ITINERAIRES ORIENTE VENEZUELA

 

 

ITINERAIRES DE CARACAS

 

ACCES AEROPORT MAIQUITA (LA GUAIRIA) CARACAS

 

Celui-ci est à 23 km de Caracas. Une autoroute y descend (Caracas est à 900 m, 940 m au niveau de Catia, l'aéroport est au niveau de la mer), mais je déconseille de la prendre, à cause des 2 tunnels en cours de route, l'un de 2 km de long, l'autre de 500 m. La première fois, j'avais été servi par un bouchon monstre (accident) qui filtrait énormément le trafic. La deuxième fois c'est un miracle que j'en sois sorti indemne. Au deuxième tunnel, quand j'ai entendu le grondement d'une série de gros camions, j'ai compris qu'ils ne ralentiraient pas, et qu'ils me frôleraient à en toucher le dérailleur. J'ai pu continuer sur le trottoir, mais cela est guère possible dans le tunnel de 2 km (le trottoir est trop étroit pour réellement rouler, jonché de toutes sortes de débris, et en 2 km on a le temps de mourrir asphixié si l'on marche sur ce trottoir). De surcroît, si la Guardia Nacional, postée à l'entrée sud du grand tunnel, a le temps de vous stopper, ils vous réexpédiront sans doute à Caracas...

 

Les deux seules options : au départ, tant de La Guairia que de Catia, prendre la Carretera Vieja. Elle est très bien indiquée, mais je n'affirmerais pas qu'elle soit excellemment goudronnée tout le long. Par contre, son parcours, une bonne partie du temps en corniche haut au-dessus de la vallée, et longeant le parc national Avila, ne doit pas être trop mal. Les 8 derniers km (10 d'ici que vous ne lisiez ce texte) avant de rejoindre Catia se font à travers des bidonvilles, par une route en lacet. Bon, ils ne vous mangeront pas tout cru (un Occidental au court bouillon, c'est quand même plus savoureux), mais on connaît des arrivées plus joviales dans une capitale.

 

L'autre option est le bus. Du terminal international partent des minibus. Si votre vélo est démonté, le charger dans le coffre ne devrait pas poser trop de problèmes. Ils font payer 2,5 US$ pour le passager, et disons 1 $ (ou 2) pour le vélo. Si jamais il n'y a plus rien partant du terminal international, se rendre au terminal national, 500 m sur la gauche sur le même trottoir.

 

Depuis Caracas, pour rouler, que ce soit par l'autoroute ou par la Carretera Vieja : remonter vers l'ouest, de préférence par l'Avenida Urdaneta. Celle-ci, en fait, remonte jusqu'à Catia. Un peu après a fin de la montée (douce), 300 m après la station de métro "Gato Negro", un feu. Ne pas tourner tout de suite à droite, mais juste après, et juste avant un pont. On redescend sur l'autoroute, mais c'est au même endroit qu'on accède à la Carretera Vieja (la route tout droit, au lieu de bifurquer sur l'autoroute).

 

PARQUE NACIONAL AVILA CARACAS

 

La chaîne de l’Avila domine de ses 2640 m, en son point le plus haut, tout Caracas d’un côté (à une altitude moyenne de 900 m), la Mer Caraïbe de l’autre. La création du parc national date de 1958, et l’on peut dire que c’est une riche idée. Sinon, à proximité très immédiate de la capitale (il faut guère plus de 3 km depuis le centre pour atteindre l’entrée du parc, et celui-ci longe directement l’agglomération sur plus de 20 km), on peut dire que des villas de riches auraient été bâties sur les pentes – ou bien des barrios (bidonvilles) plus récemment. Du reste, quand on voit le nombre de ces barrios qui pullulent dans la partie ouest, juste en contrebas de l’Avila, ou sur les pentes en face, on peut frémir rétrospectivement (et frémir tout court, ces innombrables barrios étant le produit des gouvernements démocratiques d’avant le dictatorial Chavez, qui fait rien qu’à embêter les riches c’est pas juste).

 

Ce parc est un mélange des parcs à l’européenne (sentiers, préservation...) et de parcs probablement à la latino-américaine : car on trouve aussi, parfois, des fermes, voire des habitations. Cela dit, c’est rare. On trouve aussi des antennes (radio, télé et j’en passe), et même un hôtel bâti sur un sommet ! Cela dit, c’est à cela sans doute qu’on doit le fait que certains accès sont accessibles en 4x4.

 

Il est clair que le principal attrait du parc est de le faire à pied : les sentiers abondent de partout, remontant les torrents jusque vers la crête principal, sans oublier justement le sentier de crête. Ces sentiers sont évidemment interdits aux cyclistes. A noter que tous les dimanches, l’Avenida Boyaca, cette autoroute qui longe le parc sur 14 km, est fermée au trafic motorisé jusqu’à 13h, et devient une horrible orgie de marcheurs, coureurs, cycleurs et autres rollers. Quel gâchis, pour un bitume normalement taillé à la mesure des 4x4 climatisés...

 

Quelques pistes pénêtrent dans le parc. Mais, assez curieusement, la majorité, sinon la totalité, est autorisée aux voitures...mais interdite aux cyclistes ! Ils ont une très curieuse conception d’un parc national, ici. Dans le cas de la route montant au Pico Avila et Hotel Humbolt, pas de problème, c’est bien interdit, et très difficile de passer au travers. Lire plus bas. Par contre, vers l’ouest, l’interdiction n’est pas claire, et en tout cas personne ne m’a empêché de passer (au Fortin de San Joaquin, on m’a juste prié de ne pas rouler, une fois quittée la piste, ce qui suggérerait, a contrario, que rouler sur la piste est autorisé). Au moins, cette boucle-là peut permettre de jolies vues sur Caracas.

 

L’OUEST DE CARACAS

 

Cette boucle fait environ 30 km depuis Plaza Venezuela, avec un dénivelé positif d’environ 950 m.

 

Depuis le centre (fixé arbitrairement à Plaza Venezuela, quartier des hôtels petits budgets et tire-un-coup dans la journée), se diriger vers l’aéroport. Le plus simple est de rattraper la Avenida Urdaneta. Une fois atteint Catia, environ 6 km de Plaza Venezuela, faire attention au moment où l’on va passer sur un pont : l’autoroute vers La Guairia et l’aéroport passe dessous. Revenir à la rue juste précédent, pour rattraper l’autoroute. Puis tourner immédiatement à droite, vers « Carretera Vieja Caracas Guairia ». Cette route poursuit la descente, puis devient quasi-plate, remontant légèrement sur un petit seuil dominé par un barrio, Plan Manzano, à 4,5 km depuis la sortie de l’autoroute et 870 m d’altitude.

 

Deux rues sur la droite : l’une est très pentue, l’autre nettement moins, mais rejoint la première un peu plus loin. Une fois rattrapée la route pentue, on arrive bientôt à un portail, puis un peu plus loin à quelque chose comme une maison de rangers. En moins d’un km depuis Plan Manzano, la route cimentée laisse place à de la piste, assez bonne, mais très pentue : les 3,5 premiers km depuis Plan Manzano sont en moyenne à 10%, ce qui cache en fait un long passage plus proche de 15%. Puis la pente se calme. On atteint le col de la Cumbre, à 1415 m, à 6,2 km depuis Plan Manzano.

 

De là, une piste à gauche qui permet de monter jusqu’au fort de Castillo Negro, sur une crête à 1575 m, sinon, après 1 km de quasi-plat, cette piste bascule versant Caraïbe. Tout droit, une piste agricole qui redescend, dessert des fermes, puis remonte et rattrape notre piste près du Castillo Blanco. Prendre à droite. A 300 m, bifurcation sur la gauche pour monter jusqu’aux ruines du Fortin San Joaquin (1450 m d’altitude, et non pas 1550 comme indiqué parfois). Rien de fantastique (ruines en ruines), sinon la vue, versant Caracas / versant Caraïbe.

 

La piste principale monte ensuite durement. A 2,5 km depuis La Cumbre, piste à gauche, vers les fermes indiquées ci-dessus et vers le Castillo Blanco, qui semble être aujourd’hui une propriété privée. Mais ces proprios sont agréables. Sinon, en poursuivant la piste principale, on redescend puis l’on remonte. Cette section est assez poussiéreuse. En 1,5 km, on atteint une autre patte d’oie (piste sur la droite desservant des fermes et probablement les antennes). Encore 600 m sur la piste principale, et l’on arrive à une bodega, et à une route d’abord pavée (correctement – 2005), puis cimentée. La descente est rude : en 2,5 km, on doit descendre environ 450 m !

 

C’est même pourquoi le parcours est décrit dans ce sens. L’accès par Plan Manzano n’a rien de vraiment rassurant : sur les 4,5 km depuis l’autoroute, on ne fait que traverser des barrios ! Et dès la montée de la piste, c’est tout de suite le désert. Pour autant, je n’ai pas senti de problème de sécurité (peut-être parce qu’on était dimanche, et que justement ce jour-là, il y a beaucoup de monde). Il y a beaucoup de délinquance dans les barrios, mais tous les habitants sont loin d’être des délinquants. Disons que je ne traînerais pas trop dans le secteur à pied à la nuit tombante. Cela dit, il y a bien des zones du centre qui sont certainement plus dangereuses.

 

Si l’on veut faire le parcours dans le sens inverse (mais rappel, ça monte très très rude), remonter la Calle Norte 10 jusqu’en haut, soit environ 1,5 km si par exemple on y accède depuis la Oeste 7. Au bout, poursuivre tout droit dans une petite rue cimentée pentue qui zig-zague. L’habitat y est populaire, mais moins pauvre / miséreux, ce qui peut rassurer un peu plus, et il y a régulièrement du trafic de jeeps montant jusqu’aux fermes / habitations à 1400 m.

 

Cette boucle ne comporte en principe pas de point d’eau. J’ai pu en obtenir des gardaparques au Fortin de San Joaquin, qui ont puisé sur leur réserve, ainsi qu’au Castillo Blanco. Cependant, il y a aussi plusieurs fermes sur le parcours, surtout côté descente (ce qui peut constituer une bonne raison de faire le parcours en sens inverse !).

 

PICO EL AVILA

 

L’accès se fait par une petite route, à l’accès absolument pas évident, il faut connaître Caracas comme sa poche, ou disposer d’un plan précis et vaste. On peut cependant y accéder via l’Avenida Boyaca, cette autoroute qui longe le parc, en prenant un petit chemin au km 13,3. Mais en fait, vous tombez tout près de la maison de la Guarde Nationale, qui vous éconduiront tout de suite. A noter que j’ai essayé de nouveau, en passant à travers champ et en rattrapant la route plus haut...et je suis tombé immédiatement sur un guardaparque à moto, qui descendait juste à ce moment ! Malchance, ou bien ils patrouillent en permanence ? Et j’ai eu droit à des emm... ensuite avec la Garde Nationale, les deux grigous cherchant à me faire peur, pour me soutirer 10 000 bolivars (5 $) chacun pour « passer l’éponge ». J’ai tenu bon (quand même 45 mn), en espérant que mon statut d’Etranger les ferait réfléchir à deux fois. De toutes manières, j’aurais payé une amende officielle, même 5 fois plus élevée, plutôt que leur « faire un cadeau », à ces crapules qui font honte à leur pays.

 

Dommage, car ce parcours de 8 km promettait, et les détails de la route (figurant un peu plus bas, avant les guardaparques) laissaient à penser que ça ne dépasse pas le 10 % de moyenne – ce qui n’en fait pas une route facile, mais rien qui ne puisse se rouler, avec de bons développements. A noter que les jeeps, énormes, sont nombreuses à entrer dans le « parc national », et il faudra qu’ils m’expliquent en quoi un cyclo peut représenter un plus grand danger, tant pour la nature que pour les marcheurs, que ces énormes véhicules. Pourquoi pas aussi une cimenterie et une raffinerie de pétrole dans le parc ?

 

 

ITINERAIRES DE L’ORIENTE

 

L’Oriente est une fort belle région - au moins pour le parcours côtier, qui n’a souvent rien à envier aux plus beaux parcours littoraux du monde. Assez peu connu, donc relativement peu touristique, sauf aux yeux de la bourgeoisie vénézuélienne.

 

La route est décrite dans le sens est-ouest, en venant du bateau Trinidad-Vénézuela qui accoste à Guïria. Pour pouvoir le lire dans le sens ouest-est, c’est tout simple : retournez votre micro à l’envers ! Non mais, faut tout vous dire, ou quoi ? (Remarquez, vous avez aussi la possibilité de faire le poirier devant le micro, si vous ne voulez rien débrancher). Trois étapes : Guïria-Carupano, Carupano-Cumana, Cumana-Barcelona.

 

GUIRIA-RIO CARIBE-CARUPANO

 

A noter qu’il existe désormais une route entre Guïria et Macuro, le dernier village pratiquement au bout de la Péninsule de Paria, a priori assez spectaculaire et assez accidentée pour la deuxième partie (elle monte même sur un sommet, sans doute vers les 200 m, avant de replonger en bord de mer).

 

La route Guïria -Carupano ne justifie pas vraiment le déplacement. Ca ne vaut le coup que si vous voulez prendre à Guïria le bateau pour Trinidad. 141 km. Les premiers km sont plats, puis intervient une zone accidentée, où la route monte même jusqu’à 170 m, à 20-25 km de Guïria. C’est la seule zone un tant soit peu jolie, où l’on voit la chaîne montagneuse. A noter qu’entre Guïria et Rio Caribe, on ne voit JAMAIS la mer, ni de près ni de loin, sauf si l’on fait un détour par Irapa.

 

89 km après Guïria, après le hameau de Rio Seco (le 2° du nom sur cette route), la route principale continue tout droit sur Carupano. Tourner à droite, vers Rio Caribe. Cette route est plus tranquille (car le trafic, encore assez faible au début, s’intensifie à partir de Irapa). A 6 km, on peut obliquer à droite vers les plages de Medina et Puy Puy, à 8-10 km par une route goudronnée, moitié en piste les 2 premiers km. En fait, cette route remonte une vallée, jusqu’à 120 m d’altitude, puis plonge soudain sur l’autre versant, dans un décor plutôt spectaculaire.

 

Sinon, on atteint Rio Caribe (bord de mer) 33 km après la bifurcation de Rio Seco, non sans avoir grimpé le col de Palenque, à plus de 200 m d’altitude. Tout ce parcours est d’intérêt moyen, quoique plus plaisant que celui depuis Guïria. C’est entre Rio Caribe et Carupano (19 km) que la route devient vraiment intéressante, pas mal accidentée aussi.

 

En fait, si l’on ne va pas à Guïria, un circuit est possible dans une facile journée (autour de 80 km) depuis Carupano, en prenant d’abord la route vers Guïria, puis à 30 km en prenant à gauche vers Rio Caribe. On rattrape la route décrite à Quebrada Seca (décidément, tout est seco !), au pied du col de Palenque.

 

 

CARUPANO-CUMANA

 

131 km. Entre Carupano et Cariaco, il existe deux routes, les deux d’environ 53-54 km. Celle indiquée « Cumana » semble suivre le bord de mer avant d’obliquer vers les terres. En fait, elle est étroite, circulante au moins jusqu’à Guaco (20 km), et après la sortie de Carupano, on ne voit que rarement la mer. A mon avis, sauf si l’on déteste les montées, il vaut mieux prendre la route vers Mathurin. Sur les 40 premiers km, on traverse les montagnes, aboutissant à un dernier col à 300 m d’altitude, offrant (par beau temps) de belles vues sur les vastes plaines autour de Cascanay et vers Cariaco.

 

A 40 km, juste un peu après le grand carrefour de Cascanay (à gauche), ne pas louper la patte d’oie, signalée de façon « artistique », avec la branche de gauche continuant vers Mathurin, et celle de droite vers Cumana. Il reste 13 km jusqu’au carrefour de Cariaco. Pour se rendre dans cette ville, il faut tourner à droite, puis un peu plus loin à gauche (rien de spécial, sinon une « vieille église moderne », assez originale). Cette route n’est pas fantastique, mais se laisse rouler, le trafic restant à un niveau acceptable.

 

Assez différent est le morceau Cariaco-Cumana. En fait, il faut encore attendre 13 km, jusqu’à Muelle de Cariaco, et le carrefour vers Curipe. A partir de là, on suit la mer, de façon quasi-ininterrompue. Nombreux villages de pêcheurs, nombreuses petites plages (mais eau sombre). Rien de transcendant, mais parcours agréable. Les derniers km, disons 10 km après Mariguïtar, deviennent même presque spectaculaires, avec une côte qui « joue les grandes » à la manière dalmate (Croatie). Dommage que cette route soit si étroite et devienne assez circulante à partir de Mariguïtar. Dans le sens est-ouest, on bénéficie assez souvent d’une sorte de bande cyclable étroite, mais parfois saccagée, et souvent encombrée de bouts de verre.

 

Enfin, ce parcours est tout de même accidenté dans l’ensemble : dénivelé positif 700 m si l’on passe via Guaco, 1000 m si l’on passe par Cascanay.

 

CUMANA-PUERTO LA CRUZ-BARCELONA

 

90 km. C’est LE parcours de bord de mer à faire dans l’Oriente. Tout du long, on retrouve une côte très « dalmate » (jusque dans la brume d’été), avec des presqu’îles déchiquetées et des îlots parsemant l’horizon. Les 20 premiers km depuis Cumana sont à 2x2 voies, dans l’intérieur des terres, jusqu’au pied de la montée. En 5,5 km, on monte l’essentiel des 370 m du col de Bella Vista, à la borne kilométrique (BK) 48. De là, on le devine, belle vue. A 3,5 km, à encore 240 m, au col de Mochima, route à droite qui redescend en 5 km à Mochima. La route principale continue sa descente, jusqu’au BK 39. Quelques belles vues de ça de là, puis on ne voit plus rien au fur et à mesure qu’on s’approche de Santa Fe, station balnéaire (BK 30).

 

Le spectacle reprend à la sortie du bourg (BK 28), sans discontinuer jusqu’au BK 8. La route passe souvent à 50 m d’altitude, au-dessus d’une succession de petites anses et de leurs plages réputées le week-end. Puis elle remonte sur un nouveau col, Cumbre, à 220 m, la fin des belles vues. Après, elles deviennent rares (végétation), et puis on a de plus en plus des vues sur une immense carrière et quelques cimenteries, un beau gâchis dans un tel paysage, prélude à l’entrée dans l’agglomération de Puerto la Cruz. On atteint Guanta au BK 0, il faut attendre 1 km pour une 2x2 voies, et 4,5 km de mieux pour arriver au centre de Puerto la Cruz. Ensuite, Puerto la Cruz, la Lecheria et Barcelona ne font désormais qu’une agglomération étendue.

 

Cette route est assez circulante. Heureusement, elle est un poil plus large que celle de Carupano à Cumana (assez souvent une bande cyclable, très étroite mais correcte), on s’y sent moins pressé par le trafic. Une autoroute est en construction, mais petits bouts par petits bouts. A terme, elle devrait déboucher directement sur Barcelona, en évitant Puerto la Cruz. Avec les deux cols, on a tout de même un dénivelé positif de 800 m sur ce parcours.

 

Barcelona est une ville qui a conservé quelques ruelles coloniales dans son vieux centre, mais pas de quoi s’en relever la nuit. On préférera Merida ou Coro.

 

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