BILAN FINAL ET BANAL DU LIBAN

 

J’ai parcouru le centre de ce petit pays durant plus de 2 semaines, en décembre 2003.

 

Un premier constat : la guerre civile est finie. Même si les causes de celles-ci sont toujours présentes, et si les chrétiens continuent de se sentir un peu mal à l’aise. Non pas que les musulmans représentent en tant que tel un danger pour eux, mais ils sont en train de perdre leur prédominance (les chrétiens ne représentent plus que le tiers de la population). Mais il est surprenant, par exemple dans de nombreux petits villages de la Bekaa (plaine d’altitude entre le littoral et la frontière syrienne, au-delà de la chaîne du Mont Liban), de voir une mosquée et, non loin, une église. Si purification ethnique il y avait, il ne serait pas facile de partager le pays, car les régions musulmanes pur ou chrétiennes pur sont rares, et tout semble intimement imbriqué.

 

En fait, le Liban n’est pas au Proche-Orient : contrairement à ses voisins, il est au Proche-Occident (et même à l’oxydant de carbone, vu le trafic). On y oublie facilement que la population y est arabe, et l’on s’y sent un peu comme à Chypre, ou en Grèce, enfin bref, en Europe orientale / méridionale. Tout y concourt, même le niveau de vie apparent – et pas qu’apparent : les prix y sont souvent équivalents à ceux d’Europe occidentale. Il est vrai que je n’ai pas parcouru le sud ni l’extrême nord, qui sont probablement les régions les moins riches – et les plus musulmanes, la richesse continuant de constituer la principale différenciation des hommes, et non les élucubrantesques théories de choc des civilisations. Dans la plaine de la Bekaa, on se sentirait plus comme en Syrie.

 

Le français y est langue officielle, comme l’arabe, mais c’est l’anglais qui s’impose. Le français est encore très utilisé dans la signalétique des rues et les relations avec l’administration (les flics parlent rarement anglais, et jamais français). Mais dans toutes les classes d’âge, on trouve des gens parlant français couramment, avec parfois des tournures de phrases rigolotes. Par contre, hors autoroutes, la signalétique est quasi-inexistante le long des routes. Et vu la densité du réseau, il n’est pas toujours évident de tourner au bon endroit. Une boussole n’est pas nécessairement un gadget, ainsi qu’un pifomètre modèle grand luxe.

 

Ce petit pays a énormément de choses intéressantes : la côte, la montagne, les sites archéologiques, les villes historiques… On a de quoi y passer un mois comme rien. Ou bien l’on peut se contenter d’un Beyrouth-Byblos-Tripoli-Les Cèdres-Baalbek-Beyrouth, faisable en moins d’une semaine (en loupant le sud toutefois). Les musées y sont bien faits, les sites archéo ou historiques bien restaurés. Beyrouth et Tripoli pansent leurs plaies, et il ne reste bientôt plus d’immeubles aux façades criblées d’impacts ou éventrées par une explosion. Ce pays se remet à vitesse fulgurante de sa tragédie, et bientôt l’on ne se rendra même plus compte qu’il y a eu ici une guerre civile. On s’y sent en sécurité.

 

Les gens sont sympathiques, sans aucune exubérance. On est vraiment en Europe, on peut aimer (qu’ils nous fichent la paix), on peut détester (qu’ils ne soient pas plus chaleureux). Y faire du vélo y serait merveilleux, sans ce trafic dément et cette aggressivité au volant. Il vaut mieux quitter au plus vite les zones fortement peuplées, et s’attarder en montagne, par exemple autour du canyon de la Qadisha (Tripoli-Bcharre), ou vers Laqlouk. Même la Bekaa est surpeuplée, au moins dans sa partie centrale.

 

LIBAN : INFOS PRATIQUES CYCLO-VOYAGE

 

Vous trouverez ici, j’espère, quelques infos qui pourraient vous guider dans la visite de ce pays. Nota : l'invasion israélienne (la fameuse politique du "pour un oeil les deux yeux, pour une dent toute la gu..., je ne suis pas sûr que dieu ait dit ça, le leur comme celui des autres...) a dû considérablement modifier certains aspects - espérons que le Liban se remettra vite de la brutalité de cet indéfectible allié bushiaque.

 

TOURISME

 

Assez bien organisé, proche des critères européens. Musées rares, mais bien faits, avec pas mal de textes informatifs en français, documentation bien faite, sites bien rénovés. Les prix d’entrée sont raisonnables (Byblos, 3,3 €, Musée National de Beyrouth 3 €). On peut dire, pour reprendre le modèle d’une propagande touristique universellement utilisée, qu’il y en a pour tous les goûts : l’histoire, avec de belles ruines (Baalbek, Aanjar, Byblos, Tyr), des centres historiques (Tripoli, Saïda) et des sites religieux (dont ceux de la Qadisha), les paysages avec la côte (même si elle est généralement très bâtie), des gorges et la montagne, le ski avec une demi-douzaine de stations… Il y a vraiment de quoi faire ici, et l’on peut raisonnablement occuper deux, trois, voire quatre semaines à vélo. Même si le français, l’autre langue officielle, n’est pas très connue en-dehors des villes, on ne peine pas à s’y faire comprendre – l’anglais gagne en importance. Mais il est plus qu’utile de connaître quelques mots d’arabe, voire de décoder l’essentiel des caractères arabes sur les pancartes si l’on s’écarte des grands axes.

 

Des ferries relieraient Beyrouth (ou Jounieh, 20 km au nord ?) à Chypre, mais je n’ai jamais pu trouver de confirmation de cette info. Depuis Brindisi, on pourrait alors relier le Liban en plusieurs étapes maritimes (Brindisi-Patras ou le Pirée, le Pirée-Limassol, Limassol-Beyrouth). A vérifier, et si vous trouvez des infos, tenez-moi au courant, car un abord maritime serait nettement plus sympa que d’arriver vulgairement par avion.

 

CONDITIONS D’ENTREE / DE SORTIE

 

Ont l’air de fluctuer pas mal ces derniers temps : d’abord, il fallait un visa, puis il n’en fallait plus pour les Européens, puis de nouveau il en faut un, qu’on peut du reste aisément obtenir pour le même prix à l’entrée (aérienne, terrestre et probablement maritime) du pays : 16 € pour 15 jours, 32 € pour 30 jours. A noter que désormais, pour la Syrie, ce serait identique dans le principe (20 $).

 

Pour la sortie : il n’y a plus de taxe d’aéroport (ou alors, incluse dans le prix du billet).

 

La Syrie aurait adopté un système voisin, 20 $ à la frontière, ce qui simplifie les problèmes (puisque le Liban n’a pas de consulat à Damas, et que la Syrie n’a pas de consulat à Beyrouth : ce sont des « pays frères », avec un grand frère un peu collant).

 

Les conditions semblent évoluer trop rapidement pour que même les guides touristiques suivent – et y compris les infos sur internet peinent à suivre, sauf sur les sites libanais officiels, évidemment les plus sûrs. Donc, vous référer plutôt à ces derniers. Sauf gros troubles, on peut parier qu’au pire il restera possible d’obtenir un visa sur place, sans avoir à le demander auparavant dans un consulat.

 

CHANGE

 

Le dollar est roi : le pays est non seulement désormais trilingue (avant de redevenir bilingue, car le français va finir par disparaître), il est bi-monnaie. Il semble actuellement avoir une parité relativement fixe (1 $ = 1500 LL, donc en déduire le cours de l’euro), et les Libanais semblent utiliser tantôt la livre libanaise, tantôt le dollar – même pour acheter des fruits ! Par contre, l’euro ne peut se changer que dans des banques ou maisons de change dans les grandes villes. Mais il y a des distributeurs de billets partout dans les moindres villes du littoral (valables avec toutes les cartes internationales), et tous les super - hypermarchés acceptent les cartes (on vous demande si vous voulez qu’on vous prélève en livres ou en dollar, je suppose que pour nous ça revient au même). J’ai même pu changer chez un money changer de Tripoli un billet de 50 $ en très mauvais état (il était resté oublié dans une couture d’une sacoche de vélo durant plusieurs années), avec « juste » une commission de 3 $ : à part aux USA et à Panama, j’aurais peiné à le changer ailleurs que ce soit.

 

MATERIEL CUISINE

 

On trouve assez aisément des cartouches de gaz (190 g) un peu partout, notamment dans les hypermarchés autour de Beyrouth et Tripoli, mais aussi dans des drogueries. Le prix varie entre 800 et 1500 LL (0,4 à 0,8 €). Dans les mêmes boutiques, on trouvera généralement des réchauds butane (camping gaz ou assimilé). Certains hypermarchés proposent aussi des recharges gaz de modèles plus récents (C 270, etc...), mais c’est moins développé.

Dans les hypermarchés, il y a souvent un petit rayon camping (sûrement plus développé de avril à septembre), avec popotes, boussoles, et tous les petits gadgets habituels pour faire du camping et la cuisine. Au Spinneys de Tripoli, bonne sélection de bouteilles isothermes, dont des Thermos, à prix français.

 

CAMPING

 

Le camping est chose assez peu courante au Liban : les gens peuvent pratiquement visiter les points les plus reculés de leur petit pays (équivalent en surface à moins de deux départements français) dans la journée ; les ménages aisés disposent d’une résidence à la mer, d’une autre à la montagne ; les autres n’hésitent pas à se rendre dans de coûteux hôtels, signe extérieur de richesse. Le camping, c’est pour les vagabonds.

 

Pour autant, on déniche parfois des tentes de camping dans certains hypermarchés (notamment ceux 10 km au nord de Beyrouth, ou le Spinneys de Tripoli), mais plutôt pour 3 personnes minimum, compter les prix français. On trouve aisément des sacs de couchage, mais de chauds duvets, point (ou alors, de discrets magasins spécialisés ? Pas vu). Il y a aussi parfois des sac à dos. On peut trouver des matelas mousse, mais assez lourds, presque trop spacieux, et trois fois plus cher que le modèle basique qu’on trouve chez nous. On les trouve notamment au Spinneys du sud de Beyrouth (un peu avant le BHV / Monoprix). Certains vendent aussi des tapis de gym, à la fonction proche, et moins cher.

 

VELO

 

…vous avez dit quoi ? Cet engin sur lequel il faut tenir en équilibre, et accessoirement rouler - uniquement afin de tenir l’équilibre ? Le vélo y est un phénomène de foire. Probablement seul quelques malades mentaux ou quelques suicidaires utilisent ce moyen de transport arriéré. Le Liban est dans la position de ces pays à revenu intermédiaire, où de nombreuses familles ont une voiture (ce, d’autant plus que les transports en commun sont presque inexistants dans ce pays), et où il n’existe, le long des routes, aucun « obstacle » (troupeaux, piétons, et bien sûr cyclistes) : ils sont donc habitués à foncer sans se soucier de rien. Et la conduite est souvent très sportive, avec prise de risques (risques pour les autres). Pour couronner le tout, ce pays n’est bientôt qu’une immense ville (surtout le long de la côte, mais aussi dans la plaine centrale de la Bekaa), le trafic y est donc infernal, même les 10 ou 15 premiers km de toutes les grimpettes en montagne.

 

A Beyrouth, il existe une boutique avec, apparemment, du bon matériel, dans la banlieue sud-est. A Tripoli, la pratique du vélo est un soupçon plus répandue, mais il s’agit de vélo plus utilitaire, donc il n’y a que de petites boutiques avec du matériel style indien, chinois et indonésien. Pour les réparations, on devra s’en remettre aux boutiques de réparation des scooters et autres (rares) deux-roues à moteur. A Byblos, il y a même un petit magasin de vélo… dans une rue du souk, explicitement interdite aux vélos !

 

ROUTES

 

Réseau dense, très dense même : le pays est très peuplé, le long de la côte évidemment, mais sur toutes les hauteurs, jusqu’à 1000 m d’altitude, les villages restent très nombreux : toutes les crêtes partant de la mer sont couvertes de maisons, voire d’immeubles. En altitude (1300 à 1900 m), ce sont des villages typiques, ou bien des stations de sport d’hiver.

 

Le réseau est grandement revêtu : par exemple, toutes les routes en rouge ou en jaune sur la carte de l’IGN (fond de carte K&G Stephan) semblent être goudronnées… et il y en a mêmes d’autres, qui n’apparaîssent même pas ! Dans les montagnes, il doit y avoir aussi des pistes, mais je n’ai pu juger de leur viabilité à vélo. Je suppose qu’elles sont rudes (caillouteuses, pentues, tracées à la serpe…). L’état est généralement bon, le réseau est visiblement entretenu et modernisé au fur et à mesure (j’ai vu un tronçon de route plus direct en construction entre Batroun et Douma, littoral nord / intérieur).

 

Une carte précise est obligatoire, par exemple celle de l’IGN, qui ne comporte que de rares erreurs (autour du Mont Liban, certaines routes en rouge ne sont que des pistes, voire n’existent peut-être pas – mais ne sont en cause que de courts tronçons). D’autres cartes locales sont plus complètes (notamment sur le réseau des pistes en montagne), mais difficiles à se procurer : on arrive à en voir affichées de ci de là. Pour celle de l’IGN (même pas moins chère sur place, sous sa forme d’origine), le réseau représenté (rouge et jaune) est normalement intégralement revêtu. Vous imaginez la densité ! Normal : ce pays, guère plus grand que deux départements français, a déjà plus de 4 millions d’habitants ! Soit pratiquement 400 hab au km2, et ce, avec une vaste zone centrale et une zone orientale très peu peuplée (le Mont Liban et l’Anti Liban).

 

Les panneaux directionnels sont souvent en arabe et français ou anglais, mais sont généralement assez rares. La plupart vous signalent la direction à prendre pour l’hôtel machin ou le foyer de jeunes filles, mais pas souvent pour tel village ou telle ville, et parfois uniquement en caractères arabes. Même si vous décodez, vous n’êtes pas plus avancé. Avec la multiplication des routes goudronnées de partout, il faut user parfois de flair pour tourner au bon endroit. La distinction route rouge / route jaune est peu évidente sur le terrain.

 

L’autoroute du littoral ne semble pas interdite aux vélos (c’est parfois la seule possibilité, par exemple entre Beyrouth et Jounieh) – mais qui irait interdire ce qui n’existe pas ? L’autoroute offre de plus l’avantage de pouvoir rouler sur la bande d’arrêt d’urgence. Attention toutefois : celle-ci peut parfois servir de voie supplémentaire de circulation, quand il y a bouchon (vers Jounieh par exemple). De plus, jamais nettoyée, elle est souvent couverte de gravillons, bouts de verre…

 

Par contre, les Libanais ne sont pas très habitués à la présence de cyclistes, et certains d’entre eux ont même tendance à vouloir forcer un peu le passage, pour éviter de perdre 5 ou 10 secondes sur leur précieux temps (perdu l’instant d’avant à discuter longuement de choses futiles avec un de leurs amis). Pour qui connaît la nervosité de la circulation dans les villes syriennes (Damas surtout), il ne sera pas dépaysé. Pour les autres, s’attendre à tout et au pire. Casque et rétroviseurs indispensables, mais une tenue de footballeur américain est fortement recommandé. L’escalade sans filet, le saut à l’élastique, le parachutisme en apnée à 10 000 m, c’est ringard, faites du vélo sur au Liban, pour votre ration indispensable d’adrénaline !

 

Les routes sont pentues : à peu près toujours faisables à vélo, même chargé (à part les petites routes parfois), mais 8 % de moyenne est quelque chose de fréquent. 8 %, vous vous dites que c’est de la rigolade, mais il s’agit d’une moyenne… Le littoral n’est qu’une mince frange : immédiatement, ça grimpe, et vous voilà à 1000 m d’altitude en peu de temps. La chaîne du Mont Liban se franchit souvent au bout de 25 à 35 km, à des cols entre 1500 et 2000 m. La plus haute route passe à près de 2600 m, magnifique (entre Bcharré et Baalbek). Elle est normalement fermée entre novembre et mai, mais cette année 2003, j’ai pu la franchir sans peine un 13 décembre, car les pluies (donc la neige) n’ont pas encore commencé. Un tour de l’effet de serre ?

 

SECURITE

 

Le Liban est semble-t-il redevenu un pays tranquille, de nouveau la Suisse du Proche-Orient – ou bien l’Etna local : les tensions confessionnels n’ont pas disparu comme par magie. A priori, le boom économique actuel fait taire un peu tout cela. On passe de zones franchement chrétiennes (entre Beyrouth et Batroun au nord) à d’autres franchement musulmanes (Tripoli), mais le plus souvent, le tout est inextricablement mélangé dans le moindre village. Pour autant, les gens semblent « se supporter » de nouveau. Mais la crainte des chrétiens de devenir de plus en plus minoritaires (ils ne sont déjà plus que 40 %, voire 33 %, et la natalité des musulmans est plus grande, allah akbar), ajouté aux craintes de terrorisme peuvent faire craindre la résurgence d’événements qu’on aimerait bien ne pour revoir. Les Syriens tiennent militairement le pays, et l’on ne sait jamais trop si l’on croise un soldat Libanais ou un soldat Syrien.

 

Pour autant, pour un touriste, le pays est tranquille, assez sûr même (si ce n’est la conduite des automobilistes). Ce pays est souvent plus proche de l’Europe (disons, un peu comme Chypre) que du Proche-Orient dont il fait géographiquement partie : on y est moins dépaysé que, par exemple, dans la Syrie voisine, tout en y étant une introduction. En fait de Proche-Orient, il faudrait plutôt parler ici de Proche-Occident. C’est une bonne approche pour découvrir le Proche-Orient « en douceur », yaourts aux fruits et crèmes de gruyère avec hommous et falafel.

 

HÉBERGEMENT

 

Le point épineux. Pour le tourisme national, les gens peuvent aisément rayonner depuis leur maison à Beyrouth, et même Tyr n’est jamais qu’à 160 km de Tripoli. Pour les étudiants et travailleurs (dont les migrants), il existe souvent des structures spécialisées (foyers), auxquelles les touristes étrangers ne semblent pas avoir accès. Et l’hôtellerie est en général tournée vers le haut de gamme. Les prix débutent le plus souvent à 25 $ par personne, et grimpent vite (50 $, 100 $...). Les possibilités moins coûteuses seraient à Beyrouth, Tripoli, Chtaura (près de Zahle) et Baalbek, avec des dortoirs à 5 $, des singles (quand il y en a) à 10 $, des doubles peut-être à 15 $. Cela dit, le confort est correct (douche chaude, propreté). En fait, il manque juste un hôtel pas cher dans le sud (Saïda), pour couvrir le pays en circuits d’une journée. Le camping libre (sauvage) est malaisé sur la côte, plus aisé dans l’intérieur. Et puis, partout, même en haute montagne, on trouve des maisons, avec des porches sous lesquels se protéger des intempéries.

 

Il y a aussi trois campings, dont celui de Amchit (2 km nord Byblos) ouvert toute l’année (3 $), celui non loin du gouffre d’Afqa (est Byblos), et celui de la Réserve du Chouf. Pour ces deux derniers, je ne pense pas qu’ils soient ouverts entre décembre et mars. Le camping libre (dit « sauvage », réveillons la bête qui sommeille en nous et dans le duvet) est évidemment difficile le long de la côte, surpeuplée (il existe cependant quelques coins entre Byblos et Chekka, au nord de Batroun) ; dans l’intérieur, c’est déjà plus faisable, une fois passées les guirlandes de villages et d’immeubles sur les 15 premiers km de chaque crête depuis le littoral. Les forêts ne sont pas fréquentes, mais il y a souvent des buissons, des rochers.

 

D’après les guides (Lonely, etc…), il n’existe pas d’auberges de jeunesse, mais sur place ou sur internet, il en est indiqué quelques unes, apparemment ouvertes aux étrangers (individuels ?), et en cours d’affiliation au réseau mondial d’AJ. Le coût, lit + petit déj, serait de 10-15 $. Il y en aurait ainsi une à Saïda (ça tombe bien, aucun hôtel à prix correct ici), à Zefta (entre Saïda et Nabatiyé, plus grande que celle de Saïda), à Beyrouth (mais sûrement vite complète : 15 lits !), Zahle, Khenchara (30 km est-nord-est Beyrouth presque dans le prolongement de Beit Mary / Broummana), Ras el Metn et Ramlieh (35 km est et 40 km sud-est Beyrouth). Il y a quand même de grands risques que ces AJ soient prises d’assaut par les locaux. Plus d’infos : media999@dm.net.lb (tel 961-1-366099).

 

RAVITAILLEMENT

 

Aucun problème : sur la côte, bien évidemment des hypermarchés et supermarchés de partout, mais même sur les hauteurs, on trouve assez aisément des épiceries bien approvisionnés (et non bien achalandés, les magasins bien achalandés étant ceux qui ont beaucoup de chalands, donc de gens faisant du lèche-vitrine – généralement parce qu’il sont bien approvisionnés ! Fin de la minute nécessaire d’explication arrogante de mot). On trouve sensiblement les mêmes produits qu’en Europe, à des prix sensiblement proches aussi – plutôt moins. Les produits frais (légumes, fruits), sont moins chers.

 

METEO

 

Si l’on veut à tout prix franchir la haute barrière montagneuse du Mont Liban en ses points les plus élevés, décembre (voire dès novembre) – mai est à exclure. Sinon, était-ce exceptionnel, mais sur la côte, décembre 2003 était très doux, avec quelques pluies passagères sans grande gêne, un vrai printemps ! Et j’ai pu franchir le col le plus haut sans encombre, sinon qu’il faisait froid à la quasi-tombée de la nuit. Janvier–février serait plus froid, quelque chose comme notre mois d’octobre peut-être. Cela dit, les statistiques indiquent que le mois de décembre devrait être nettement plus humide (300 mm) que ce que je n’ai eu.

 

LIENS

 

OFFICE DU TOURISME DU LIBAN

http://www.ot-liban.com/

En français, assez complet

 

CONSULAT DU LIBAN A MONACO

http://www.consulat-liban.mc/frameliban.html

Concis.

 

PHOTOS DU LIBAN

http://gerardgrandjean.com/chapitre.php3?chapitre=liban&lang=FR

Site personnel, avec photos et quelques textes

 

MINISTERE DU TOURISME DU LIBAN

http://www.lebanon-tourism.gov.lb/

En français, assez complet mais manque un peu de photos

 

LIBAN VISION

http://www.libanvision.com/

L’un des sites les plus complets, bien qu’un peu fouillis

 

LEBGUIDE

http://www.elkhazen.org/lebanon/general_information/default.asp

En anglais, bien fait, assez détaillé sur l’histoire, la géo, la cuisine…, succinct sur les sites touristiques.

 

ECO-TOURISM LIBAN

http://www.ikamalebanon.com/eco_tourism/eco_tourism.htm

Le plus joli site sur le sujet, en anglais

 

VOYAGE-LIBAN.COM

http://www.travel-to-lebanon.com/tourisme.htm

Quelques infos pratiques complémentaires parmi des infos plus classiques

 

A LOVELY WORLD

http://alovelyworld.com/webliban/index.html

Sélections de photos pour les lieux les plus intéressants du pays

 

 

VOIR AUSSI :

Lonely Planet http://www.lonelyplanet.com/destinations/middle_east/lebanon/index.htm (en anglais)

Nouvelles Frontières http://filfog.nouvelles-frontieres.fr/start.php

Aventures du Bout du Monde http://www.abm.fr/fiche/libanficf.html

 

Pour les vols au meilleur prix :

EASY VOLS

http://www.easyvols.com/espotting/metaengine/index.jsp

Compare les prix chez les principaux vendeurs en ligne (Go Voyages, Look, Nlles Frontières, Anyway, Last Minute, Opodo...)

 

Pour les conditions d’entrée, la situation actuelle :

Ministère des Affaires Etrangères http://www.dfae.diplomatie.fr/voyageurs/etrangers/avis/conseils/fiches/fiche.asp?onglet=1&pays=LIBAN

Action Visas http://www.action-visas.com/L19B08B/B60LY/AV_99A/countries_visas/LB.asp?destination=LB

All Visas http://www.allvisas.fr/

 

Pour des articles politiques :

Le Monde Diplomatique http://www.monde-diplomatique.fr/index/pays/liban

Le Courrier International http://www.courrierinternational.com/pays/lb.htm

 

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