franchissant d’interminables tunnels, sont interdites aux cyclistes. En 1994, la route (Oslo-Geilo-) Hol-Aurland (-Flǻm/Sognfjord) était interdite aux cyclistes, à cause d’un tunnel sommital éclairé de 3 km… alors que, dans le nord de la Norvège, d’autres routes avec également 3 km de tunnel sont autorisées aux cyclistes !

Les deux longs tunnels de part et d'autres de Flåm sont explicitement interdits aux cyclistes, et de surcroit non éclairés. Le tunnel sommital de la route Hol-Aurlandsvangen (Flåm) était interdit en 1987, ça n'a pas dû changer.

Je pense que les deux longs tunnels du Fjaerlandsfjord (Skei-Sogndal) sont également interdits.

Les tunnels sur la route 15 (passant au sud du Geirangerfjord) sont interdits. Si l'on fait Stryn-Geiranger, il faut passer par l'ancienne route, via Grotik.

Tunnel à l'ouest d'Odda vers Rosendal : récent, je suppose qu'il est interdit, à vérifier.

Sur le Sognfjord, le long (7,5 km) tunnel entre Låne et Høyanger est interdit aux cyclistes. Il me semblait pourtant l'avoir traversé sans problème, mais c'était en 1987... Il ne reste plus que le hitch-biking ou le bus

Sur les cartes, on croit deviner une alternative depuis Balestrand, une piste montant vers l'ouest, jusqu'à Balestrandstøle. De là, il est même probable qu'une route de 16 km rejoigne Høyanger... sauf que 6 km avant, il y a... 2000 marches à descendre ! De surcroit étroites, glissantes, et au-dessus d'un petit vide (1 m, suffisant pour se faire mal).

La seule possibilité pour atteindre Høyanger depuis l'est semble être de prendre un lokale båt depuis Vik (14h00 lu-me-ve, 18h30 ve-di) vers Ortnevik (dép 08h55 lu-me-ve, 17h35 ve-di), et de là un petit ferry vers Nordeide, entre Høyanger et Vadheim, compter 30 mn de plus. Vik est au sud de Vangnes et du Sognefjord, sur la route 13 vers Voss / Bergen.

Ailleurs, il y a des tunnels interdits, mais généralement avec une alternative cycliste. Il y a de même un tunnel de 2 km avant Florø, autorisé, mais il est plus sympa de prendre l'ancienne route barrée, encore circulable à vélo (deux passages où il faut juste être raisonnablement prudent).

Le tunnel de 3 km (2895 m) du col de Magnhild (Magnhildskartunnelen) entre Florø et Maløy sur la côte est autorisé, c'est une exception pour un tunnel si long (un autre dans l'extrême-nord du pays). Sur les cartes, on a l'impression qu'il est plus long. Côté sud, on entre à 390 m, côté nord on en ressort à 250 m ! Attention, quelques courts passages obscurs. Trafic raisonnable.

Les tunnels sous-marins, récemment créés dans la région de Ålesund à Kristiansund et Trondheim sont en général interdits aux cyclistes. Une exception à ma connaissance : le tunnel sous-marin d'accès à l'île de Bremanger (sud Maløy) par l'est  (route 616 depuis Svelgen / Isane) est autorisé, il fait près de 2 km et passe à l'altitude euh bassitude -65 m. L'ennui est que la plupart des ferries qu'ils remplacent n'existent plus. Il reste cependant en général des liaisons pour piétons, qui en principe acceptent les vélos.

SECURITE

Pays très sûr. A part autour d'Oslo et dans les autres grandes villes, les garages restent grand ouverts toute la journée, on pourrait presque rentrer sans effraction  dans des chalets occupés l'été,  et/ou les week-end, etc.

Le seul problème semble être l'ivrognerie du samedi, et les conséquences le dimanches. A Bergen, j'ai vu un jeune type se casser deux fois de suite la g... avec son (?) vélo, qu'il a abandonné au mieux dans une ruelle, puis semblait se diriger vers mon vélo, à ses yeux plus d'aplomb que l'autre vieux clou même pas fichu de tenir sur ses deux roues. Il était 10h du mat'...

Le dimanche suivant, dépassement sur une route étroite. Je sens la voiture ralentir derrière moi, comme d'habitude, puis brusque accélération en me dépassant, et essai raté de tête à queue, tellement le chauffeur devait être imbibé pour louper sa bonne blague. La plus proche ville devait être à 50 km...

Précisons qu'en 4 voyages, ce sont les premières fois que j'ai ce type d'expériences. A ranger dans la catégorie padbolçatombsurmwa ? Cela dit, aucun dommage à déplorer. J'aurais pu tomber sur des supporters de l'OM.

L'autre problème est peut-être lié au... trop grand nombre de pistes cyclables ! Alors que 95% des Norvégiens sont très prudents, c'est tout juste s'ils n'iraient pas dans le fossé opposé pour ne pas vous "frôler" de moins de 2 m. Mais 5% sont de parfaits abrutis, limite chauffards, qui ne tiennent absolument pas compte de votre présence dans un virage ou lors d'un croisement-dépassement. Ils semblent considérer que les cyclistes ne doivent prendre que des pistes cyclables, et tant pis s'il n'y en a pas à cet endroit. Ces 5% de beaufs décomplexés suffisent, à la sortie, à rendre les routes norvégiennes aussi dangereuse pour les cyclistes qu'une nationale française - surtout qu'ici, il n'y a pas toujours d'alternative.

CARTES ROUTIERES

Pour se procurer en France des cartes particulières : Voyageurs du Monde, 55 rue St Anne 75002 Paris, mais aussi Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Rennes, Toulouse, frais d'envoi modestes.

De nombreux sites, tels Stanfords, permettent de choisir parmi un vaste choix. Et bien sûr Amazon.

Nationales / Scandinavie :

Michelin Scandinavie au 1:1 500 000, suffisante si l'on ne s'écarte pas des routes principales ou secondaires (il est vrai que dans de nombreuses régions, il n'y a de toutes manières pas le choix). Carte aisée à trouver.

Berlitz (Blay Foldex) Norvège Suède au 1:800 000, déjà plus de choses pour 7 € (fnac etc.)

IGN Norvège 1:750 000 (fond de carte Mairs/Marco Polo), équivalente en précision/fiabilité, 5,5 €, aisée à trouver

Kümmerly+Frey, mais cette fois en carte générale Scandinavie au 1:1 000 000, une bonne alternative

Reise Know How Norvège 1:875 000, 9 €. Je ne connais pas cette carte, mais les cartes Know How (qu'on trouve normalement chez Voyageurs du Monde) sont très souvent excellentes, sinon les meilleures du marché.

Locales :

CAPPELENS : série de cartes régionales au 1:325 000, à acheter sur MAPS WORLD ON LINE. On les trouve aussi commercialisées par Kümmerly+Frey, dans des fnac ou sur amazon. Cartes un peu "brut de décoffrage", au design inhabituel, mais très fiable (quoique insuffisante pour le réseau de pistes). Sur place, valent 130 kr chaque, et se sont souvent les seules disponibles.

FREYTAG & BERNDT : série de cartes régionales au 1:250 000, avec pas mal de précisions touristiques, indication de la totalité des routes et pistes (à part vraiment les pistes d'accès "cour de ferme"). Issues directement des cartes topo (sans les courbes de niveau). Pour moi, les meilleures. En France, on les trouve sur amazon.com, ou directement chez Freytag

Topographiques

Ugland IT (ex-Statens Kartvek, site uniquement en norvégien) est l'IGN local, mais ne semble pas vendre.

Achat de cartes topo avec compléments (itinéraires cyclables etc) au 1:50 000 sur Mapsworldwide (17,5 € l'une). On y trouve aussi les cartes Cappelens (12,5 €). D'autres modèles, moins complétées mais bien suffisantes, sont en vente, également sur Mapsworldwide (15 € l'une).

Toujours sur Mapsworldwide, des cartes topo 1:100 000 sur les principaux itinéraires cyclistes de Norvège (32 €)

Cartes topo basiques sur Travel Genie Maps (8 € la carte 1:50 000)

Sur la page Norgesglasset de Ugland IT, on peut consulter des cartes topo, à toute échelle (jusqu'à 1:5 000 !), avec la totalité du réseau. Si ça ne marche pas, télécharger la version java requise en cliquant sur le lien. Un peu lent et navigation peu pratique, mais sinon hyper-OK.

Faire aussi un tour sur http://maps.euroave.com, zoomables à l'extrême, avec tout le réseau routier, et certaines pistes, navigation plus rapide et plus aisée (mais ni courbes de niveau, ni altitudes).

RECHAUDS

Je ne sais pas pour Oslo, mais à Bergen, je n'ai pas trouvé de cartouches "classiques" à perforation. A Platou (au début de la Småtrantgaten, la rue qui, au sud de Torget / Place aux Poissons, part sur la gauche), on trouve (pour cher) quelques cartouches Camping Gaz modèle C270 (qui s'emboitent), mais pas de réchaud de cette marque. Par contre, on trouve la marque Primus, réchaud à gaz (350 kr, recharges 100 à 450 g : 50 à 90 kr !), à essence ou multi-combustible (1200 kr et +). On en trouve aussi dans la galerie commerciale sur la droite en étant face à la gare. A noter que le réchaud Primus est très pratique, très léger et très peu volumineux, très performant aussi, mais trop fragile et sophistiqué  : soit vibrations de la route, soit fausse manœuvre, je l'ai démonté involontairement, et plus moyen ensuite de le remonter, comme si une goupille avait disparu.

A Måløy, entre Bergen et Ålesund, j'ai trouvé des cartouches Camping Gaz 450g C470 dans un bazar,  et des cartouches 200g classiques à perforation dans un magasin de sport sur le port (MX) pour 29 kr.  Et dans ces deux endroits, je n'ai pas trouvé de cartouches Primus, les seules disponibles à Bergen !

A l'entrée d'Ulsteinvik (sud-est Ålesund par la 61), cartouches C206 (perforation) au Coop Bygg Mix, le bricorama local, à 18 kr, sans doute pour les bricoleurs (petit chalumeau à gaz). Dans la même ville, magasin de sports, j'ai dégoté, soldé moitié prix (aux standards norvégiens), un réchaud Camping Gaz C206, un modèle ancien. Il y avait même un "Globe Trotter" ! Mais je doute qu'on trouve où que ce soit les mini-cartouches s'adaptant sur ce modèle que j'affectionnais lors de mes courts voyages en France ou Suisse. Tout ça pour dire qu'ici, le système cartouche butane à perforation ne se fait presque plus, on solde les invendus.

Donc, on peut trouver, mais faut fouiner. Et une fois trouvé (apparemment plutôt dans les magasins de bricolage), mieux vaut acheter pour la durée de son séjour. Si vous venez par avion, il vaut mieux disposer d'un réchaud à essence.

LIENS TOURISME

Nota : ces sites sont avant tout en norvégien, langue charmante au demeurant (excellente pour se racler la gorge). Il existe très souvent une version en anglais, parfois en allemand, très rarement en français, cette langue minoritaire dans le monde. Chercher les drapeaux dans un recoin de la page (souvent en haut à droite, mais parfois en bas à gauche !) pour accéder à ces versions presque humaines (seul le français étant habilité à représenter la Civilisation).

Il ne s'agit que d'une sélection, plutôt centrée sur la côte ouest (celle que j'ai visitée en 2008). Une recherche par google, yahoo ou au doigt mouillé vous redirigera sur n'importe quel village norvégien.

http://www.norwayguide.no/

http://www.oslorightnow.com/ : permet de se confectionner son guide personnel (texte, pas d'images, mais plan) pour les principales villes, mais infos datent de 2004 (ne pas expédier par mail le résultat, mais choisir l'option "print", qui affiche le fichier .htm).

http://travelguide.osl.no/ : aéroport Oslo, mais autre portail pour le tourisme en Norvège

OSLO : http://www.visitoslo.com/

BERGEN :http://www.bergen-guide.com/ et http://www.visitbergen.com

TRONDHEIM :http://www.visit-trondheim.com/ et http://www.trondheim.com/engelsk/

FJORDS : http://www.fjordnorway.com

ÅLESUND : http://www.visitalesund.com

MOLDE :http://www.visitmolde.com

FØRDE :http://www.visitforde.com/

STAVANGER : http://www.regionstavanger.com/

La visite des monuments urbains peut se révéler vite très dispendieuse. Les deux grandes villes ont des systèmes de pass journaliers, vite rentabilisés :

Bergen : Bergen Card, 190 kr/24h, 250/48h (inclut les bus du Grand Bergen). Pratiquement seul l'aquarium est payant (sauf jusqu'en avril, également gratuit). Et si l'on nourrit soi-même les poissons ?

Oslo : Oslo Pass, 220 kr/24h, 320/48h, 410/72h. 33 sites gratuits, les plus intéressants (tarifs normaux 30 à 95), et les bus urbains. Ils donnent un exemple où une journée (si forfait de 3 jours) reviendrait sinon à 735 kr (dont un incitatif lunch sur un bateau-mouche, listé à 345, à la manière des super-promos pour s'abonner à une revue). Un coup à acheter plusieurs forfaits de suite et revisiter les mêmes sites, afin de faire encore plus d'économies !

DIVERS

Formalités : passeport, ou une simple carte d'identité.

Electricité : 220 V, prises comme dcheunou acrévindiou

Jours fériés : tout plein en avril (4) et mai (5), vivement que Raffachirac (sinon, De Gaulle, sinon, Coty, sinon Clémenceau, sinon Sarko, bref, quelqu'un de rupturo-moderne) les leur supprime à ces fainéants qui font rien qu'à être riches, ensuite rien avant Papa Noël.

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