MERIDA
Très jolie ville, pratiquement aussi intéressante que Quito (Equateur), Antigua (Guatemala) ou Popayan (Colombie) – surtout à cause du site, mais aussi bel ordonnancement colonial.
Change : au taux officiel, banques (pas vu de casa de cambio, et la plupart des billeteries ne semblent pas marcher avec Visa, mais semblent bien prendre Cirrus et Master). Au change officieux, on peut s’adresser dans une boutique style bijouterie, mais le mieux est « Regalo Musical », Av 5 / Calle 24, qui change tant le cash $ (50 % de mieux, le bon taux) que même les travellers (seulement 30 % de mieux).
Vélo : Eco Bike, sur Plaza Belèn (Av 7 / C 16) : plutôt du matériel course, mais assez bonne gamme, réparent bien, très serviables et ne profitent pas de la situation, bien loin de ça. Voir aussi (en plus limité) A2v 6 / C 31-32.
Dans la rue menant au téléphérique, pas mal d’agences offrant des trips à vélo : avec un peu de chance, on doit pouvoir y louer un bon VTT.
Camping Gaz : Dejugar dans Centre Commercial Av 3 / C 39 (face II Brigada Intanteria) : 3 $ (au cours officiel) la recharge, et c’est pourtant une occasion !
Hébergement : Posada Europa, C15 / Av 3-4 : 4 $ (officiel), chambre indiv, cuisinière disponible.
L’accès à Merida par le sud se fait par l’Avenida Andres Bello, qui mène directement au centre. Cependant, cette avenue est si étroite (2x2 voies, mais chaque voie est au gabarit d’un véhicule) et si circulante, qu’il vaut mieux l’éviter – en tout cas avant le carrefour de l’Hôpital Universitaire (un peu avant l’aéroport). Même en roulant dans le caniveau, on est frôlé par les nombreux bus et por puesto, toujours pressés et se souciant peu de la présence de cyclistes. En ville, j’ai ainsi vu un policier d’une patrouille en VTT manquer de peu de se faire écraser – il est vrai qu’il semblait faire du VTT pour la première fois.
500 m après l’entrée en ville (= 500 m après le carrefour vers Alameda, après la courte mais forte pente en venant de El Ejido), carrefour pour Los Curos : voir aussi description boucle Jaji / San Juan. On débouche sur l’Avenida Los Proceres, la moins pénible des avenues nord-sud traversant Mérida. On fait un peu plus de distance (et un peu de montée en plus, mais c’est résiduel), mais ça épargne bien des difficultés et dangers. Se rabattre sur le centre ville par le viaducto Campo Elias, au niveau de la Calle 26.
Si l’on a loupé ce carrefour : 1,6 km plus loin, un carrefour qui ne paye pas de mine, avec une indication « Enlace… » (j’ai oublié le nom qui suit). On peut rattraper par là. Dernière possibilité : à un feu au niveau du Centre Commercial Las Tapias (3,5 km après l’entrée de la ville), prendre à gauche, puis à 1 km, à droite (« Urb Humbold / Terminal »). On est dans l’Avenida Las Americas, qui traverse la ville moderne. Pas aussi confortable que l’Avenida Los Proceres, mais quand même mieux que l’Avenida Andres Bello. 1,8 km plus loin, à gauche, le terminal de bus, et encore 2,9 km, tourner à droite sur le Viaducto Campo Elias, niveau Calle 26, pour le centre.
L’Avenida Los Proceres est particulièrement indiquée pour quitter la ville vers le sud : d’autant plus que vers la fin, 450 m après avoir traversé le pont, on peut rester sur la petite route en sens unique, qui débouche directement à l’extérieur de la ville, sur la RN7, 4 km avant El Ejido. Sur l’Avenida Los Proceres, ne pas prendre la 1° sortie vers « El Ejido », mais la 2°, celle au carrefour indiquant « Jaji 30 km ».
Depuis le carrefour juste après Vuelta de Lola (rond-point à l’extrême nord-est de la ville, avant de plonger sur Tabay). Depuis la Plaza Bolivar, 18.5 km. Départ à 1595 m, fin route 2880 m.
A la fin de la route, grande pancarte « Paramo la Culata, Laguna la Tapada », comme s’il s’agissait d’une route. En fait, ce n’est qu’une piste, mauvaise sur 1 km, puis après la barrière (cadenassée, mais on a droit de passer par les marches sur la gauche, malgré la mention « no pase »), absolument excécrable ensuite : piste abandonnée sur 2,7 km, pour finir par un sentier à chevaux, peu indiqué pour rouler à vélo (commence sur une étroite crête).
Pour autant, la route en soi constitue une sympathique montée, dans un décor quasi-alpin.
Parcours superbe sur la fin. Peut se prolonger soit vers Acequias et San Jose, soit vers Aricagua puis Mucutuy, soit vers Los Nevados. Acequias représente un itinéraire difficile et long, une boucle totale prenant 3 jours, mais avec des vues assez fantastiques (que de la piste) ; Aricagua, également beaucoup de piste et un parcours très accidenté, doit prendre 4 ou 5 jours ; Los Nevados (20 km de piste), est un cul-de-sac, contrairement à ce qui est représenté sur de nombreuses cartes (la boucle après Los Nevados jusque vers Tabay / Mucuy se poursuit en sentier pour chevaux très pentu et caillouteux).
37 km depuis Plaza Bolivar. Départ 1595 m, arrivée 1745 m, mais en montant jusqu’à 2435 m. Le départ de l’agglomération est un peu confus. A 3,5 km au sud-ouest de la Plaza Bolivar, tourner à g (vers Hôpital U et 11 Septiembre). A 200 m, tourner à droite (vers secteur Santa Juana). 600 m plus loin, tourner à droite (tout droit sens interdit). 2 km après, on atteint un pont en contrebas de la ville. 200 m après, prendre à gauche (tout droit : Urbanizacion Carbobo). 100 m après, continuer tout droit. 200 m après, prendre branche vers la gauche. 300 m après, prendre branche à droite (celle de gauche se dirige vers Tabay). 600 m après, tourner à droite (tout droit : Santa Catalina) : on est enfin sur la bonne route !
2,4 km plus loin, on atteint le point bas de la route (1160 m). 18 km plus loin, on arrive au col Plan del Morro, à 2270 m. Puis on monte encore sur 5,5 km jusqu’à 2430 m, avant de redescendre au Mirador del Morro, à 2330 m, puis El Morro tout en contrebas. A partir de Plan del Morro, les vues deviennent de plus en plus spectaculaires.
Pour le retour, ne pas compter trouver une route directe pour El Ejido, représentée pourtant sur pratiquement toutes les cartes. Du Plan del Morro, une petite route démarre sur la gauche, mais au bout de 1,5 km termine sur un entrelacs de pistes, qui doivent bien finir par redescendre vers El Ejido, mais c’est un véritable labyrinthe, et ces pistes sont très pentues et certainement pas très bonnes.
Par contre, pour éviter les complications de la sortie de Mérida, on peut aussi (c’est plus long mais plus simple) quitter par le nord de l’agglomération, puis presque à la fin de la descente vers Tabay, tourner à droite : en 10 km, cette petite route traversant les faubourgs rattrape la route del Morro (au niveau de l’avant-dernier carrefour, avant celui de Santa Catalina). Valable notamment si l’on part du nord de la ville (secteur des hôtels économiques).