SLOW-VENI (vidi etc...)

PHOTOS

Un petit pays à parcourir à petite vitesse. Les distances ne sont pas énormes en Slovénie. En gros, s'imaginer un pays formé par l'Isère, la Savoie et la Haute Savoie, avec pour capitale Grenoble (Ljubljana), et Annecy (Maribor) comme ville principale - et en prime Chambéry, car les Alpes du Nord sont plus densément peuplées. On en a donc assez vite fait le tour, sauf si l'on fouine sur les pistes forestières. Le pays se compose essentiellement de "petite montagne" (1000-1500 m), sillonnée par un dense réseau de pistes forestières et de petites routes, ainsi que de trois massifs de haute montagne :

* Karawanken qui court toute la frontière avec l'Autriche au nord, et culmine à plus de 2000 m, avec toutefois quelques passages routiers à 1200-1300 m (Korensko Sedlo / Würzenpass 1073 m vers Villach, Ljubelj / Loibel Pass 1369 m vers  Klagenfurt - ne pas prendre le tunnel), Jezerski Vrh / Seeberg Sattel 1215 m et Pavličevo Sedlo / Paulitsch Sattel  1339 m vers Völkermarkt, la piste du Luža / Luschasattel 1299 m au Sud de Bleiburg  / NO de Črna. Plus à l'Est (Maribor), la chaîne descend sous 1500 / 1000 m, avec Radlj / Radl Pass 679 m vers Graz. Au Nord-Ouest de Jesenice, quelques pistes donnent accès à des cols frontaliers autour de 1500-1600 m.

* Kamniško / Savinskje Alpe, petit massif juste au sud du précédent (et au nord de Ljubljana) culminant à 2500 m. Aucune traversée, sinon par des vallées, les routes et pistes s'arrêtant au pied du massif.

* Julijske Alpe (Alpes Julienne), culminant à 2864 m au Triglav, qui a donné son nom au narodni park (parc national). Une seule traversée, le Vršič 1611 m, col fermé jusqu'en avril. Egalement la route extraordinaire (mais en impasse) du Mangart, aboutissant au col Čezježik 2072 m, accessible par la route du Predil entre Tarvisio (Italie) et Bovec. Mais l'essentiel du parc est constitué par un plateau vers 1000-1500 m, avec de nombreuses pistes forestières voire quelques routes, permettant des traversées.

Le pays ne comprend pas de plaine (sauf près de la frontière hongroise), hormis les grandes vallées alpines, comme autour de Ljubljana. Le pays dispose d'une toute petite zone côtière sur l'Adriatique, un bout d'Istrie autour de port de Koper coincée entre l'Italie près de Trieste, et la Croatie.

FORMALITES

La Slovénie fait désormais partie du "coeur" de la Communauté Européenne. D'une part de l'Espace Schengen, donc on y rentre sans formalité d'Italie et Autriche (les points frontaliers ont purement et simplement disparu), mais conserver au moins sa carte d'identité (au moins... pour le passage en TGV d'Italie à France !). D'autre part, l'euro a cours, donc no problemo de change.

La langue est le slovène, langue slave aussi proche du croate ou du serbe que le français l'est de l'italien. Je pensais qu'on y parlait aussi allemand, mais c'est désormais l'anglais qui est le plus répandu, et en tout cas suffisamment pour pouvoir se débrouiller (enfin un peuple qui parle aussi mal anglais que nous ! On se vexe vite, avec ces Hollandais, ces Scandinaves et ces Suisses aussi à l'aise dans les langues étrangères...). L'Istrie ayant été un temps italienne, il se peut qu'on puisse utiliser cette langue autour de Koper ? En fait, c'est peut-être l'inverse : plus aisé de parler slovène dans les faubourgs de Trst (Trieste)...

Ouf, il y a quand même UNE voyelle dans Crngrob (prononcer tseurngrob ou beuaark au choix)

ROUTES

Le réseau principal est intégralement revêtu, et en bon état, hérité du très bon réseau routier yougoslave, Tito avait du bon.

Le réseau secondaire se compose de routes bonnes en général, mais parfois pas mal ravaudées, ainsi que de bonnes à très bonnes pistes, fréquemment entretenues. Ces routes sont dégagées, à part quelques routes fermées l'hiver.

En complément, dense réseau de pistes forestières, généralement bonnes - mais certaines sont assez caillouteuses. A l'inverse, certaines sont partiellement revêtues.

Les routes principales ne sont pas trop violemment pentues, 7-8 %.

En revanche, sur le réseau secondaire, a fortiori les pistes forestières, on est souvent à 10, 12%. Les passages à 15, voire 20% n'y sont pas rares. Ne pas trop se fier aux pancartes annonçant jusqu'à des 23% : à partir de 10% indiqués, il faut souvent déduire d'1/3, voire dans certains cas diviser par deux l'indication.

N'empêche, avoir des rapports mini (au minimum le "tour de roue", un 24 x 32 c'est mieux).

CARTES

GENERALES

Les cartes couvrant la Slovénie sont souvent celles couvrant la Croatie.

A mon goût la meilleure est celle de notre IGN à nous (qui ne fait que reprendre un fond de carte allemand/autrichien, Marco Polo en l'occurrence), aisée à trouver. Détaillée, rares erreurs, mais distinction peu nette entre route revêtue et non revêtue. 3Croatie "Côte Croate Slovénie" 1:300 000

Freytag & Berndt "Croatia / Kroatien" 1:500 000 (http://www.freytagberndt.com) est également très bonne, parfois meilleure (distinction asphalte / piste)

Sinon, Kümmerly+Frey, etc... Fouiner dans les librairies de voyage, dans les FNAC, et bien sûr sur amazon.com, institution d'utilité publique comme google, microsoft - euh...

Sur place, des cartes locales qui ne sont pas meilleures (ni moins bonnes). Dans les Offices de Tourisme, cartes gratuites, avec infos touristiques, dont une cartes sur la Slovénie à vélo, et des cartes thématiques par région. N'y manquent que les distances.

TOPOGRAPHIQUES

Pour les fouineurs, car si vous ne quittez pas les routes, les cartes routières suffiront.

On trouve pas trop difficilement des cartes topographiques, évidemment très aisément celles du Parc National Triglav, en général au 1:50 000, voire au 1:25 000. Plusieurs collections, dont la qualité se vaut (y compris la collection traditionnelle, avec le randonneur à chapeau consultant une carte ouverte, qui valaient 2 sous il y a 20 ans). On les trouve dans certaines librairies, le plus souvent dans les Offices de Tourisme, pour des prix très "européens" (8-10 €). A part pour le Triglav, elles couvrent cependant des superficies réduites.

Pour le vélo, à mon goût la meilleure collection est celle de Kartografija (http://www.kartografija.si), collection de 10 cartes au 1:75 000 couvrant tout le pays. Avec des courbes tous les 20 m, elles équivalent les cartes au 1:50 000 (avec cependant moins de précisions toponymiques / points d'altitude), en couvrant d'assez vastes surfaces (la loupe n'est pas inutile !), avec au dos un quasi-guide touristique en slovène / anglais. La totalité (enfin, 98%) du réseau, y compris pistes, y figure. Couverture de cartes dominant vert. Dommage, elles sont un peu fragiles (retirer d'emblée la couverture cartonnée, qui "aide" à déchirer la carte quand on manipule les plis, et s'armer de ruban adhésif).

GUIDES

GUIDES PAPIER

Les guides touristiques spécifiques à la Slovénie sont rares. La plupart du temps, il s'agit de guides sur la Croatie avec un petit appendice sur une portion de la Slovénie (Michelin n'évoquant que Koper et Portoroz), d'autres sont les continuités des guides sur l'ex-Yougoslavie. Cela dit, ils ont leur intérêt si l'on visite justement tous les Balkans, désormais plus ouverts au tourisme (au moins la Croatie, le Montenegro).

On peut chercher des éditions sur Alapage, Amazon, Price Minister, etc...

Pour ma part, j'ai dégoté un petit guide, des éditions Chanteclerc, 120 pages, autour de 10 €. Relativement succinct, mais finalement bien suffisant.

Le Petit Fûté, spécialiste des "niches", a un guide Slovénie, tout récent (2008), compter 15 €. C'est sans doute le plus complet.

GUIDES ONLINE

Les guides online sont soit des sites officiels, soit des sites de passionnés du pays, soit des vitrines de guides papier cherchant à mettre l'eau à la bouche, soit des guides attirant le chaland vers les agences de voyages, de réservation d'hôtels... A part les premiers, ils apportent assez peu d'infos pratiques ou consistantes, mais peuvent aider à ébaucher la préparation de son voyage. Une requête sur google, yahoo etc vous en dira plus. Ou encore mieux, sur wikipedia.

Les deux sites sans doute les plus intéressants :

Slovénie com (encore un peu succinct, promet de se développer)

Slovenia info : Slovenia Official Travel Guide

Wikipedia : page Slovénie, page Ljubljana

METEO

Ne pas se fier à la latitude (celle de Lyon), les conditions météo sont rudes. La région qui court de la côte dalmate jusqu'à la chaîne de Karawanken est l'une des plus arrosées d'Europe (à côté, la Bretagne est un vrai désert aride). Il n'y fait pas très chaud hors l'été, et l'enneigement l'hiver est très important, notamment dans les Alpes Juliennes autour du parc du Triglav. Début avril, il tombait de la neige un matin dès 1000 m. 1 semaine plus tard, c'était la quasi-canicule !

La neige tient une bonne partie du printemps. Mi mai, la neige bloquait encore les pistes à 1200 m autour de tout le Triglav et la frontière avec l'Autriche (partie Ouest). Partie Est, neige plutôt dès 1400 m. La période la plus humide est de mai à novembre.

En gros, pour les régions non hautement montagneuses (le Nord), avril à octobre est la meilleure période, voire mars à novembre pour l'Istrie. Le Nord : mai à septembre (pas avant juin sur les pistes de montagne).

Voici, compilées du site Weatherbase (choisir "metric"), des statistiques annuelles (dans le cas de Bohinjska Bistrica, il s'agit de statistiques en haute montagne, ainsi que l'indique l'altitude de la station météo). 1° ligne : moyenne des maxis journaliers, 2° : moyenne des minis journaliers (si 1 seule ligne C° : moyenne journalière mini/maxi), 3° ligne éventuelle : précipitations (en France, en moyenne 50 mm par mois)

RAIL

Accès en Slovénie depuis la France via l'Italie

De Paris, le plus simple et plus rapide est via l'Allemagne et l'Autriche (cf plus bas), surtout depuis le TGV Paris-Stuttgart. Mais certainement pas le moins cher ! Je préfère la solution "Orient Express" (via Italie - bien que l'Orient Express gagnait l'Italie via la Suisse...), plus compliquée mais moins chère, et pas plus compliquée pour un départ depuis la moitié sud de la France. Et puis le train de nuit pour Venise est une très bonne option.

Train de nuit Paris Bercy-Milano-Venezia, 125 € AS en tarif plein (ou sinon TGV Artesia Paris-Torino-Milano, puis train Milano-Venezia). Il existe bien un train direct Venezia (Mestre ou Santa Lucia)-Ljubljana, mais il faut passer la journée à Venezia (il y a pire, comme attente). Ou alors, cf ci-dessous les possibilités train+vélo via Gorizia. Si l'on vient de la moitié Sud (Bordeaux, Lyon...) : A Lyon et Chambéry, TGV vers Milano Centrale. Préférer le 1° TGV arrivant à 14h55.

Truc : si l'on achète un peu tard, et que le prix d'un billet Lyon ou Chambéry-Milano commence à devenir élevé, on peut essayer d'acheter d'abord un Lyon ou Chambéry-Modane par TGV, puis acheter un Modane-Milano, par le même TGV (on peut même se débrouiller pour avoir la même place), car la variation de prix sur le parcours italien est moindre (Modane-Milano : 15 ou 20 € selon le taux de remplissage - je me suis même payé une fois une place de 1° classe pour 20 €). Attention toutefois alors au retour : car il faudra descendre en gare de Modane composter son billet (le TGV arrête généralement 10 mn en gare de Modane), puisqu'il ne s'agira pas d'un billet international.

De là, trains nombreux vers Venezia. On arrive en général binario (voie) 3 à Milano. Pour acheter un billet italien, mieux que de descendre tout en contrebas de la gare acheter un billet au guichet, on tombe en bout de quai (et désormais aussi plus centralement sur la grande plateforme arrivées/départs) sur des distributeurs aisés d'utilisation, interface identique au site internet (en cours de menu, utiliser la commande "tutti soluzioni" pour faire apparaître les liaisons comportant des trains régionaux).

On peut même acheter le supplément bici (truc : pour le suplément bici, ne pas indiquer tout son voyage s'il y a des correspondances de plusieurs trains régionaux, mais juste taper un parcours simple, exemple Milano-Verona. De toutes manières, c'est le même prix 3,5 €, et ça évite de passer par le guichet, l'appareil ne reconnaissant pas une suite de correspondances pour acheter un billet vélo). A noter que vous ne payez rien si votre vélo reste sous housse, tant dans un train régional que dans un IC, ES, AV, EN. Mais bonjour les correspondances, rarement sur le même quai à Verona ou Venezia,  Mestre, encombré de la housse et des sacoches (ascenseurs rares sur les quais des gares italiennes). Le supplément bici est valable 24 h après compostage, donc même si vous suspendez votre voyage la nuit, vous pouvez l'utiliser le lendemain matin.

De Milano Centrale, on peut utiliser des trains régionaux (qui permettent d'embarquer le vélo remonté), par exemple 15h25 et 17h25 pour Venezia (avec changement ou non à Verona). Les trains rapides (ES city) n'apportent pas grand chose sur le parcours donné, mais ont l'avantage d'être direct Venise (cela dit, certains régionaux le sont aussi, pour presque moitié moins cher). De Venezia, train EN vers Tarvisio Boscoverde (dernière gare italienne, près de la frontière slovène) et Villach (Autriche), ou bien sinon combiner une suite de trains régionaux Venezia Mestre-Udine puis Udine-Tarvisio, mais ça fait passer la nuit à la gare d'Udine. En combinaison uniquement trains R, compter 24 € Milano-Tarvisio (+éventuellement 3.5 € pour le vélo).

Sinon, passer la nuit à Venise (dormir sous le pont des Soupirs, un peu humide quand même), et prendre le lendemain un train local vers Gorizia ou Trieste, ou Udine puis Tarvisio. Nota : sauf si l'on visite Venise, il vaut mieux changer de train à Venezia Mestre (quoique, si l'on a le temps, la gare de Santa Lucia étant en cul-de-sac, on n'a pas à utiliser de souterrain pour changer de train, plus pratique quand on balade de lourds bagages).

Pour préparer tout cela, Trenitalia, site bien plus intuitif et aisé d'utilisation que celui de la SNCF (qui commence toutefois à légèrement s'améliorer). Par contre, bien connaître le nom complet des gares (Milano Centrale, Venezia Mestre, Tarvisio Boscoverde), sinon vous risquez de vous retrouver avec une correspondance à Milano Lambrate (à 3 km de la gare principale), Milano Rogoreto etc. Pareil à Torino, où le TGV vous dépose à Porta Susa, alors que la gare principale est Porta Nuova (à 2 km)

A Milano, très généralement, le compartiment vélo des trains régionaux est en tête (et en queue au retour), avec des exceptions. Aux heures de pointe, il vaut mieux utiliser ce compartiment, même si le train semble peu complet en gare de Milano Centrale (ça se remplit à la gare suivante style RER en peak hour, surtout sur la ligne vers Bologna).

(1) changer obligatoirement à Venezia Mestre (les autres cas, conseillé aussi)

On peut aussi gagner Modane en TER depuis Lyon et Chambéry, puis TGV Modane-Milano. Inversement, on peut acheter un Lyon ou Chambéry-Bardonecchia, et de là, utiliser des trains régionaux Bardonecchia-Torino puis Torino-Milano : on économise disons 10-20 € selon taux remplissage TGV, et on ne perd pas tant de temps que ça. Pour les coincés du porte-monnaie (de mon genre !). En fait, l'avantage principal réside en ce qu'il est plus commode d'acheter un billet en gare de Bardonecchia (ou même de Torino Porta Nuova), que dans l'immense et intimidante gare de Milano Centrale (les guichets sont en contrebas, désormais accessibles par une série d'escalators, mais pas pratique avec un vélo sous housse, et cette gare est aussi noyée de monde que Paris Saint Lazare à l'heure de pointe). C'est surtout intéressant, quand on n'arrive pas à trouver un Lyon ou Chambéry-Milano à un prix correct (35-40 €), mais qu'on arrive généralement à trouver un Lyon ou Chambéry-Bardonecchia autour de 20 € (les prix varient moins).

Un exemple de ce que ça peut donner, à comparer au tableau précédent. On voit que ça ne change pas grand chose (un unique billet régional Bardonecchia-Tarvisio doit revenir autour de 35 €, à comparer à un Milano-Tarvisio à 40-45 € en prenant certains trains rapides). Qu'on arrive à Tarvisio "à toute allure" à 00h03 ou en "petite vitesse" à 06h25, dans les deux cas vous dormirez sur un quai de gare... (attention aux grandes gares, souvent fermées la nuit : Torino Porta Nuova, Milano Centrale, Venezia Santa Lucia). Idem Trieste, entre 21h38 au mieux et 02h16. Par contre, à Bardonecchia, mieux vaut vous pointer avec un papier décrivant votre combinaison de trains régionaux et préciser "solo treni regionale", sinon vous risquez de vous faire refiler à un moment ou à un autre un parcours Eurocity (Torino-Venezia), plus onéreux (50-60 €).

Accès en Slovénie depuis la France via l'Allemagne, la Suisse, l'Autriche

Ces trajets sont plus chers (les trains Allemands et Suisses notamment). Par contre, ils permettent des possibilités sans avoir à démonter son vélo, donc sans avoir à s'encombrer d'une housse. Et avouons que pour tout départ de la moitié Nord de la France, et en particulier Paris, c'est le plus commode. Pêché sur la page de requête de DB Bahn, les possibilités avec vélo :

Vu les faibles distances entre l'Autriche et Ljubljana, il peut être plus simple d'arriver jusqu'à une gare proche de la frontière, telle Villach (Autriche), et continuer à vélo. Exemples depuis/vers Paris ou Lyon (toujours train+vélo) :

Les horaires et surtout conditions d'accès avec un vélo sont fluctuantes d'une année sur l'autre. Bien vérifier sur DB Bahn, où l'on trouvera en outre des précisions, ainsi que la carte de l'itinéraire sous chaque détail d'horaire (pour s'assurer qu'on ne passe pas via le Groenland ou les Galápagos)

En Slovénie

Le réseau ferroviaire slovène, hérité tant de l'Empire d'Autriche Hongrie que de la Yougoslavie, est en étoile autour de Ljubljana, avec une rocade entre Jesenice et Sežana, qui permettait un raccourci aux trains venant du nord (Wien, Berlin) et se rendant à Trieste. Lignes principales :

- (Venezia / Trieste) Sežana-Ljublana-Zidani Most (Zagreb, Beograd, Skopje, Thessaloniki), avec branche affluente depuis Koper (unique port slovène sur l'Adriatique) et vers Rijeka (Croatie)

- Ljubljana-Zidani Most-Maribor (Graz, Wien)

- (Villach) Jesenice-Ljubljana

Voir horaires sur le site Slovenske Železnice (en anglais)

A noter que les Chemins de Fer Slovènes n'assurent plus le service d'expédition des vélos. Il faut donc trouver un train acceptant les vélos. La desserte de ces lignes est assez bonne (souvent 1 train par heure), quoique non cadencée (style départ 06h13, 07h13, 08h13...). Par contre, assez peu de trains acceptent les vélos (supplément de 2,8 €, de 5 € à l'international). Je pense qu'on doit pouvoir aussi embarquer son vélo sous housse, dans tous les trains, mais ça doit dépendre de l'indulgence du contrôleur, et de la fréquentation. Eviter les heures de pointe.

Le site des Chemins de Fer Slovènes indique les conditions à l'international, mais il semble qu'il y ait des erreurs (de réactualisation ?), notamment pour la Croatie : il semble que les trains vers Rijeka et Pula ne soit pas (plus ?) ouverts au transport des vélos non démontés. Par acquis de conscience, utiliser le système de requête de la DB Bahn, en cochant "vélos admis" (et en décochant "préférer les correspondances rapides" si l'on n'est pas pressé). Attention, dans certains cas, les itinéraires proposés peuvent être assez ubuesques, surtout dès que vous voyez s'afficher 4 ou 5 correspondances, cliquer alors sur le lien avec une carte permettant de visualiser l'itinéraire. Nota : à Ljubljana, les cheminots locaux utilisent ce système de requête de la DB ! Ou celui des ÖBB (Autriche).

Principaux trains acceptant les vélos non démontés (horaire souligné = changement de train, en bleu trains IC - Intercity)

Nota : entre Trieste et Villa Opicina il existe un tram, qui apparemment transporte les vélos (j'en ai vu un avec des vélos dedans, et même des vélos accrochés à l'avant !). Ce tram part d'une place à 300 m de la gare : de la place face à la gare, prendre tout droit la Via C. Ghega, qui tombe sur la Piazza Dalmazia où l'on croise les rails du tram, et 100 m plus loin, le terminus sur la Piazza Oberdan. Sachant que Villa Opicina, ville-frontière à 340 m juste au-dessus de Trieste est à quelques km de Sežana, ça permet d'éviter la grimpette (chouette cependant) depuis l'Italie (voir ensuite ci-dessous Sežana-Ljubljana). Presque tous les trains entre Venezia et Trieste sont des trains régionaux, et acceptent les vélos non démontés (il y en a 1 ou 2 par heure, parfois faisant un crochet par Udine et Gorizia, ce qui explique les différences de temps).

Il existe aussi 3 trains par jour Ljubljana-Rijeka (souvent avec correspondance), mais aucun n'accepte les vélos non démontés, contrairement à ce qu'indique le site des chemins de fer slovènes

AVION

A-quoi ? Ça existe encore, ce moyen de transport ringard et bouffant la Terre à petit feu ? Un peu dommage d'y recourir pour une si proche destination, même si, il est vrai, en train, il faut compter presque une journée entière. L'aéroport de Ljubljana se situe 25 km au Nord, 10 km à l'Est de Kranj - donc, si votre but sont les Alpes, pas besoin d'aller sur Ljubljana. Kranj est la 4° ville du pays (tous commerces, supermarchés), et l'on est rapidement sur les principaux centres touristiques, dont Bled et Bohinjsko Jezero.

MATERIEL CAMPING

Dans un "Intersport" (on en trouve un dans chaque ville d'un peu d'importance), j'ai vu des recharges de butane 200 g à cartouche à percer (modèle classique), aussi bien que des modèles à cartouche à visser, style Camping Gaz CV270. C'était au moins le cas à Kranjska Gora. On trouve aussi bien sûr sacs de couchage, tentes, etc..., de préférence dans les grandes villes (Ljubljana, Maribor, Kranj) et centres touristiques (Bled, Jesenice...)

VELO

Pas mal de cyclistes en Slovénie. Je n'ai jamais autant croisé de vélos sur des pistes de montagne ! Il y a donc des magasins et réparateurs un peu partout, mais il faut parfois un peu fouiner (à Bled, une boutique...dans un centre commercial accessible uniquement par des marches !).

A Skofja Loka (20 km NO Ljubljana), j'ai trouvé des paires de sacoches à 30 €, légères et finalement correctement robustes pour des voyages européens. Distribuées par Tabor Šport, Zaloška 18, Ljubljana.

Dans les Offices de Tourisme, on peut trouver un dépliant "La Slovénie à vélo", qui entre autres répertorie les magasins vélo (ainsi que des idées de circuit, mais les meilleures idées sont celles qu'on a en épluchant les cartes). Belle carte panoramique aussi.

QUELQUES SIGNALISATIONS VELOCYSTIQUES (ou BICYCLETALES)

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