ABBRUZE

 

Vélo pendu haut et court. Motif : déserteur

 

Quand on voyage à vélo en Italie, soit on se cantonne dans les proches frontières avec la France, notamment pour les Alpes, soit on parcourt les grandes régions touristiques, telles que la Toscane, la Sicile  ou les côtes, mais l’on pense assez peu aux Abruzzes. Il est vrai que si c’est pour rouler en montagne, avec les Alpes, il y a déjà de quoi faire. Pour autant, c’est une chouette région, et, comparé aux Alpes, avec des villages plus typiques.

 

CLIMAT

 

Bien qu’à la latitude de Rome, les conditions météo des Abruzzes sont comparables à celles des Alpes, selon le bon vieux principe qui veut que l’altitude l’emporte sur la latitude. En ce mois de mai, il y avait encore de la neige à 1800 m, et une route était même encore bloquée dès 1500 m. Les principales routes sont ouvertes toute l’année, mais les routes touristiques (Campo Imperatore, Sella di Leonessa) peuvent rester fermées jusqu’à début mai (voire début juin dans le deuxième cas cité).

 

D’autre part, la région est soumise aux intempéries venant aussi bien de l’ouest (mer Tyrrhénienne) que de l’est (mer Adriatique) : les pluies sont donc assez fréquentes.

 

CARTES

 

Michelin 563 « Toscana, Umbria, San Marino, Marche, Lazio, Abruzzo » 1:400 000. Exacte, mais moyennement précise (80 % du réseau goudronné). Ça va bien, tant qu’on ne cherche pas trop à fouiner sur le réseau local. On la trouve assez fréquemment en France dans les hypermarchés, et bien sûr librairies spécialisées.

A noter qu’en Italie, Michelin édite des cartes au 1:200 000, par exemple la 360 « Lazio », nettement plus précise, quoique je préfère quand même celles du TCI

 

Touring Club Italiano 9 « Abruzze e Molise » ou 10 « Lazio » qui couvre sensiblement la même zone, au 1:200 000. 95% du réseau goudronné, et pistes principales. En France, on trouve ce fond de carte commercialisé par Kümmerly+Frey, dans certaines fnac.

 

Topographiques : pas aisé à trouver une collection style IGN, dans les librairies on trouve parfois certaines cartes de divers éditeurs. Exemple :

- A l’Office de Tourisme de l’Aquila, on trouve une excellente carte du Parco Naturale Regionale « Sirente Velino » au 1:50 000 (sud l’Aquila).

- Kompass (Autriche) fait une carte 669 « Gran Sasso d’Italia » au 1:50 000 (nord l’Aliquia) acceptable (mais certaines pistes n’apparaissent pas, et d’autres apparaissent qui n’existent presque plus).

 

GUIDES

 

Michelin fait désormais un guide « Italie Sud », suffisant pour les principales curiosités, mais limité pour le reste. Je doute que les autres collection (GdR…) fassent vraiment mieux. Pour affiner, il faut recourir à des guides locaux, en italien.

 

Boîtes au lettres typiques

 

ACCES

 

Le plus commode est le train : TGV Paris-Lyon-Chambéry-Torino-Milano, en général même prix que ce soit Torino ou Milano (et les correspondances sont plus faciles à Milano, où l’on arrive à la gare centrale, contrairement à Torino). De Milano, grandes lignes, soit vers Rome (côte tyrrhénienne), soit Ancona et Pescara (côte adriatique). Une ligne relie Ancona à Roma, l’autre Pescara à Roma (Tiburtina), permettant d’approcher au plus près. Des lignes régionales se rendent de Sulmona (sur la ligne Roma-Pescara) à l’Aquila, Terni, Perugia, Firenze.

 

Pour plus de précisions sur le vélo dans le train en Italie.

 

Le tarif de base, c’est-à-dire trains régionaux, est très économique. Un parcours aller de 450 km revient à 23 €. Par contre, à de très rares exceptions près (certains IR Torino-Ancona), il est rare qu’un train régional parcoure de telles distances. On peut y arriver moyennant des correspondances en cours de route, avec bien sûr des temps d’attente. Ceux-ci sont acceptables dans les régions très desservies (Torino-Milano-Verona-Venezia-Trieste), un peu moins ailleurs.

 

Les trains grandes lignes sont en général les suivants (avec le supplément moyen de prix par rapport aux trains régionaux) : Express (en général de nuit, +20%), ICN (Inter City Night, +50%), IC+ (+65%), IC (+80%), ES (Eurostar, +100%). Le tarif Eurostar correspond peu ou prou au tarif SNCF de base. La réservation par internet sur le site Trenitalia est aisée, avec le système ticketless (pas valable pour les trains régionaux).

 

On peut embarquer son vélo dans tous les trains (y compris eurostar), démonté et sous housse (ou bien en entier dans la plupart des trains régionaux, y compris grande distance, auquel cas il faut acquérir un billet « bici al seguito » au guichet, de 3,5 € - quelques régions commencent à accepter un embarquement gratuit des vélos dans ces trains régionaux : Pouilles par exemple).

 

HEBERGEMENT

 

Oublions l’hôtellerie, aussi chère qu’en France. Les campings officiels sont assez nombreux, mais pas toujours génialement situés.

Le pays est très boisé, et à part quelques plaines et vallées surpeuplées, finalement assez désertique entre les bourgs. Il est donc aisé de trouver où camper en toute tranquillité. Il y a des fontaines partout, plutôt dans les villages mais aussi parfois le long de la route, donc aisé de faire sa toilette régulièrement.

 

RECHAUD

 

Je n'ai pas vérifié lors de ce voyage, mais en principe on trouve des recharges butane un peu partout. Comme je ne suis pas converti au modèle "CV 300" (qui se visse et dévisse à volonté), je ne saurais dire, mais on trouve encore aisément des cartouches "classiques" de 190 g (celles qui, une fois vissées, ne se dévissent plus qu'une fois la cartouche vide).

 

ALIMENTATION

 

Chaque gros bourg dispose de son supermarché, chaque préfecture (Terni, Rieti, L’Aquila, Teramo, Ascoli Piceno…) de ses hypermarchés. Donc, aucun problème. Dans certains d’entre eux, on trouve des recharges de butane.

 

VELO

 

Des boutiques dans toutes les villes. La forme de cyclisme la plus développée est le couraillon du dimanche, mais l’on croise aussi des vététistes.

 

Piste cerfable ! (Isola del Gran Sasso)

 

ROUTES

 

En bon état, le réseau a connu d'importantes améliorations les dernières décennies.

Contrairement aux souvenirs très lointains que j'en avais, les automobilistes Italiens sont très corrects, et aussi respectueux des cyclistes, sinon plus, que les Français. Et puis il est bien rare qu'on ne puisse éviter les axes encombrés.

 

En voilà, de la signalisation ! Trop d'info tue l'info...

 

Pour monter 15%, il faut faire un grand saut ?

Traduction : les cyclistes sont dispensés de prières, qui mènent à une impasse

 

A VOIR

 

Les possibilités sont multiples. La région que j’ai parcourue ne traverse aucune ville touristique de premier plan, comme Rome à l’ouest, Perugia et Assisi au nord. Mon trajet n’est bien sûr qu’un exemple.

 

Je suis parti d’Orte (train IC Milano-Napoli), dernière gare grandes lignes avant Roma et jolie ville perchée sur une colline, avec un beau centre historique. Je me suis dirigé plein est (manque de bol, la SS675 vers Narni et Terni est interdite aux cyclos, et sans alternative sur 2 km, juste avant Montoro (je n’ai évidemment pas tenu compte alors de l’interdiction, comme dirait le Belge sautant sans parachute « bah, pour 2 km… »).

 

Montoro, joli petit village, également sur une colline, avec un tout petit centre riquiqui au pied d’un château inaccessible.

 

Narni, belle ville ancienne, encore sur une colline, très (trop ?) décorée (peut-être un jour particulier), il y avait même une sorte de rallye avec des archers style Robin des Bois, visant des cibles à travers la vieille ville.

 

J’ai traversé Terni, la préfecture provinciale, sans m’arrêter, route SS209 vers Arrone. A quelques km, Cascata delle Marmore. Il faut s’y rendre entre 12h et 13h, ou 16h et 17h. Entre ces deux périodes, il ne s’agit presque que d’un ruisselet dégoulinant du haut de la falaise. Aux heures indiquées (avec 3 coups de sirène 15 bonnes minutes avant), ils relâchent les eaux du plateau, et alors là, les chutes sont magnifiques. 5 €. Tout le monde se presse au pied des chutes, mais il vaut mieux grimper au belvédère en face, accessible par l’autre côté de la route, près du tunnel routier (garder son ticket d’entrée). Personne ne s’y rend, incroyable.

 

Arrone, autre très joli bourg ancien sur une colline. En fait, le secteur regorge de villages perchés, sans doute également intéressants (Casteldilago, Torreorsina…), mais celui-ci vaut le détour.

 

De là, petit circuit montagneux vers le Colle Bertone (1232 m). Pour les chasseurs de cols, ici les « colle » correspondent rarement à des cols, mais plutôt à des collines, mais dans le cas présent, il s’agit bien d’un col. En route, on passe par Polino, autre village ancien sur une colline, se serrant autour de son château. Une route goudronnée non indiquée quitte la route de Colle Bertone, quelques virages au-dessus de Polino vers le nord, permettant de faire une boucle via Ferentillo, village coincé à l’entrée d’un défilé. Un peu plus haut vers 1100 m, une autre route non indiquée (observatoire) part vers le sud et Buonacquisto, rattrapant la route Terni-Rieti.

 

De Arrone, j’ai pris une route vers le sud, via la facile Forca dell’ Arrone (509 m). Redescente près du lago di Piediluco (visité plus tard) avec les ruines d’un château sur une colline dominant le lac. Route SS19 Terni-Rieti, pas trop circulante (nombreux cyclos), les véhicules prenant de préférence une route plus courte plus à l’ouest. Une fois atteinte la plaine de Rieti, cultivée et très peuplée, pas évident de faire du camping discret, mais j’ai pu trouver un champ où camper pour deux nuits, avec deux boucles à faire dans les environs.

 

La première, assez courte, m’a emmené sur les flancs des Monti Reatini, avec les jolis villages de Labro et Poggio Bustone, quelques chapelles et monastères (convento San Giacomo), généralement par de la route, mais aussi grâce à quelques pistes permettant des raccourcis, en scrutant les cartes topos affichées aux carrefours.

 

La seconde m’a pris la journée. Détour via le monastère de La Foresta, niché dans une vallée, et la tour de Castelfranco, longue montée à la station de ski de Terminillo, de 400 m à 1625 m, puis j’ai enchaîné par la route de Leonessa, via la Sella de Leonessa (1901 m). Cette route semble être interdite à la circulation, et n’est pas dégagée. La dernière centaine de m à monter, il m’a fallu traverser la neige. De l’autre côté, exposé nord, c’était pire, la route était enneigée jusqu’à 1500 m, avec un passage en corniche dangereux : il a fallu que je gagne directement le fond du vallon, coupant toute la série de virages, et faisant quasiment du vélo-ski. Nous étions un 10 mai, et à mon avis, cette route n’est pas praticable avant début juin. Leonessa, autre joli bourg ancien à 970 m d’altitude, avec une grande place pavée. Retour sur la plaine de Rieti par la Forca (1115 m).

 

De la plaine, retour en arrière jusqu’au col de Casete, puis vers l’ouest , Colli sul Velino et Lago di Piediluco, joli petit lac au pied de lointaines montagnes enneigées. Continuation jusqu’à l’accès supérieur à la cascata delle Marmore, puis route directe Terni-Rieti. Comme la route expresse n’est pas encore terminée, il faut se subir une circulation assez intense sur une route très étroite. Après 6 km, ça va mieux, continuer tout droit, le trafic est siphonné par la route expresse à gauche.

 

A quelques km, accès à Greccio, avec boucle possible. Surtout pour approcher le monastère San Francesco, incrusté dans une falaise. Mais le village lui-même, à quelques km, vaut le détour, avec sa belle place et son église perchée au-dessus de la plaine.

 

Je n’ai pas trouvé le convento di Fonte Colombo passionnant. Il est près de Rieti, peut-être cela en explique la fréquentation ? Rieti est une jolie ville ancienne, avec une place monumentale, des murailles.

 

Poursuite à l’est sur la SS4, vers Cittaducale, autre gros bourg historique hérissée de clochers, avec une belle place centrale. J’ai poussé un peu plus loin, au-delà des odeurs sulfurées des Terme di Cotilia, jusqu’à Castel San Angelo, village perché au-dessus de la vallée, avec les ruines de son château. Ne pas se fier aux cartes, l’accès routier est en impasse.

 

Pour rattraper la route de Fiamignano au sud, il faut normalement rebrousser chemin jusqu’à Cittaducale. Il existe cependant une petite route, indiquée vers je ne sais plus quel petit village, quittant la SS4 à Vasche (entre le Castel San Angelo et Terme di Cotilia), et rattrapant la route de Fiamignano au km 3. On monte à un premier col (Pendenza, 683 m), mais en cours de route, on peut aussi se rendre au village de Calcariola, avec son ancienne mini-citadelle reconvertie en maisons pour bourgeois Romains.

 

Après être montée à un col (Casa Bianca, 773 m), la route redescend au petit village de Capradosso, très photogénique (de loin). Puis on reste en corniche, au-dessus du Lago del Salto, pas souvent visible. Petrella est encore un beau village perché. Fiamignano présente moins d’intérêt.

 

De Fiamignano, il est possible de faire une boucle sur le Piano de Rascino, une dépression à 1200 m parmi les montagnes environnantes. La route forestière est indiquée à la sortie du village, et monte au Valico San Giacomo (1335 m). On redescend, prendre la piste de droite (la route à gauche redescend sur Petrella). Elle atteint un autre col (Martelli 1240 m), puis redescend au fond de la dépression, avec un petit lac (une flaque) et une rangée de montagnes en face.

 

Selon les cartes, il y aurait même une piste continuant vers le nord et la Sella di Corno (SS17 vers l’Aquila), mais elle doit être rudimentaire. Tourner plutôt à droite. La piste, bonne, franchit un nouveau col (normal, autour d’une dépression) Tra Le Serre 1275 m, avec le goudron retrouvé en cours de montée. On redescend à la route Fiamignano-L’Aquila, à un pont à 954 m.

 

De retour à Fiamignano… revenir en arrière, sur cette route vers l’Aquila. On remonte une vallée jusqu’à Castigliano, puis jusqu’à la Forca, 1345 m. Après le col, vues fantastiques sur la région de Tornimparte, et surtout les sommets autour du Mt Ocre. On voit en face la route partant à l’assaut (sus à l’ennemi) du col de Chiesole, et avec l’effet de perspective, on se demande comment on va pouvoir grimper ce pourcentage.

 

A l’entrée de Tornimparte (900 m), prendre à droite la route d’accès à l’autoroute. On remonte sur 4 km, on passe sous l’autoroute. Prendre la direction de la station de ski de Campo Felice. Au début, montée un peu costaud (8%), puis ça s’adoucit, et l’on franchit sans peine le Valico delle Chiesole 1644 m. La descente sur Campo Felice(1550 m) est à peine perceptible, surtout si le vent est de face. Attention, entre Tornimparte et Casamaina, sur 25 km (+ aller-retour Campo Felice), pas une fontaine.

 

La station ne présente aucun intérêt en soi. Une bonne piste, très visible de loin, permet de monter sans trop de peine jusqu’au col de Brecciara (1738 m), d’où une autre piste redescend sur l’autre versant à 1400 m. C’est même envisageable avec des sacoches, quoiqu’il y ait quelques passages bien pentus (10-12-15 %). Sinon, revenir sur le carrefour, et continuer sur la route de l’Aquila. On passe tout de suite le Valico della Crocetta 1556 m qui annonce une descente assez brutale.

 

A 1 km (1506 m), piste à droite. Elle commence bien, mais plus caillouteuse ensuite. Elle monte au col de Terra Rossa 1832 m. De là, piste à gauche montant encore un peu, et permettant de gagner (voir les muletiers Gran Sasso) le Passo Vallefredda. Sinon, à droite, piste montant vers le Valico Tre Bauzi 2006 m. Il s’agit d’une piste rudimentaire, avec quelques passages pentus. Il y avait encore des bancs de neige courant mai, surtout au col, mais j’ai pu y monter. Dans les nuages hélas.

 

Retour sur la route, qui redescend rapidement jusqu’à la plaine. L’Aquila n’est plus loin. Il s’agit d’une superbe ville fortifiée (quelques remparts, surtout au nord-ouest), une centaine de m au-dessus de la rivière, bourrée de monuments, églises, palais. Et bien sûr la basilique de Santa Maria di Collemaggio, à l’est de la ville, à la façade actuellement en rénovation. Dommage, car elle est superbe. Egalement, un superbe « château espagnol » (terme désignant les « forteresses vauban »).

 

Bien sûr, l’Aquila, c’est l’occasion de monter au pied du Gran Sasso d’Italia, et notamment la route de Campo Imperatore, col à 2130 m. Ça fait quand même une bonne grimpette, et surtout longue, prévoir la journée.

 

De L’Aquila j’ai pris la SS 80 direction nord-ouest. A San Vittorino, au-dessus de la route, jolie église. Peu après, ruines romaines de Amiternum, mais les principales ruines sont sur l’autre route à l’ouest, SS 80 dir. Peu après, le trafic part sur la route de gauche, vers Pizzoli (joli château un peu baroque à côté d’une église), il n’y a alors plus gros trafic sur la SS 80 vers le Passo Capanelle et Teramo.

 

A Pizzoli, on peut faire un sympathique circuit montagneux, avec au début une piste tout en lacet par le Colle Racchiotti 1340 m. Il faut prendre la route vers le château, puis continuer jusqu’à la piste un peu plus haut. On traverse ensuite un petit plateau (avec accès à la fontaine à une ancienne piste menant à la Forca Carrara 1375 m, belle vue), puis on redescend à Montereale. Montereale est un autre de ces bourgs perchés, avec quelques bâtiments monumentaux. Puis retour sur Pizzoli par la vallée. On peut faire une boucle vers l’ouest par la Forca Termine (1030 m), une dépression, puis la Forcella Casana 1125 m, et redescendre en passant juste devant les ruines principales d’Amiternum.

 

Montée au Passo Capanelle, 1299 m. Cette montée est douce (5%). Auparavant, à la sortie d’Arischia au pied de la montée (824 m), on peut prendre une piste suivant d’abord le fond de vallée, puis montant en lacet (10 virages) sur un plateau. Plus loin, on accède à un col, juste en face du Gran Sasso. Je ne suis pas monté jusque là, mais je pense que la vue doit être super.

 

4 km après le col, route à droite vers le Lago di Campotosto. Ce lac artificiel est littéralement perché, et il déborderait en plusieurs endroits s’ils n’avaient construit des digues. Il est à 1300 m d’altitude, et offre, par beau temps, des vues splendides sur les hauts massifs montagneux environnants, dont le Gran Sasso. On peut en faire le tour intégral à vélo, et quelques routes annexes permettent d’avoir des points de vue sur le lac.

 

En reprenant la SS80, on arrive à Montorio, petite ville avec un centre historique. En cours de route, des montées permettent d’approcher le Gran Sasso (voir muletiers Gran Sasso). Un dernier petit col, et l’on redescend sur Teramo, autre ville historique avec surtout sa cathédrale San Bernardo, massive et fine à la fois.

 

On peut reprendre le train à Teramo, ou continuer jusqu’à la côte, Giulianova. Il s’agit bien entendu d’une station balnéaire, mais la ville haute est le centre historique, avec quelques bâtiments et églises intéressants, dont la basilique.

 

De nombreux trains de la ligne Milano-Ancona-Pescara-Bari s’arrêtent à Giulianova. Les trains régionaux dépassent rarement Parma-Fidenza-Piacenza, nécessitant une correspondance (même voie à Fidenza) pour Milano. Quelques régionaux vont jusqu’à Torino.

 

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