ITINERAIRES ARMENIE : LAC SEVAN - ALAVERDI

 

SEVAN-DILIJAN 

HNEVANK

KOBAYR

SANAHIN-HAGPAT

BOUCLE CHAMPARAK

ACCES SOTK PASS

HRAZDAN/TSAKHKADZOR-SEVAN

COL TRJ

AUTOUR DE HANKAVAN

 

 

SEVAN-DILIJAN

 

La 2x2 voies s’arrête au km 73,3/75,7, exactement au carrefour de la route de la rive Est du lac. Si l’on reste tout droit, on va sinon droit dans le mur, en tout cas droit vers le tunnel (alt 2000 m côté Sevan, 1900 m côté Dilijan). Le tunnel est long de 2,5 km, et interdit aux cyclistes et piétons (postes de garde de chaque côté). L’ancienne route via le col Sevan (2114 m) semble en fait partir depuis le village de Tsovagyugh (signalé Chubukhly sur certaines cartes), juste après le carrefour de la route de la rive Est. Si on loupe cette route, depuis la route principale 500 m avant le tunnel, une piste pentue de 1 km permet de rattraper cette route près du col. Cette route, encore en bon état, rattrape la route principale 5 km après. Venant du Nord, 12 km après le centre de Dilijan, il suffit de suivre la route fléchée « Semyonovska ».

Si vous venez du lac Sevan, la montée au col n’est qu’une formalité, avec seulement 200 m de dénivelé. Si vous venez de Dilijan : cette ville n’est encore qu’à 1240 m, donc bonne grimpette jusqu’au col, près de 900 m au-dessus.

 

 

HNEVANK

 

24 km au Nord du pont de Vanadzor et juste avant un tunnel, route à gauche indiqué « Stepanavan ». En fait, cette route est pratiquement abandonnée (les véhicules Alaverdi-Stepanavan doivent plutôt passer via Odzun et Lori Berd), mais donne accès à ce petit monastère.

De Dzoraget sur la route principale, la route monte en lacet, puis longe en hauteur une vallée. A un carrefour (4 km), laisser la piste tout droit vers Dzoragiugh, et continuer à droite sur la route/piste principale qui redescend un peu. 4 km après, on aboutit au monastère, dans un joli site.

 

 

KOBAYR

 

Ce monastère est ruiné, mais actuellement connait d’importants travaux de restauration. Mais les fresques sont superbes. Ce monastère est fléché au niveau du hameau de Kobayr, mais il s’agit de l’accès piétons.

A vélo, juste 80 m en amont du pont de Tumanian et à l’opposé, chemin carrossable de 1 km passant sous la voie ferrée.

 

 

SANAHIN-HAGPAT

 

Venant de Vanadzor, 1 km après le carrefour d’Odzun , il y a une route tout droit indiquée « Sanahin ». En fait, il s’agit du village, aucunement du monastère. Il faut avancer sur la route principale 2,5 km de mieux, jusqu’à 3 carrefours à la suite. Après le pont, cette fois indication du monastère de Sanahin, à 5 km. On passe par « Alaverdi le Haut », on continue tout droit en légère descente, puis on remonte.

Le monastère d’Hagpat, le plus spectaculaire, est 6 km plus loin du pont, avec 5 km de bonne montée.

 

 

BOUCLE CHAMPARAK

 

Bon, cette boucle orientée « cols » n’est pas la plus recommandable qui soit. Non pas pour des risques quelconques (on reste bien dans l’intérieur des frontières arméniennes officielles), mais à cause des possibles tracasseries militaro-policières, surtout si comme moi vous ne parlez ni arménien, ni au moins russe – par certains côtés, ça permet d’éluder certaines question embarrassantes (dans quel hôtel de luxe vous êtes logé, par exemple, alors que vous campez n’importe où). De toutes manières, un cyclo Etranger, de n’importe quelle nationalité, rôdant dans une région frontalière où la guerre peut éclater de nouveau à n’importe quel instant, ne peut être que suspect (raisonnement parfaitement stupide du reste : quel espion aurait l’idée de se faire remarquer en se baladant à vélo et en parlant anglais ???). Il appartient donc fort logiquement à ce dernier de prouver qu’il n’est pas coupable, euh disons suspect, bon, disons témoin n°1.

Cette boucle peut occuper une journée. La piste aller est parfois encore indiquée sur des cartes locales (distance 12 km Artanish-Vahan), mais en fait abandonnée.

Sur la route de la rive Est du lac Sevan (Vardenis-Sevan), au Sud de Shorja, carrefour : vers le lac, possibilité de camper sauvage dans le bosquet. Tourner à l’opposé vers Artanish. Monter au village (alt 1950 m), jusqu’à la place avec la fontaine (350 m). De la place, prendre la rue qui continue droit vers une vallée, avec sur la droite en hauteur une mine. Eviter toutes les pistes qui montent vers celles-ci.

A 3,3 km depuis Artanish (alt 2090 m), laisser la piste « principale », qui monte tout droit (puis vers la droite) vers la frontière avec l’Azerbaïdjan (alt 2800 m). Prendre à gauche une piste qui s’avère rapidement désaffectée. Pour autant, elle ne doit pas être minée, car les 3 Arméniens rencontrés juste avant la bifurcation et qui connaissaient mes intentions ne m’on rien objecté (sinon qu’ils avaient peur pour moi que je me trompe d’itinéraire et me retrouve sur la frontière –en fait parfaitement inaccessible à vélo). Et puis, avec tous les allers-retours que j’ai fait sur ce tracé en me trompant aux carrefours, il y a longtemps que j’aurais sauté.

A environ 1,7 km (2340 m), la piste amorce un coude vers la gauche, retournant vers le lac (du reste, depuis cette piste, vues spectaculaire sur l’anse d’Artanish), mais il faut chercher une piste sur sa droite, disparue sous les herbes les 50 premiers m : juste après, on est au col de Vahan, 2342 m

 

Là, au moins 3 possibilités semblent s’offrir : soit on passe par la piste qui passe tout de suite au col et redescend très vite, mais ensuite je ne suis pas sûr qu’elle se poursuive. J’ai donc opté pour le tracé qui franchit le col 200 m plus loin. Cette piste monte encore très légèrement. 500 m plus loin, il semblerait que tout droit, on se dirige vers Vahan, tandis qu’à gauche, une piste se dirige vers Chambarak… sauf qu’elle se termine en sentier à vaches, rattrapant plus bas une autre piste (qui, du reste, pourrait très bien être la suite de la première piste au col !).

A environ 4 km du col, on aboutit… à une caserne ! En fait, apparemment plutôt un camp d’entraînement, désert lors de mon passage. A partir de là, piste correcte jusqu’à Chambarak, à 5 km. Plus loin, on passe près de canons plus ou moins planqués avec une sentinelle à côté. Je ne sais pas exactement où elle aboutit à Chambarak, car j’ai pris une piste de traverse pour rejoindre Vahan.

De Chambarak, une route montait vers la frontière azéri, et redescendait jusqu’à une enclave arménienne en territoire azéri, au-delà du col.  Je ne sais pas si cette enclave est toujours arménienne, ou bien si à l’inverse l’enclave est occupée par l’Azerbaïdjan, mais à la frontière officielle, au col, des soldats ne laissent pas passer un Etranger (sauf à avoir une quelconque autorisation, improbable à obtenir). J’ai bien sûr subi un contrôle militaire, rien que pour avoir osé rouler sur une route non interdite ! Contrairement à ce qu’indiquent les cartes, le col de Chambarak est en fait pile-poil à la frontière, à 2103 m d’altitude

 

Le retour sur le lac est plus simple : au carrefour en bas de Chambarak (alt 1830 m), prendre la route à gauche montant vers le village. Cette route a été refaite en 2011, du billard. En 7 km, on monte au col de Karmir (2176 m). Vue sur le lac Sevan. 2 km après le col (et environ 5 km avant le lac), on peut quitter la route pour une piste à gauche (on peut aussi la rejoindre 2 km plus loin sur la route). Elle mène en 3 km au col d’Aghberk (2150 m). Prendre alors la branche à droite , puis 600 m plus loin à droite : belles vues sur le lac. On descend sur un autre col (2005 m), on atteint les premières maisons de Shorja en 1,5 km. On peut alors tourner à droite pour rejoindre le centre du bourg et gagner la route Vardenis-Sevan.

Variante : continuer tout droit par l’ancienne route, ex-revêtue. A la sortie du village, on franchit un petit col, puis on passe au pied de mines. On peut voir la route à droite, au-delà de la voie ferrée, mais il faut attendre 4 km pour la rejoindre, au niveau d’une ferme. La bifurcation d’Artanish est 4 km plus loin.

 

 

ACCES SOTK PASS

 

Ce col se situe à l’Est de Vardenis (et Sud-Est du lac Sevan). C’est une voie d’accès au Nagorno Karabagh, du moins tant qu’aucun accord de paix n’aura été signé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan (c’est pas demain la veille). Le versant Est du col est en effet en territoire azeri, mais occupé par l’Arménie. Et même plus ou moins annexé, car l’exploitation des mines d’or de Zod semble désormais déborder de l’autre côté du col. Pooelur autant, selon la représentation à Erevan de cette « république », ce passage ne semble pas autorisé pour un non-Arménien : il est nécessaire d’avoir une autorisation, et je doute que celle-ci soit délivrée à un touriste ordinaire (sauf sans doute s’il fait partie de la diaspora, ou s’il est Russe). En tout cas, j’ai pu au moins monter au col côté Vardenis (il doit y avoir un checkpost, mais plus loin, à la confluence de plusieurs vallées).

 

De Vardenis (alt 1935 m), si l’on vient de Martuni, au 1° rond-point tourner à gauche. Au 2° rond-point 500 m après, prendre la branche de droite (indiquée juste de noms de villages traversés). Au début, il y a un mauvais passage sur 500 m, mais ensuite, route correcte, se dégradant en se rapprochant du village de Zod (alt 2020 m) à 12 km. Après, mélange de route/piste sur 7,5 km jusqu’aux bâtiments principaux de la mine, avec sa gare (2175 m). De là, 3,5 km d’une très bonne piste, mais très circulante, de camions miniers pressés (au col, les engins sont encore plus énormes !). Au col (2366 m), il y a un checkpoint, mais apparemment lié à la mine, doivent en principe se fiche que vous continuiez ou non vers le Nagorno Karabagh (mais c’est bien du diable si quelqu’un ne prévient pas la police de votre présence : ceux-ci sont venus un peu après faire un « contrôle de routine »).

 

 

HRAZDAN/TSAKHKADZOR-SEVAN

 

Entre ces deux villes et Sevan, on prend en principe l’autoroute. Il existe une alternative, l’ancienne route par la vallée. En fait, on longe celle-ci de loin et parfois de haut, avec notamment une bonne grimpette à la sortie de Hrazdan.

De Hrazdan ou Tsakhkadzor, suivre la direction « Hankavan ». 3,6 km après, tourner à droite vers Kakakadzor. Route pas très bonne, mais curieusement après le carrefour menant à ce village derrière la centrale thermique, la route tout droit n’est pas mauvaise, et totalement déserte. 4,2 km après ce carrefour, juste un peu après le sommet de la route, prendre la route de droite en descente. 500 m après, je pense qu’il faut prrendre la branche de droite, pourtant en très mauvais état, car la branche de gauche finit bientôt en impasse, et l’on gagne le centre du village de Zovaber par une piste caillouteuse de 1 km, retombant sur la route quittée (mais en meilleur état). Dans le sens inverse, c’est plus simple.

A partir de là, bonne route, sauf dans la traversée de Dmashen. Dans le village suivant, église moderne mais joliment situé sur le sommet d’une colline, accessible par une piste. On aboutit à Sevan après 29,5 km, juste au Nord de la voie ferrée (indication dans l’autre sens uniquement en arménien). Route bien plus tranquille que l’autoroute, mais 9 km plus longue et plus accidentée.

 

 

COL TRJ

 

Ce col (alt 2621 m) est accessible depuis la route Hrazdan-Hankavan, mais il y a plusieurs carrefours, et comme cette piste est quasiment abandonnée, il est difficile de trouver la bonne branche (en gros : suivre la moins utilisée !). Par contre, depuis le versant Nord, c’est plus simple. On peut faire une traversée Vanadzor ou Dilijan-Hrazdan, mais de préférence pas trop chargé, car ce n’est pas vraiment de la bonne piste, désormais. Dommage, car au moins sur le versant Nord, le tracé est plutôt bon.

 

Accès au col depuis le versant Nord :

 

nom du lieu altit route piste cumul observations
Margahovit km 16½/25½ 1810  - Prendre à droite (Sud) piste vers village
Carrefour en T : prendre à droite 1790  - 0,3 0,3  
Après petit pont, prendre à gauche 1790  - 0,5 0,8  
Point bas, continuer sur ex-route 1750  - 1,7 2,5  
Prendre branche gauche    - 2,7 5,2 Droite : ferme
Piste se détériore    - 3,8 9  
Camp berger, fin "trafic"    - 2 11  
Prendre à droite piste désaffectée    - 2 13  
Col Trj 2621   3 16 Lac Sevan visible

 

 

AUTOUR DE HANKAVAN

 

Hankavan est l’une des nombreuses villes d’eaux arméniennes, au fond d’une vallée jurassienne/vosgienne du Nord du pays – mais pas très loin de la capitale, et surtout de Hrazdan. Elle se situe à près de 2000 m d’altitude. Il existe une piste unissant Hankavan à Alagyaz, sur la route Spitak-Erevan. C’est une piste de jeep, mais ils sont en train de l’améliorer. Versant Ouest, depuis Alagyaz, c’est fait. Versant Est, depuis Hankavan, ils n’en sont, en 2011, qu’à 2 km, et les travaux semblent avancer désormais assez lentement, malgré une équipe de terrassiers qui s’activent avec leur bulldozer. Manque au moins 7 km, mais l’actuelle piste peut déjà se faire à vélo (avec parfois de gros pourcentages). En fait, il semble même possible de réaliser des boucles avec les différents tronçons existants, dont l’un semble même mener à Abaran (le gros bourg au Sud d’Alagyaz). La boucle la plus évidente serait à faire depuis Abaran : d’abord, monter à Alagyaz par la route, puis prendre la piste (non indiquée) partant vers l’Est. Le tracé de la piste se voit très bien dans la montagne. Au col de Melikgyugh (2640 m), prendre la piste à droite, puis à gauche, vers la crête. Cette piste redescend ensuite sur le col de Lusagyugh (2550 m), avec des carrières à côté : de là, une piste, apparemment correcte, redescend sur Abaran.

 

Depuis Hankavan, on peut également réaliser une petite boucle sur les crêtes, entre les deux mêmes cols. Depuis l’autoroute Erevan-Sevan, il faut suivre « Hrazdan », puis « Tsakhkadzor ». A 4,5 km, au feu, tourner à gauche. Après le lac et le carrefour de la route vers Bjni (et Erevan par l’ancienne route), à 6 km on aboutit à un grand rond-point avec un supermarché « occidental » : tourner à gauche. A 800 m, nouveau rond-point : tout droit vers la station de Tsakhkadzor et monastère de Kecharis, à droite vers Hankavan, 30 km plus loin. 500 m à l’Ouest du village, à hauteur d’un camp de vacances, prendre à droite une piste récente. Dans l’état actuel, elle est très bonne sur 2 km. Après, traces de jeep, tout à fait cyclables, gagnant au plus vite une crête.

 

A près de 5 km, piste directe à droite vers le col de Melikgyugh, mais on peut continuer à gauche, vers le col de Lusagyugh (on voit les carrière juste à côté de ce col). On l’atteint en 3,5 km. Une fois à ce col, la piste redescend sur Abaran, mais prendre les traces de jeep, assez nettes, remontant à droite la crête. On grimpe une centaine  de mètres, puis alors qu’elle commence à descendre légèrement (secteur entretenue grossièrement avec de la caillasse pilée), prendre une branche à gauche, puis une piste herbeuse montant droit vers le sommet. On se retrouve à 2760 m, avec point de vue sur le lac d’Abaran et sur le sommet  d’Agarats. Continuer la piste qui se dirige vers le col principal par les crêtes. A 4 km depuis le premier col, on arrive à un carrefour (2660 m), avec une piste à gauche à destination inconnue, navigant autour d’une crête. Continuer à droite, la piste descend en 400 m au col.

 

A gauche : descente sur Dzoragiukh et Alagyaz. A droite, ébauches de tracés (apparemment, ils ont éprouvé des difficultés à trouver le bon tracé, et remis ça à plus tard). Il faut un peu tâtonner pour trouver la bonne piste qui redescend, assez fortement, jusqu’à la vallée, à un petit camp de nomades à 2 km. A partir de ce camp, un camion semble circuler assez régulièrement, piste un peu meilleure. A 1 km on travers un gué (2400 m), puis la piste remonte durant 1 km (2475 m). 300 m plus loin, on retrouve la piste de l’aller.

 

 

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