INFOS THAILANDE NORD
mars 1999
La Thaïlande est, à ce jour, le seul pays parcouru non pas avec l'un de mes vélos personnels à moi miens, mais avec un vélo de location, à partir de Chiang Mai. A Chiang Mai, il existe plusieurs endroits où louer un vélo, l'ennui résidant dans le fait qu'ils n'aiment guère louer pour une période supérieure à dix jours, même si vous leur avancez la monnaie ; mais ne cherchez pas, comme moi, l'endroit où l'on paye le moins cher !
En contrecoup, je l'ai payé, avec un VTT certes, mais de "basse extraction", avec des braquets un peu justes pour les étapes de montagne, et avec un jeu horrible dans un peu tous les roulements, qu'il m'a fallu faire réparer un peu tout du long tous les trois ou quatre jours ! Ma satisfaction a été de rendre un vélo dans un meilleur état que je ne l'avais trouvé, et d'apprendre, pour un non-manuel comme moi, des petits trucs de la part de ces bricoleurs de génie que sont les mécanos Thaïlandais, qui savent faire sans outil adapté.
Cela dit, en 1999, il y avait dans le centre de Chiang Mai une excellente boutique louant des VTT haut de gamme, pour un prix double ou triple des autres, mais nul doute qu'on s'y retrouve, surtout si l'on se frotte à la montée du Doi Inthanon - mais les autres routes comportent des pourcentages assez effrayants si l'on ne dispose pas d'un "tour de roue" (braquet minimum style 28 x 28 ou 32 x 32 etc). C'est à cause de cette location d'un vélo au rabais que le dingo de la grimpette a dû finalement laisser tomber la montagne pour se rapatrier sur les anciennes villes impériales (Phitsanulok, Sukhotai, Sri Satchalanai), Chiang Mai et autres lieux de culte (Lampang, Lamphun) - mais je ne l'ai pas regretté.
L'autre problème fut la météo : en un mois, je n'ai jamais pu m'accoutumer à la chaleur (elle culmine en avril, avec un taux hygrométrique encore plus grand). Evidemment, autour du Doi Inthanon, on peut même cailler en campant à 1800 m, mais sinon, c'est 30-34° toute la journée, 25° en début de nuit, et la chaleur épaisse qui reprend le lendemain dès 9h00. J'ai bien dû me plier au rituel "mexicain" local, et concéder une bonne partie de l'après-midi à la sieste (disons 14h00 à 17h00). Il reste la possibilité de rouler le matin et faire les visites l'après-midi... mais, sauf à avoir un arbre et un ventilo en permanence à portée de main, il est encore plus pénible de se déplacer sous le soleil dans les parcs archéologiques, que de rouler (au moins, en roulant, on s'auto-ventile...).
Pour l'hébergement, à part Chiang Mai je me suis toujours cantonné à mon habitude : le camping sauvage. Bien que la Thaïlande soit un pays relativement peuplé (densité et population semblable à celle de la France) et que les vastes forêts ne m'y aient pas semblé légion, il m'a généralement paru aisé de camper. Les Thaïlandais semblent être des gens qui ne poussent pas la curiosité à vous observer camper, s'ils vous voient. Mais des copains m'ont dit qu'il était relativement aisé de demander l'hébergement dans les très nombreux temples (wat).
Pour la nourriture, n'étant pas particulièrement kamikaze lorsqu'il s'agit d'épices, et après deux ou trois mauvaises surprises pour mes papilles gustatives trop sensibles pour ce traitement de choc (au moins dans les boui-boui le long de la route), j'ai rapidement opté pour mon camping-gaz (on trouve aisément des recharges à Chiang Mai). L'essentiel de mon alimentation ayant consisté en des noodle soups, dont certains modèles sont sans épices, ou en tout cas à taux raisonnable. On trouve assez aisément des cartouches de butane pour son réchaud à gaz.
Les routes sont en très bon état. Dans toute la partie nord, la plupart des routes ne sont pas trop encombrées, et les routes principales sont en cours d'élargissement à 2x2 voies. Rouler à vélo est assez agréable. Par contre, les pentes sont parfois rudailles, voire durailles.
Pour les transports, je n'ai testé que le train, et sans vélo. Trains nombreux entre Bangkok et Chiang Mai (on peut même partir directement de l'aéroport, qui a une petite gare en traversant juste une petite passerelle en face !). Système informatisé, fiable, réservation systématique. Prendre une couchette ne revient pas très cher (pour nous), et rend le trajet nettement plus confortable : la 2° classe assise est basique.
PHOTOS
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A la fortune du pot ! Ou de l'art de récupérer les vieux pneus... pour faire des poubelles.
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Avec ce style de panneau, on thaï de la distance...
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Arrêt pic-nic et pic-prière |
Quel mousse le tique ?
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Mystique et vie de tous les jours
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Un temple moderne "quelconque" à 100 km au sud-est de Chiang Mai
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Joli petite maison avec vue sur le bras de mer |
Une vraie petite ville ! Au sommet du col entre Lampang et Chiang Mai
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Cheminées de Feu de Phae Muang Phi, près de Phrae (200 km sud-est Chiang Mai)
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Transport local
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Phitsanulok : les ruines dans un parc en pleine ville moderne |
Pise-tsanulok
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Si Satchanalai
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Si Satchanalai
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Prévu pour le prochain Déluge !
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Un des nombreux wats de Lampang
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Un temple à Lampang
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L'entrée du Wat Phra That Lampang Luang |
Lamphun
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Dans l'enceinte du Wat de Lamphun
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Le Palais de Bangkok, citadelle noyée sous le trafic urbain et sous les nuages |
Le Palais Royal de Bangkok
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Le Palais de Bangkok (et je me demande comment j'ai bien pu faire pour prendre une photo avec personne dessus, alors qu'une foule compacte s'y déverse à longueur de temps...)
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Le Palais Royal de Bangkok
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Euh...Le Palais de Bangkok
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Le Palais Royal de Bangkok (vous l'aviez deviné, non ?)
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Palais Royal de Bangkok : au moment de le prendre en photo, ce coq m'a tourné le dos. Timidité ?
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Le...Palais de Bangkok Ces dragons empêchent les touristes de sortir, alors on reste des heures à poireauter dans l'enceinte, sous le prétexte de rentabiliser le billet d'entrée. Tous des pétochards ! |
N'oubliez pas le guide !
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