PENSEES DE HAUTE VOLEE SUR LE VELO-VOYAGE

 

Ou : le Grand Fustigateur (fût-il gâteux) a encore frappé !

 

Le texte qui suit est un petit ramassis d’idées éparses qui me sont venues, belliqueuses et venimeuses, à propos des voyages à vélo, et aussi compte tenu de certains sites qu’on « croise » sur internet. Idées pêle-mêle, le cheminement d’une idée à l’autre est un peu tortueux, je ne m’y retrouve pas moi-même. On parlait de quoi, déjà ?

 

I - Nous savons que nous ne savons rien

 

Le voyage est une drogue, entend-on parfois. J’ajouterai que le voyage enivre souvent. Lors d’un grand voyage, on perd un peu le sens des réalités, et l’on se met à croire qu’on comprend le monde, les gens et tout ça, tout comme le saoûl se met à croire qu’il a d’un coup une brillante intelligence qui lui permet de tout comprendre quand il ne s’agit que d’un jugement faussé. Eblouis par ce que nous découvrons, physiquement et non par l’intermédiaire d’un écran, nous croyons tout saisir. Nous voyons les gens à l’aune de notre voyage, et surtout à l’aune de notre occidentalisme. Certes, ce n’est pas en restant scotché à la fenêtre de sa télé, devant des présentateurs récitant ce que les puissants veulent qu’on récite au peuple, qu’on peut comprendre le monde (pour l’endoctrinement, les Soviétiques et les Chinois étaient des amateurs par rapport à ce qui se fait dans nos libres sociétés libérales et ouvertes). Mais méfions-nous : ce n’est pas parce qu’on va voir sur le terrain, le long d’axes routiers dont nous ne nous départons guère, qu’on va tout comprendre pour autant : la générosité dont font preuve beaucoup vis-à-vis de l’Etranger venu de loin, ou à l’inverse les tracasseries et mesquineries policières aux frontières ou arnaques des marchands. Ce ne sont pas ces rapports faussés qui peuvent nous aider à comprendre les relations qui existent entre les habitants d’un pays.

 

L’autre danger qui nous guette est de s’imaginer, parce qu’on fait la démarche de voyager dans des conditions relativement précaires (notamment à vélo), en tout cas comparé au standard de vie occidental, qu’on est devenu proche des gens sur place. Qu’on ne s’y trompe pas : malgré notre « encanaillement » tout provisoire, devrait-il durer deux, trois ou quatre ans pour les plus endurants (et plus pour les plus hédonistes), nous restons des gens d’un autre monde que celui nous visitons. Les autochtones en ont conscience, et nous devons en garder conscience. A tout moment, nous avons le choix d’abandonner ces rudes conditions de voyage, pour prendre une excellente chambre d’hôtel, crier maman au consulat français le plus proche, et prendre un billet d’avion de retour. Certes, ces abandons sont coûteux, financièrement et moralement…mais c’est le genre de dilemme et de drame que tous ces paysans chaleureux que nous croisons quotidiennement le long de ces routes et pistes défoncées aimeraient bien connaître. Le plus pauvre d’entre nous qui se paye un voyage à vélo dans des contrées lointaines, même avec un budget digne d’un pèlerin tibétain, n’en aura pas moins la richesse de pouvoir voyager sans avoir à travailler, ne serait-ce que quelques semaines d’affilée : eux, c’est tous les jours le turbin, et jamais un quelconque vrai voyage de loisir à l’horizon, bouché jusqu’au bout de leur vie.

 

Le but de tout ce charabia n’est pas d’arriver à pleurer de manière misérabiliste sur le sort de ce bas monde : l’humain, où qu’il soit, s’adapte à ses conditions d’existence, et ce qui nous semblerait inacceptable chez nous, inégalités « comprises », est tout ou partie acceptable pour eux, tant par la force des choses que par la relativité : il faut vivre, rire de la vie, flamme temporaire dans l’obscurité de notre néant (oui, je sais, c’est beau, j’en pleure quand je me relis), et ce sont ces sourires que nous recueillons le long de la route, tels des abeilles butinant d’éphémères joies (re-snif), qui forment la structure de nos récits, photos et autres reportages pour les plus ambitieux. Après tout, nous plaignons bien les pères de nos pères (de nos…etc) d’avoir vécu les siècles auparavant dans des chaumes sans doute crottées, enfumées, avec plein de maladies et d’épidémies qui les guettaient. Et les fils de nos fils (de nos…etc) nous plaindront bien, nous qui sommes fiers de notre confort, d’avoir terrassé ou jugulé les principales maladies, alors qu’il y a encore tant de choses à améliorer. Et les fils des fils des…de nos fils de nos fils de…, n’en parlons même pas.

 

II - Tous des salauds (sauf mon hôte qui est un saint)

 

Pour autant, de comprendre vaguement des petites choses comme ça en voyage, ne doit pas nous faire accroire que nous avons tout compris de ce monde. Les gens ne nous montrent qu’une partie d’eux-mêmes, parfois le joli côté, parfois au contraire le laid côté (notamment ceux qui doivent faire preuve d’autorité dans leur métier…ou ceux qui cherchent à profiter d’un peu de la richesse de l’étranger, un nabab à leurs yeux, fût-il clodo sur un vélo). Le voyage doit nous apprendre l’humilité, lit-on parfois. Oui, et notamment l’humilité de savoir que nous ne sommes pas humbles ! Si le paysan, démuni, logeant sa grande famille dans une pauvre maison, nous invite, c’est que nous ne sommes franchement pas humbles pour lui : nous sommes presque à ses yeux un demi-dieu, qu’il a l’honneur d’accueillir dans son humble demeure. Quelque part, il cherche à capter cette richesse, au sens divin (plus rarement au sens monétaire), de l’Occidental demi-dieu. Bon, c’est un peu exagéré, mais il y a du vrai.

 

Dans notre cas, c’est un enrichissement sans cause, qui rapidement nous grise et nous fait perdre le sens des réalités (telle l’abeille saoulée par son nectar, mais vous allez trouver que j’en fais trop dans le parallèle, me dire qu’il vaut mieux s’adresser au bon dieu qu’à son essaim ou ses demi-dieux et me traiter de piqué, revenons dard-dard à nos zotoktones). Par ces comportements autour et à propos de nous, notre jugement sur le monde que nous parcourons, qui nous environne et nous enivre, est faussé. Du reste, Serge, un cyclo Français s’étant installé en Argentine, en eut conscience lorsqu’il passa du statut de voyageur à celui de sédentaire : la perception des gens vis-à-vis de l’Etranger de passage, qui fait rêver, qui sort de la routine, et de celui qui s’installe parmi la population, est totalement différente ! Et pourtant, il s’agit toujours du même individu…

 

Bref, s’il est clair qu’il faut laisser au vestiaire nos instincts de petit occidental arrogant, qui nous guette dès que nous râlons contre ces péquenots de flics qui nous contrôlent minutieusement à la frontière (je connais, j’ai beaucoup donné dans ce domaine !) sous le prétexte aisé du « mort aux vaches », il doit être clair d’éviter de s’en tenir au « ‘sont tous bons tous gentils ». Pour ma part, je trouve les Indiens (de l’Inde) gens charmants. Pour autant, cela n’empêche pas le système de castes (certes admis chez eux, je fais donc un jugement de valeur que certains conspueront) particulièrement inégalitaire, et surtout la survivance de traditions assez peu agréables à nos yeux, notamment vis-à-vis des femmes, bêtes de somme…et de somme, torturées au fin fond des villages devant lesquels nous passons benoîtement, ravis de rencontrer des gens simples. Peut-être le paysan qui vous sourit aux éclats vient-il de jeter sa femme au fond du puits, la veille, ou bien la belle famille a-t-elle brûlé la veuve, « tradition oblige »…Pourtant, nous ne sommes pas dans l’Afghanistan des Talibans.

 

Qu’on reste en face de son poste de télé, on a forcément une vision réduite du monde. Qu’on milite dans une organisation des droits de l’homme, on a une autre vision réduite du monde. Et qu’on voyage, on a une troisième vision réduite du monde. Et j’en oublie. Ce sont toutes ces visions qu’il faudrait pouvoir appréhender, à la manière d’un kaléidoscope, pour comprendre et bien voir ce monde. Mais comme notre kaléidoscope reste à tout jamais incomplet sans qu’on sache les parties manquantes ni leur nombre ni même la densité des filtres à appliquer, on ne peut que savoir…qu’on ne sait pas. C’est surtout notre propre jugement qu’il faudrait savoir et pouvoir relativiser. Peu importe qu’on soit humble ou non : c’est notre « compréhension » qui doit rester humble, et quand on croit avoir compris, se dire que c’est justement là qu’on est peut-être encore loin de tout appréhender. Je ne parle pas de moi, car je suis l’un des rares à avoir tout compris. Je parle de vous, vous l’avez bien compris (et je ne sais pas ce qui me pousse à vous expliquer tout cela. Ma bonté me perdra). Capito ?

 

III - Nous voyageons pour nous-mêmes

 

Quelle que soit la motivation extérieure qu’on donne à notre voyage (à la rencontre des autres, etc…), réalisons qu’on voyage pour soi-même, que les autres ne nous ont jamais attendu pour que nous les rencontrions personnellement (ou alors, pour la peine, ce n’est même plus pour un demi-dieu qu’on se prend, mais pour le patron lui-même ! La place est libre ?) : on a soif de découvrir, égoïstement, pour notre propre plaisir. Si le projet de voyage est assez original (enregistrer les musiques du monde, faire des reportages de femmes, rapporter des dessins d’enfants, etc…), on peut alors au moins essayer de faire partager à d’autres restés au pays un peu de son voyage en suscitant chez le spectateur-lecteur-internauteur la curiosité qu’on a eu soi-même. Tout ce qui peut éveiller sur la curiosité de l’autre, ses cultures, coutumes et croyances, a sa place dans un projet de découverte, dont le « butin » peut alors être intelligemment mis en partage – hélas par la force des choses, cela se passe assez unilatéralement, des « découverts » vers les « découvreurs », quelles que soient les intentions des voyageurs, la possibilité d’une réciprocité échappant largement à nos modestes pouvoirs (comme toujours, il y a des exceptions – rares).

 

Mais n’allons pas prétendre dans la généralité des cas que nous voyageons pour les autres, pour relier deux mondes et autres fariboles et calembredaines. L’humilité est assez loin, et la tartufferie assez proche. Personnellement, rien ne me lasse plus que ces voyages à but altruiste, où les partenaires ont l’air de s’être sacrifiés à faire un pénible voyage à vélo pour sauver des peuples entiers, sauver notre âme et nous alerter, n° de CCP bien en évidence avec l’association de soutien. Si je veux aider, je préfère que mon argent soit remis directement à une association efficace (pas une qui fait dans l’urgence, mais une qui œuvre pour le développement durable, style CCFD – l’urgence n’est souvent qu’une illusion entretenue par les pays riches, de situations désespérées qu’ils ont contribué à faire naître, au moins par passivité devant des famines prévisibles, des conflits guerriers encouragés dans des visées géopolitiques), ou bien participer à Amnesty International, ATTAC, etc... Et je préfère être convaincu du bien-fondé de l’action de telles associations, ONG etc…hors du cadre d’un voyage à vélo (c’est pourquoi pour ma part je ne m’étends pas, le propos de mon site n’étant pas de vous enrôler sous les bannières sus-dites – mais si vous n’y adhérez pas dans la semaine qui suit, vous aurez affaire à moi).

 

Et un voyage à vélo, pour ma part, m’intéresse pour l’aventure personnelle du ou des individus, pour leur approche des pays traversés à travers des récits, anecdotes, photos et autres moyens multimédia (enregistrements, vidéos, dessins), mais généralement assez peu pour les questions « annexes » au voyage proprement dit qui n’ont, à mon sens, que rarement à voir fondamentalement avec lui, et qui risquent souvent d’être mal traitées. Quant bien même le projet « humanitaire » croiserait-il géographiquement le voyage. Un voyage à vélo, pour les auteurs comme pour les « spectateurs », a soit un côté pèlerinage, donc très individuel, soit un côté distraction, qui se prête assez peu à soutenir une cause sérieuse. Et singer le Paris-Dakar et ses pitoyables tentatives de récupération, même, dans notre cas, pour une bonne cause, fait courir des risques, non à son propre voyage, mais à la cause qu’on veut servir.

 

IV – Un humanitarisme bien peu charitable

 

J’avoue être lassé par ce comportement où l’on cherche à donner bonne conscience à son voyage en lui donnant une « touche humaniste ». Certes, pour peu qu’on ne soit pas totalement insensible, on a de quoi se poser des questions quand on voyage, à côtoyer la misère à bord de notre rutilante monture et notre équipement dernier cri, gadgets qui permettraient de nourrir, vêtir et scolariser bien des mômes qui viennent nous sourire, et nous renvoient dans la gueule notre égoïsme d’occidental repu. Mais qu’on ne pense pas se dédouaner de sa mauvaise conscience en accompagnant le projet d’une couche humanitaire même pas sèche : le voyage doit amener à se poser des questions, sur soi, sur les autres, sur notre perception très ethnocentriste de ce qui nous entoure, à témoigner, peut-être une fois rentré à agir dans notre propre pays…mais pas à répondre avant même les questions, avec un accompagnement humanitaire de façade, non réfléchi et non structurant, dans le but inavoué (même à soi-même) de donner le change.

 

Qu’on roule à travers le monde de façon tout à fait « égoïste », ou bien qu’on le fasse avec un (pseudo) projet généreux etc…, les joies et les galères du ou des participants sont les mêmes, et le but intérieur avoué ou non reste le même : la curiosité personnelle du lointain, le fameux « voir ailleurs si l’herbe est plus verte », bref l’inutilité complète. Mais la vie est-elle utile à défaut d’être futile ? A-t-elle besoin de l’être ? Et a-t-on besoin de masquer notre projet très individuel de petit-bourgeois occidental derrière de pseudo-justifications altruistes ? Les vrais altruistes sont ceux qui partent, non voyager avec un sac à dos ou à vélo en recherchant plus ou moins consciemment la médiatisation, mais consacrer discrètement deux ou trois ans dans un village de brousse pour aider patiemment à monter des unités de soin, des écoles, etc…bref, un travail parfois peu exaltant, souvent fastidieux et, à terme, routinier – et encore eux-mêmes prétendent-ils souvent modestement qu’ils se font d’abord plaisir à eux, ce qui quelque part n’est sûrement pas faux.

 

Alors, nous, cigales de voyageurs, même si notre manière de voyager à vélo nous apporte personnellement quelque chose de plus (introspection, sérénité, la satisfaction de cheminer par nos propres muscles, bref l’autonomie face aux handicapés de « routards » dépendant des transports collectifs), devons être réellement humbles…surtout dans les intentions affichées vis-à-vis des autres. N’allons pas participer à cette gigantesque kermesse surmédiatisée d’un néo-libéralisme pourrissant où même les grands (et grandes) gestes philanthropiques sont vilement récupérés dans un but mercantile, en jouant sur nos défauts d’enfants gâtés (chercher à se faire connaître, à se valoriser, se donner bonne conscience) : avouons (et avouons-nous) ouvertement, mais non cyniquement, que nous voyageons pour nous-mêmes, et seulement pour notre plaisir égoïste, ce qui ne nous empêche nullement de témoigner de ce que nous voyons sur place, en beau et en laid, ou encore de défendre personnellement des causes citoyennes, ce qui peut être discrètement rappelé – mais le voyage à vélo pas plus que toute forme de voyage de découverte, ne me semble pas être un vecteur clair de défense de quelque cause que ce soit, hors la cause de défendre la pratique du vélo ou la pratique du voyage…Au contraire, vouloir défendre une noble cause par ce vecteur me semble courir le risque de la dévoyer, le tourisme et les causes humanitaires ne jouant pas dans la même catégorie, et le mélange des genres étant un exercice de haut vol.

 

Comme toujours, cette profession de foi manichéiste et brutal, volontairement polémique et un rien méchante, n’engage que son auteur (aigri, puisqu’il n’a trouvé aucune cause à défendre lors de ses voyages). Et puis dans le lot, il y a toujours d’excellents projets qui, c’est le cas de le dire, « tiennent la route ». En fait, tout dépend si le ou les instigateurs ont réellement construit leur projet de voyage AUTOUR d’une action, au lieu d’en faire comme souvent qu’un simple périphérique de celui-ci, pansement-prétexte aux blessures du tiers-monde. Celui qui fera un Paris-Bobo Dioulasso pour soutenir un transport de vélos jusqu’en Haute Volta, pardon, Burkina Faso, qui restera un peu sur place pour témoigner du projet, etc…, sera plus crédible dans ses intentions réelles que celui ou ceux qui feront un tour du monde en un an (ou moins, ça se voit désormais – toujours plus vite), à raison de 100 km par jour, en prétendant soutenir le développement de la culture des haricots en Amazonie, où ils seront passés 2 jours vite fait entre deux terrasses de café à siroter des bières entre eux…(exemples donnés au hasard, j’espère que personne ne se rend au Brésil à vélo prochainement !).

 

Bref, si l’on a dès le départ un réel projet de partage et de témoignage, il faut le faire, mais bien et jusqu’au bout. Et si l’on a juste envie de voyager, pas besoin de chercher des prétextes humanitaires – et exclu de le faire avec des arrières-pensées mercantiles : un projet humanitaire, c’est bien connu, désormais ça peut attirer les sponsors, rapaces avides à exploiter de juteux filons nés de la mauvaise conscience de « l’opinion publique », surfant sur le mal-être occidental comme le rapace plane au-dessus d’un tas d’immondices (je sens que je ne suis pas prêt de me dégoter un sponsor, moi). Pour ma part, j’aime mieux avoir la mauvaise conscience du « riche » frivole qui côtoie sans complexe ( ? si, un peu quand même) la misère, un voyage fût-il (futile ?) à vélo n’étant pas la manière la plus probante de lutter contre les injustices et inégalités du monde, que la honte de détourner des sentiments humanitaires à de telles fins vénales. Dans le cas d’internet, on devrait créer un prix, celui du site le plus salopard dans le genre détournement des bons sentiments…et captage des sous des mécènes.

 

Vous allez voir que le prochain, il va nous faire un tour du monde à vélo en chantant avec une douzaine de stars internationales un « nous sommes tous frè-è-ères », sponsorisé par quelques marques de cigarettes et d’alcool (et de joints lorsque ce sera légalisé), ce qui va automatiquement rayer la pauvreté de la planète, telle une danse de la pluie indienne (de l’Amérinde) fait fuir les criquets d’Afrique. Ça donnera bonne conscience à beaucoup d’entre nous, une belle image de marque aux créatifs euh créateurs du projet, et laissera un peu en paix nos « décideurs »…et leurs marionnettistes de gros actionnaires qui s’accommodent fort bien du monde tel qu’ils l’ont façonné. Du bon usage de l’humanitaire…

 

Nb : à cause des couleurs des caractères, cette page n’est pas imprimable telle quelle – mais j’espère qu’elle vous a fait impression, de par son caractère et son aspect haut en couleurs.

 

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